Un livre atroce
12 octobre 2011 |
10h16
12 octobre : J’ai lu un livre atroce : Les Bienveillantes, par Jonathan Littell. C’est une sorte de confession, sans fard ni concession, d’un ex-officier SS qui raconte sa vie pendant la Deuxième Guerre mondiale sur le front de l’Est.
Ce narrateur est tout ensemble un assassin à grande échelle, un simple rouage dans la machine nazie, un homme ordinaire…
Est-ce que les monstres créent la monstruosité, ou est-ce que la monstruosité crée les monstres? Nous pouvons avoir l’illusion que cette question n’est plus actuelle… pensons seulement au Rwanda, au Darfour.
Est-ce que la lecture des quotidiens est moins atroce?
13 octobre : Une phrase du philosophe Emerson : « L’agrément d’une maison (ou d’un logement, quel qu’il soit), ce sont les amis qui le fréquentent. »
Commentaires
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1 commentaires
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Éh! oui, vous aviez trouvé la réponse, bande de mécréants qui ne veulent pas croire tout ce que leur dit le monsieur...
En fait, la solution n’est pas dans le calcul, mais dans la façon de poser le problème et de le raisonner. On ne peut récapituler en considérant que les chevaliers ont payé la chambre 9 écus chacun; dans les faits, si l’aubergiste se ravise et demande 25 écus, les chevaliers paient 8,3333... écus chacun et non 9 écus.
On a l’impression qu’ils ont payé 9 écus chacun pour la chambre, mais il ne faut pas oublier qu’ils viennent de se faire voler par la soubrette.
Il faut donc poser le problème ainsi: 25 écus à l’aubergiste, 3 aux chevaliers et 2 à la soubrette. 25+3+2+30 écus. Comme vous voyez, le compte est bon...
J'en aurai une autre pour vous bientôt...