Être un enfant…
22 décembre 2011 |
09h05
Du 22 au 28 décembre 2011
Jeudi 22 décembre : Voici l’hiver. Faut-il se réjouir de tout ce blanc qui va recouvrir le sol et les toits, les rues et les champs comme pour laver toute la nature, ou faut-il se désoler de voir arriver le froid, les pelles, les cache-oreilles et les bottes?
Vendredi 23 décembre : « Ce n’est pas par charité, d’ordinaire, que l’on s’occupe des affaires du prochain, mais par plaisir ou curiosité » (William Kirby).
Samedi 24 décembre : Étrange monde que l’Amérique… fascinant, envoûtant, déroutant. L’Amérique, c’est vraiment un mélange de ce qu’il y a de meilleur dans l’humanité et de ce qu’il y a de pire dans l’humanité. C’est le triomphe de l’espérance et le tréfond du désespoir, c’est l’humain dans toute sa grandeur et dans toute sa petitesse, c’est la noblesse et l’iniquité, la bravoure et la lâcheté, la civilisation la plus évoluée et la sauvagerie la plus primitive, la générosité la plus mirifique et le plus ignoble égoïsme, la dureté la plus inhumaine et la plus sirupeuse sentimentalité. L’Amérique, c’est le début et la fin de tout…
Dimanche 25 décembre : Peu importe ton âge, aujourd’hui tu dois être un enfant. Le Père Noël existe, je le sais bien, moi qui suis un ancien lutin! La Fée des étoiles existe aussi, et si tu réfléchis bien, elle ressemble à quelqu’un que tu connais. Je ne sais pas ce que tu vas faire de toute ta journée; j’espère seulement que tu vas garder un long moment pour jouer. Peu importe ton âge, aujourd’hui tu es un enfant, et rien n’a plus d’importance que le jeu. Va jouer dehors, installe-toi par terre pour jouer à l’aise, embarque dans le jeu des enfants d’à côté, oublie tout ce qui dépasse le plaisir d’avoir huit ans!
Lundi 26 décembre : Le lendemain de Noël est parfois un jour triste. Certains ont un peu trop « fêté » et se sentent des vagues dans l’estomac; d’autres ont le goût de pleurer pour avoir trop ri la veille. Les plus généreux, en regardant leurs cadeaux, pensent à ceux qui n’ont pas eu de cadeaux. Les plus lucides, en regardant leurs gadgets électroniques ou les bébelles des enfants, pensent aux enfants du tiers-monde qui ont été exploités par les industriels du gadget et des bébelles. Les plus avides courent se bousculer dès la réouverture des magasins, pour acheter encore d’autres gadgets ou d’autres bébelles. Les plus sages, sans doute, se contentent de faire la grasse matinée, puis la sieste, puis un somme…
Mardi 27 décembre : L’un de vos cadeaux de Noël n’est-il que la version plus récente, plus moderne, plus neuve de quelque chose que vous aviez déjà? Si c’est le cas, au lieu de ranger l’ancienne version dans un placard ou un grenier, pourquoi ne pas l’apporter à l’Atelier du Bonheur, ou aux Meubles pour mon toît, ou à la St-Vincent-de-Paul? Il y a probablement quelqu’un qui serait bien heureux de l’acquérir!
Mercredi 28 décembre : C’est l’hiver. Je ne me plains pas: j’aime l’hiver, à condition qu’il ressemble à l’hiver. Autrement dit, ce que je déteste, c’est de la pluie en décembre ou en janvier, ou un sol encore boueux en janvier ou février. Quand il y a de la belle neige blanche et du froid qui pique les joues et conserve la bonne viande... Surtout quand ce froid vient avec un lumineux soleil...
Jeudi 22 décembre : Voici l’hiver. Faut-il se réjouir de tout ce blanc qui va recouvrir le sol et les toits, les rues et les champs comme pour laver toute la nature, ou faut-il se désoler de voir arriver le froid, les pelles, les cache-oreilles et les bottes?
Vendredi 23 décembre : « Ce n’est pas par charité, d’ordinaire, que l’on s’occupe des affaires du prochain, mais par plaisir ou curiosité » (William Kirby).
Samedi 24 décembre : Étrange monde que l’Amérique… fascinant, envoûtant, déroutant. L’Amérique, c’est vraiment un mélange de ce qu’il y a de meilleur dans l’humanité et de ce qu’il y a de pire dans l’humanité. C’est le triomphe de l’espérance et le tréfond du désespoir, c’est l’humain dans toute sa grandeur et dans toute sa petitesse, c’est la noblesse et l’iniquité, la bravoure et la lâcheté, la civilisation la plus évoluée et la sauvagerie la plus primitive, la générosité la plus mirifique et le plus ignoble égoïsme, la dureté la plus inhumaine et la plus sirupeuse sentimentalité. L’Amérique, c’est le début et la fin de tout…
Dimanche 25 décembre : Peu importe ton âge, aujourd’hui tu dois être un enfant. Le Père Noël existe, je le sais bien, moi qui suis un ancien lutin! La Fée des étoiles existe aussi, et si tu réfléchis bien, elle ressemble à quelqu’un que tu connais. Je ne sais pas ce que tu vas faire de toute ta journée; j’espère seulement que tu vas garder un long moment pour jouer. Peu importe ton âge, aujourd’hui tu es un enfant, et rien n’a plus d’importance que le jeu. Va jouer dehors, installe-toi par terre pour jouer à l’aise, embarque dans le jeu des enfants d’à côté, oublie tout ce qui dépasse le plaisir d’avoir huit ans!
Lundi 26 décembre : Le lendemain de Noël est parfois un jour triste. Certains ont un peu trop « fêté » et se sentent des vagues dans l’estomac; d’autres ont le goût de pleurer pour avoir trop ri la veille. Les plus généreux, en regardant leurs cadeaux, pensent à ceux qui n’ont pas eu de cadeaux. Les plus lucides, en regardant leurs gadgets électroniques ou les bébelles des enfants, pensent aux enfants du tiers-monde qui ont été exploités par les industriels du gadget et des bébelles. Les plus avides courent se bousculer dès la réouverture des magasins, pour acheter encore d’autres gadgets ou d’autres bébelles. Les plus sages, sans doute, se contentent de faire la grasse matinée, puis la sieste, puis un somme…
Mardi 27 décembre : L’un de vos cadeaux de Noël n’est-il que la version plus récente, plus moderne, plus neuve de quelque chose que vous aviez déjà? Si c’est le cas, au lieu de ranger l’ancienne version dans un placard ou un grenier, pourquoi ne pas l’apporter à l’Atelier du Bonheur, ou aux Meubles pour mon toît, ou à la St-Vincent-de-Paul? Il y a probablement quelqu’un qui serait bien heureux de l’acquérir!
Mercredi 28 décembre : C’est l’hiver. Je ne me plains pas: j’aime l’hiver, à condition qu’il ressemble à l’hiver. Autrement dit, ce que je déteste, c’est de la pluie en décembre ou en janvier, ou un sol encore boueux en janvier ou février. Quand il y a de la belle neige blanche et du froid qui pique les joues et conserve la bonne viande... Surtout quand ce froid vient avec un lumineux soleil...
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Prudence! Pas d'alcool, pas de vitesse, se reposer au besoin... Mieux vaut arriver tard que d'arriver en ambulance.