Un matin comme les autres

Quand Michel m’apporte ma tasse, le breuvage est couvert d’une écume légère, une ombre mordorée qui remonte un peu tout autour (par l’effet de la capillarité, je crois.  Mes études de physique –ou est-ce de chimie?- sont assez lointaines…)

Je trempe la pirouline, je touille un peu.  La couleur se divise : un nuage au centre, en forme de croissant; sur les bords, une teinte plus foncée.  Puis le nuage s’étiole, il ne reste qu’une très mince bande de créma tout autour du lac de café.


L’arôme est monté doucement, m’a chatouillé le nez.  Puis le goût, lentement…  Je prends une toute petite gorgée, chaude, à la fois onctueuse et un peu amère.  On dirait que le vent de l’Orient me souffle dans la bouche.  Je ferme les yeux.  Je suis transporté quelque part où il y a du sable chaud, des épices, du mystère.


J’aime le café bien plus que le vin.  Je bois chaque jour un verre de vin, sur prescription du médecin.  Et, par pur plaisir, quelques tasses de café…


Une petite facile : L’énigme des pantalons


Homme ou femme (voyez mode “unisexe”), vous êtes en pantalon.  Comment pouvez-vous, en même temps, avoir la main gauche tout entière enfoncée dans la poche droite, et la main droite tout entière enfoncée dans la poche gauche?