X
Rechercher
Nous joindre

L'informaticien et la grenouille

durée 5 août 2011 | 11h23
5 août : Connaissez-vous l’histoire de l’informaticien et de la grenouille?  Non?  Alors je vous la raconte.  Il était une fois…  un informaticien qui traversait la rue lorsqu'une grenouille le héla et lui dit :

—Si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique princesse.
Il se baissa, ramassa la grenouille et la mit dans sa poche.  La grenouille lui dit alors :



—Si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique princesse et je resterai à tes côtés pendant une semaine.

L'informaticien sortit la grenouille de sa poche, lui fit un sourire et la replaça dans sa poche.  La grenouille se mit alors à crier :

—Si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique princesse, je resterai à tes côtés pendant une semaine et je ferai TOUT ce que tu veux.

Encore une fois, l'informaticien sortit la grenouille de sa poche, lui sourit et la remit dans sa poche.  La grenouille lui demanda alors :
—Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? Je te dis que je suis une magnifique princesse, que je resterai à tes côtés pendant une semaine et que je ferai tout ce que tu veux! Alors pourquoi tu ne m'embrasses pas ?

L'informaticien répondit :
—Écoute, je suis un informaticien. Je n'ai pas le temps d'avoir une petite amie. Par contre, une grenouille qui parle, ça, c'est cool…

VAILLANCE ET PROPRETÉ



6 août : Souvent, les optimistes voudraient que le présent ressemble au passé.  Les pessimistes, quant à eux,  craignent que l’avenir ne ressemble au présent.




7 août : J’observe avec amusement un petit suisse (tamia rayé) qui va faire le plein dans la mangeoire des oiseaux puis, les abajoues bien rondes, file comme une flèche vers son terrier.  Pas à dire, il doit avoir un garde-manger bien garni!

C’est un vaillant, ce petit suisse.  Il n’aura pas de peine à bien nourrir ses suisseaux, il n’aura pas de peine à passer l’hiver!

commentairesCommentaires

5

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

  • O
    Olivier
    temps Il y a 13 ans
    Beau commentaire Richard.

    Parfois, je m'interroge sur la notion de travail. Tu dis du petit suisse qu'il est vaillant, et tu as raison, il l'est. Mais est-ce que lui a une perception du travail? Est-ce que le suisse a des moments où il travaille, et d'autres où il se repose, ou encore s'amuse? Est-ce que c'est seulement une question d'instinct?

    Cette réflexion peut aller loin. Les québécois d'aujourd'hui travaillent moins que ceux d'hier mais ne sont pas plus heureux. Est-ce que parce qu'ils ont plus l'impression de travailler que ceux d'hier, qui eux travaillaient à la manière de ce petit suisse?

    Bonne fin de semaine.
  • RL
    Richard Levesque
    temps Il y a 13 ans
    C'est vrai que cette réflexion peut aller loin... Nos parents disaient: "si tu ne fais peux pas faire ce que tu aimes, organise-toi pour aimer ce que tu fais". Je pense que le petit suisse est heureux, comme sont heureux tous ceux qui partent au travail avec le sourire parce qu'ils aiment leur travail, parce qu'ils sont fiers de ce qu'ils font, parce qu'ils ont à coeur de le faire bien. Un balayeur qui veut être le meilleur balayeur du monde est certes plus important pour moi qu'un président incompétent, et je suis sûr qu'il est plus heureux...
  • LP
    La Palice
    temps Il y a 13 ans
    Le petit suisse?
    Pas plus vaillant qu'il ne faut; il craint surtout de se faire voler son larcin par quelqu'autre animal ou de se faire attraper par le chat du coin.

    Pour ce qui est de la notion de travail, il faut rappeler que le besoin crée le moyen et que ce besoin n'est souvent pas là aujourd'hui. D'où le désintérêt de plusieurs pour leur travail qu'ils n'aimeront jamais puisqu'il ne paie et ne paiera pas suffisamment.
    Jamais vu autant de gens se passionner pour les loteries et la Loto ou la recherche de la richesse instantanée.
    L'histoire des grandes fortunes passe toujours par une période de misère ou de disette. Mais, avouons-le, la vraie richesse n'est pas celle du compte en banque mais celle qu'un individu a dans le coeur ou la tête. Et pour enrichir sa tête, il faut bien apprendre de ceux qui ont vécu ou de maîtres passionnés.
    Pas toujours évident aujourd'hui avec tous ces jeunes qui choisissent de quitter l'école avec l'intention d'alimenter le gros char d'une essence de moins en moins abordable.
    Malheureux que le petit suisse ne puisse connaître le BS!
    Peut être cesserait-il le pauvre, de se démener comme il le fait en risquant sa vie dans les serres d'un oiseau de proie ou les griffes du véloce chat tapis dans le boisé.
  • LP
    La Palice
    temps Il y a 13 ans
    Un lien intéressant:
    http;//www.lexpress.fr/actualite/societe/les-rothschild-rois-des-banquiers_474046.html
  • RL
    Richard Levesque
    temps Il y a 13 ans
    Pour La Palice:

    Intéressant article en effet, dans l'Express. Ceci dit, je pense qu'il y a et qu'il y aura toujours des gens qui aiment leur travail. Car, comme vous le dites si bien, "le besoin crée le moyen", or le besoin, quand tous les autres sont comblés, est un besoin de réalisation personnelle, de création en fait. Le menuisier a besoin de fignoler son cadre de porte ou son coin de chassis pour avoir la fierté de dire "c'est moi qui ai fait ça", comme le concierge a besoin de savoir qu'il a nettoyé même l'endroit que personne ne voit, comme le cuisinier a besoin de "signer" son steak-frites avec un légume inattendu ou une disposition originale. Je parle ici de gens heureux, ou qui ont des dispositions pour le bonheur. Ceux qui font n'importe quoi n'importe comment ne sont pas heureux, du moins je ne le pense pas...
AFFICHER PLUSafficher plus AFFICHER MOINSafficher moins
app-store-badge google-play-badge