L’énigme des chasseurs fatigués
14 octobre 2011 |
09h57
Nous sommes en pleine saison de la chasse… Alors voici un petit problème qui est « de saison »!
Par un soir d’automne sombre et pluvieux, dix chasseurs fatigués, éreintés, vannés, fourbus et pour tout dire las, arrivent à une auberge solitaire et demandent chacun une chambre.
— J’ai neuf chambres seulement, leur dit l’aubergiste. Aussi je peux donner une chambre simple à huit d’entre vous, mais les deux autres devront partager le même lit.
Cela ne fait pas du tout l’affaire des chasseurs: ils sont tous très las mais aussi ils sont tous très douillets. Si bien qu’une querelle s’élève, aucun ne voulant accepter de partager son lit avec un de ses compagnons.
L’aubergiste se gratte la tête... et soudain l’idée jaillit: il imagine un plan très ingénieux et très simple pour accommoder tous ses clients. Voici comment il procède:
Dans la chambre A, il met temporairement deux hommes; il loge le troisième en B, donne la chambre C au quatrième et accorde la chambre D au cinquième.
Puis il fait entrer le sixième en E, le septième en F, le huitième et le neuvième respectivement en G et en H.
Alors il retourne à la chambre A où, comme nous l’avons dit, il avait laissé deux chasseurs; prenant l’un d’eux (le dixième et dernier) il le loge tranquille dans la chambre I.
Ainsi donc, dans NEUF chambres simples et à raison d’une chambre par personne et d’une personne par chambre, notre habile aubergiste a logé DIX chasseurs.
Comment diable a-t-il réussi ce miracle?
Par un soir d’automne sombre et pluvieux, dix chasseurs fatigués, éreintés, vannés, fourbus et pour tout dire las, arrivent à une auberge solitaire et demandent chacun une chambre.
— J’ai neuf chambres seulement, leur dit l’aubergiste. Aussi je peux donner une chambre simple à huit d’entre vous, mais les deux autres devront partager le même lit.
Cela ne fait pas du tout l’affaire des chasseurs: ils sont tous très las mais aussi ils sont tous très douillets. Si bien qu’une querelle s’élève, aucun ne voulant accepter de partager son lit avec un de ses compagnons.
L’aubergiste se gratte la tête... et soudain l’idée jaillit: il imagine un plan très ingénieux et très simple pour accommoder tous ses clients. Voici comment il procède:
Dans la chambre A, il met temporairement deux hommes; il loge le troisième en B, donne la chambre C au quatrième et accorde la chambre D au cinquième.
Puis il fait entrer le sixième en E, le septième en F, le huitième et le neuvième respectivement en G et en H.
Alors il retourne à la chambre A où, comme nous l’avons dit, il avait laissé deux chasseurs; prenant l’un d’eux (le dixième et dernier) il le loge tranquille dans la chambre I.
Ainsi donc, dans NEUF chambres simples et à raison d’une chambre par personne et d’une personne par chambre, notre habile aubergiste a logé DIX chasseurs.
Comment diable a-t-il réussi ce miracle?
Commentaires
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9 commentaires
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Ouin, mais dans la chambre A d’après le croquis, c’est le premier et le deuxième chasseur qui y sont pas le dixième…..
Au fait, voici un autre petit problème, très court. Un missionnaire est enlevé par une tribu de cannibales. Le chef lui dit: "Nous ne sommes pas des sauvages! Tu vas nous dire quelque chose. Si je juges que tu as dit la vérité, tu seras proprement assommé, tu ne sentiras rien et nous te mangerons bouilli avec des patates douces. Si je décides que tu as menti, tu seras brûlé à petit feu et nous te mangerons rôti avec des petits oignons..." Le missionnaire était un gars pas mal brillant. Il a prononcé une phrase, une seule! Et le chef a été tellement embêté qu'il n'a pu faire autrement que de le libérer. Qu'est-ce qu'il a dit?
Le missionnaire dit " Je suis un menteur". En soi, c'est impossible: s'il est un menteur, il aurait dit: "je ne suis pas un menteur". S'il n'était pas un menteur, il n'aurait pas dit qu'il en était un!" Donc, le chef ne sait pas si le missionnaire est un menteur ou non et doit le relâcher.
... Je mentionne au passage que je suis bien contente d'avoir trouvé pour les chasseurs... Car vous m'avez bien eu avec l'une et l'autre des énigmes de balance, il m'aura fallu attendre que quelqu'un d'autre trouve la solution ;)
Mais pour l'énigme du missionnaire, vous ne l'avez pas... pas encore! Val T. a une approche brillante, mais le chef est seul juge. S'il décide que le missionnaire n'est pas menteur, pas de problème, on l'assomme et on le cuit au court-bouillon! Et s'il décide qu'il a menti en disant cela, au feu! Quant à Karine, le chef n'étant pas porté sur les abstractions et les analyses de texte, il aurait probablement choisi de croquer le missionnaire en commençant par la langue...
Non, c'est plus simple que ça. Cherchez encore...
Mais, s’il disait « je vais finir rôti avec des ti-oignons », le chef réfléchirait.
S’il dit vrai, le chef ne peut pas le faire bouillir, mais s’il ment il doit le rôtir. Mais s’il le rôti, le missionnaire est rôti, car il a dit la vérité… donc le chef ne sait plus quoi décider.
Bravo, Tristan! Mais avouons que Val et Karine n'étaient pas loin...
Je vous en réserve une couple d'autres pour les jours à venir?