Des odeurs et des ministères
2 février 2012 |
08h07
Du 2 au 8 février 2012
J’aime bien me promener dans les allées des épiceries. Ça sent tellement bon quand on passe devant les rangées de pain frais, devant la machine à café ou dans le couloir des épices! Pour ma part je préfère les épiceries de quartier ou de village, même si on n’y trouve pas toutes les « bébelles » que les supermarchés exposent si habilement. En général, j’aime bien magasiner dans un commerce où je peux rencontrer le propriétaire au détour d’une allée…
Jeudi 2 février: Nous autres, le 2 février, on surveille la marmotte. Si elle voit son ombre, l’hiver en a encore pour un bon bout. Si elle ne voit pas son ombre, l’hiver achève (on peut toujours espérer!). Mais pour les Vieux, le 2 février, c’était le jour de la Chandeleur. Ils disaient, eux : »S’il fait grand soleil à la Chandeleur, l’hiver va durer jusqu’à Pâques. S’il neige à la Chandeleur, l’hiver va s’en aller bien vite »…
Vendredi 3 février: « Le mal qu’on dit d’autrui ne produit que du mal », écrivait le vieux Boileau. Il aurait pu ajouter que l’on produit souvent du bien quand on prend la peine de dire du bien d’autrui…
Samedi 4 février: Dans tous les ministères et particulièrement ceux de la santé et de l’éducation, on parle beaucoup de théorie et de pratique. À ce sujet j’aimerais vous citer une jolie phrase d’Albert Einstein : « La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi » !
Dimanche 5 février: Jules Michelet, ça vous dit quelque chose? C’était un historien de l’avant-dernier siècle, un homme sérieux et fort savant. Mais à travers ses grands travaux, il a trouvé le temps d’écrire cette fort jolie phrase : « Il n’y a point de vieille femme. Toute femme, à tout âge, si elle aime et si elle est bonne, donne à l’homme le moment de l’infini ».
Lundi 6 février: « La peur, c’est lorsqu’on a quelque chose à faire et qu’on ne le fait pas. Ne pas faire ce pour quoi on est destiné, c’est se renier soi-même. Ne pas accepter son rêve par peur des conséquences, c’est se tuer. » (Philippe Porée-Kurrer, La Main gauche des ténèbres).
Mardi 7 février: Dans une semaine ce sera la Saint-Valentin. Où est-il, le bon temps où l’on envoyait et recevait par la poste de jolies cartes avec de naïfs poèmes, de jolies cartes signées « Ton Valentin », ou « Ta Valentine »? Je sais bien qu’il y a les courriels, n’empêche, je préférais les bonnes vieilles cartes en carton, dans une bonne vieille enveloppe en papier, avec un bon vieux timbre, livrées par le bon vieux facteur. Si tu es nostalgique comme moi, prends donc une minute pour envoyer vraie carte à quelqu’un que tu apprécies pour vrai.
Mercredi 8 février: Marcher, c’est vivre. Pas nécessaire de courir, inutile de vous acheter les espadrilles de l’ère spatiale ou les costumes qui vous font ressembler aux extraterrestres de Star Trek. Simplement marcher. Mettre un pied devant l’autre, puis répéter l’opération pendant une petite heure.
Vous apprendrez votre ville ou votre village, vous ferez du bien à votre cœur et à vos poumons. Allez! Levez un peu les fesses de ce fauteuil, et allez marcher!
J’aime bien me promener dans les allées des épiceries. Ça sent tellement bon quand on passe devant les rangées de pain frais, devant la machine à café ou dans le couloir des épices! Pour ma part je préfère les épiceries de quartier ou de village, même si on n’y trouve pas toutes les « bébelles » que les supermarchés exposent si habilement. En général, j’aime bien magasiner dans un commerce où je peux rencontrer le propriétaire au détour d’une allée…
Jeudi 2 février: Nous autres, le 2 février, on surveille la marmotte. Si elle voit son ombre, l’hiver en a encore pour un bon bout. Si elle ne voit pas son ombre, l’hiver achève (on peut toujours espérer!). Mais pour les Vieux, le 2 février, c’était le jour de la Chandeleur. Ils disaient, eux : »S’il fait grand soleil à la Chandeleur, l’hiver va durer jusqu’à Pâques. S’il neige à la Chandeleur, l’hiver va s’en aller bien vite »…
Vendredi 3 février: « Le mal qu’on dit d’autrui ne produit que du mal », écrivait le vieux Boileau. Il aurait pu ajouter que l’on produit souvent du bien quand on prend la peine de dire du bien d’autrui…
Samedi 4 février: Dans tous les ministères et particulièrement ceux de la santé et de l’éducation, on parle beaucoup de théorie et de pratique. À ce sujet j’aimerais vous citer une jolie phrase d’Albert Einstein : « La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi » !
