Romanciers et personnages
4 mai 2012 |
07h54
Quand je lis Jacques Poulin (Wolkswagen Blues, L’Homme de la Saskatchewan…), je me demande si Poulin, qui aime tant Hemingway, ne veut pas faire de son personnage de Waterman une sorte de « vieil homme et la mer »… où la lutte contre l’espadon puis les requins serait transformée en lutte contre la page blanche.
Au fait, est-ce que tous les romanciers ne rêvent pas d’être des personnages de romans? Ce besoin d’écrire et de décrire est-il autre chose qu’un besoin de vivre, mais de vivre comme des héros ou des antihéros, voire des proches de héros?…
Certains (Comme Hemingway ci-contre ou Jack London) ont été des personnages autant que des auteurs. Certains autres (je ne nommerai personne) ne sont que des personnages. Leur œuvre (parfois médiocre) est supportée par leur panache ou leur excentricité, et sombrera dans l’oubli dès la mort du personnage-auteur…
Un jeu d’enfants…
Une autre petite énigme pour garder en forme vos petites cellules grises… Sera-t-elle moins difficile que ma phrase codée ou mon histoire de parchutistes? J’ai hâte de voir…
Deux petits garçons jouent avec une balle en plastique. Malheureusement, la balle tombe dans un trou profond d’une trentaine de centimètres, et dont le diamètre n’est que d’un millimètre supérieur à celui de la baballe. Comment diable les (habiles) gamins pourront-ils récupérer leur jouet? Deux précisions : pas question de creuser autour, le trou est dans le béton. D’autre part, les jeunes n’ont dans leurs poches que les objets suivants : un tire-roches, un canif dont la lame mesure 7 centimètres, un mouchoir (plutôt sale) et un lacet d’espadrille.
Commentaires
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9 commentaires
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Je serais curieuse de connaître la circonférence du fameux trou. Pour que les enfants jouent avec cette balle, j’imagine qu’elle doit être beaucoup plus grosse qu’une balle de golf, la grosseur d’une balle de baseball, mettons. Donc, pourquoi les garçonnets n’entreraient-ils pas tout simplement leur très petite main dans le fameux trou pour tenter de la hisser avec leurs doigts? 30 cm, ils ont le bras en masse long!
S’ils ne parviennent pas à la remonter avec leurs doigts, alors qu’ils essaient avec le fameux canif. La lame a 7 cm de long, mais la largeur ne doit pas dépasser le 1 millimètre de distance entre la balle et le béton du tour. En la glissant le long du béton, ils réussiraient peut-être à la remonter, s’ils sont un peu habiles…
S’ils n’ont pas encore réussi, qu’ils essaient avec le lacet que l’un d’eux a dans sa poche. Je présume qu’ils sont tous les deux en espadrilles, donc on a 5 lacets qui doivent faire 30 cm chacun. Mis bout à bout, on en a assez long, en réussissant à le glisser sous la balle, la remonter ne serait peut-être qu’un jeu d’enfant…
Sinon, qu’ils se trouvent un autre jeu… D’autres idées?
Bref, il faut continuer à chercher. Paul, Tristan, La Palice, Nicolas, Olivier, tous les autres, vous avez des idées?
Si les jeunes sont le moindrement habiles (ou plutôt chanceux), ils peuvent utiliser le tire-roches pour catapulter le canif dans la balle, canif auquel on aura attaché un lacet au préalable pour le tirer... Mais je ne suis pas sûr de vouloir jouer avec une balle percée de cette manière.
Ceci dit, vous n'avez pas trouvé la solution, pourtant toute simple. mais peut-être faut-il être un enfant pour la trouver?...
Ceci dit, je sens que certains d'entre vous commencent à sentir une idée qui germe...
Trouverez-vous la réponse avant ce soir? Car demain on change de texte (et peut-être d'énigme!)
En tout cas, que les prudes se voilent la face! C'est pourtant d'une simplicité... enfantine. Les gamins n’ont qu’à faire pipi dans le trou pour que la balle remonte à la surface. Le canif, le lacet, et le tire-roches n'étaient d'aucune utilité, sauf celle de vous lancer sur de fausses pistes (et non pas sur de vraies pisses, excusez-la!). Quant au mouchoir, il pouvait servir à essuyer la balle, ou du moins les petites mains...