Scandale chez les profs!
20 avril 2012 |
08h06
Un nommé Robert Locas proposait, il y a quelques années, l’intéressant problème suivant. Trouverez-vous ce qui ne marche pas? SCANDALE : LES PROFESSEURS SONT PAYÉS À NE RIEN FAIRE! Un rapport confidentiel remis au Ministère de l’Éducation révèle une troublante situation, dont voici les éléments...
Comme tout le monde, l’enseignant emploie environ 3 heures quotidiennement pour prendre ses repas. Multiplié par 365 jours, cela fait 1095 heures annuellement, soit un peu plus de 45 jours. Chaque jour, le prof. consacre en moyenne 7 heures au sommeil, soit 2555 heures ou plus de 106 jours par an. Le prof a normalement congé les samedis et dimanches, ce qui fait 104 jours par année.
À cela s’ajoutent en gros 70 jours des vacances d’été, sans parler des congés de Noël, Pâques et autres Fêtes, qui comptent au moins pour un autre 10 jours. Maintenant additionnons : 45 + 106 + 104 + 70 + 10, cela fait 335 jours!
Et si l’on ajoute à ce sous-total un bon 2 heures par jour pour les transports, les loisirs etc. (avouons que ce n’est pas beaucoup…), on obtient encore 730 heures, ou 30 jours. Grand total : 335 + 30, cela fait 365 jours!
Autrement dit, les profs ne travaillent jamais… Si ce n’est, peut-être, 6 heures tous les quatre ans, lors des années bissextiles. Bon, il doit bien y avoir une erreur quelque part. J’ai enseigné pendant plus de 30 ans, et ma foi! Je peux vous assurer que j’ai travaillé pas mal plus que 6 heures tous les quatre ans… Où est l’erreur, justement?
Comme tout le monde, l’enseignant emploie environ 3 heures quotidiennement pour prendre ses repas. Multiplié par 365 jours, cela fait 1095 heures annuellement, soit un peu plus de 45 jours. Chaque jour, le prof. consacre en moyenne 7 heures au sommeil, soit 2555 heures ou plus de 106 jours par an. Le prof a normalement congé les samedis et dimanches, ce qui fait 104 jours par année.
À cela s’ajoutent en gros 70 jours des vacances d’été, sans parler des congés de Noël, Pâques et autres Fêtes, qui comptent au moins pour un autre 10 jours. Maintenant additionnons : 45 + 106 + 104 + 70 + 10, cela fait 335 jours!
Et si l’on ajoute à ce sous-total un bon 2 heures par jour pour les transports, les loisirs etc. (avouons que ce n’est pas beaucoup…), on obtient encore 730 heures, ou 30 jours. Grand total : 335 + 30, cela fait 365 jours!
Autrement dit, les profs ne travaillent jamais… Si ce n’est, peut-être, 6 heures tous les quatre ans, lors des années bissextiles. Bon, il doit bien y avoir une erreur quelque part. J’ai enseigné pendant plus de 30 ans, et ma foi! Je peux vous assurer que j’ai travaillé pas mal plus que 6 heures tous les quatre ans… Où est l’erreur, justement?
Commentaires
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8 commentaires
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Il faut calculer à part les périodes où l'enseignant ne travaille pas :
104 samedis et dimanches + 80 journées de congé = 184 jours.
Il travaille donc 181 journées par année... et si on enlève les 3 heures de repas, les 7 heures de sommeil et les 2 heures de transport/loisirs, on peut même dire qu'il travaille 12 heures par jour !
Et les autres, qu'en dites-vous? Est-ce que l'explication de Paul est suffisamment claire? ne vous gênez pas! Vous savez, l'art d'enseigner, c'est l'art de répéter...
Il y a réunion de la "Patente", une société très secrète. Un journaliste fouineur veut assister à la réunion, mais il sait que pour être admis, il doit connaître le mot de passe. Prenant une chance, il se cache et écoute les paroles échangées entre le garde de l'entrée et ceux qui se présentent. Un premier homme arrive. Le garde lui dit: "Quatre"; l'homme répond "Six" et le garde le laisse entrer. Un autre arrive, le garde lui dit "Cinq", l'homme répond "Quatre" et entre. Au troisième, le garde dit "Six" et l'arrivant répond "Trois" puis entre. Alors le journaliste sort de sa cachette et s'avance. Le garde lui dit: "Sept". Qu'est-ce qu'il doit répondre s'il veut qu'on le laisse passer?
Une autre petite? Je l'emprunte à un certain Mazza: un muletier s'apprête à emprunter une ruelle à l'entrée de laquelle une pancarte indique: "Interdit aux mules". Il regarde la pancarte sans broncher et s,engage dans la ruelle, avant d'être interpellé par un soldat de la maréchaussée. Tous deux discutent un moment et le muletier repart sans histoire. Comment est-ce possible?
Je serais curieux de faire le même calcul pour nos ministres. J'ai peur d'arriver dans le négatif...