Dimanche 5 février: Jules Michelet, ça vous dit quelque chose? C’était un historien de l’avant-dernier siècle, un homme sérieux et fort savant. Mais à travers ses grands travaux, il a trouvé le temps d’écrire cette fort jolie phrase : « Il n’y a point de vieille femme. Toute femme, à tout âge, si elle aime et si elle est bonne, donne à l’homme le moment de l’infini ».
Lundi 6 février: « La peur, c’est lorsqu’on a quelque chose à faire et qu’on ne le fait pas. Ne pas faire ce pour quoi on est destiné, c’est se renier soi-même. Ne pas accepter son rêve par peur des conséquences, c’est se tuer. » (Philippe Porée-Kurrer, La Main gauche des ténèbres).
Mardi 7 février: Dans une semaine ce sera la Saint-Valentin. Où est-il, le bon temps où l’on envoyait et recevait par la poste de jolies cartes avec de naïfs poèmes, de jolies cartes signées « Ton Valentin », ou « Ta Valentine »? Je sais bien qu’il y a les courriels, n’empêche, je préférais les bonnes vieilles cartes en carton, dans une bonne vieille enveloppe en papier, avec un bon vieux timbre, livrées par le bon vieux facteur. Si tu es nostalgique comme moi, prends donc une minute pour envoyer vraie carte à quelqu’un que tu apprécies pour vrai.
Mercredi 8 février: Marcher, c’est vivre. Pas nécessaire de courir, inutile de vous acheter les espadrilles de l’ère spatiale ou les costumes qui vous font ressembler aux extraterrestres de Star Trek. Simplement marcher. Mettre un pied devant l’autre, puis répéter l’opération pendant une petite heure.
Vous apprendrez votre ville ou votre village, vous ferez du bien à votre cœur et à vos poumons. Allez! Levez un peu les fesses de ce fauteuil, et allez marcher!
Commentaires
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12 commentaires
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Ah! les croyances populaires... Il suffit parfois de quelques minutes pour virer à l'envers toute la science des météorologues empiristes!
Une question pour cet érudit de La Palice: d'où et de quand vient donc cette histoire de marmotte?
Et Paulo Coelho dans "l’Alchimiste" : « Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer. »
Ou, « Ce n’est pas la peur d’entreprendre, c’est la peur de réussir qui explique plus d’un échec ». Cioran.
Et dire que j’ai déjà lu quelque part que la plus grande énergie dans l’Univers, c’est la peur. Si c’est bien vrai, ça fait quasiment peur, non? ;o)
http://christineangelard.com/
Pour La Palice: ce n'est pas moi qui l'ai dit!
À mon sens, ça ne se voulait pas pessimiste du tout. En fait, ce que je voulais exprimer ici par cette phrase, c’est que plus on a peur de quelque chose, de par la loi d’attraction, on risque davantage de se l’attirer dans sa vie, car la peur est une énergie très puissante. Voilà. Rien de plus. C’était juste cette idée que j’essayais de faire passer pour voir ce que ça donnerait….
En passant, comme je sais que tu aimes ça (et quelques autres aussi), je te dis: préparez-vous: ma prochaine page (jeudi prochain) va faire travailler vos petites cellules grises!
Tellement inerte et nulle cette "force d'inertie", qu'elle est inutile une fois les vraies forces disparues. Une fois en mouvement un corps ne cesse de se mouvoir sans apport d'énergie extérieure et ce, sans jamais s'arrêter et en ligne droite dans un espace cartésien.
En physique, on dira qu'elle est la mesure de la quantité de matière constituant un corps et que décrit la première loi de Newton en physique classique.
Cette nostalgie des belles cartes envoyées avec plein
de bons mots attachants,de beaux poêmes chaleureux c'est
vraiment réconfortant!Moi aussi j'aime bien....
L'internet ne remplacera jamais tout cela.N'est ce pas?
Ceci dit, je pense que La Palice est pas mal plus savant que moi en physique!