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Rue du Rocher

durée 22 août 2012 | 21h21
Je suis stationné à l’ombre de la Maison de la Culture.  De l’autre côté de la rue, en avant du presbytère, je vois Yvan Morin qui se promène en disant son chapelet.  C’est maintenant un spectacle assez rare de voir un prêtre lire son bréviaire ou dire son chapelet.  Si j’ai des lecteurs de moins de 30 ans (et j’espère bien que j’en ai!), savent-ils seulement ce que c’est qu’un bréviaire?

J’ai fait coulisser le toit ouvrant.  Au-dessus de moi, un grand érable étend ses branches aux feuilles encore vertes, Dieu merci!  Je lève les yeux vers la belle façade de ce qui était le couvent du Bon Pasteur (avant de devenir l’édifice abritant la bibliothèque municipale et divers autres organismes culturels).  Je vois de la pierre de taille, de jolies fenêtres aux lignes harmonieuses…



Ce coin où je suis, avec l’église St-Patrice, le presbytère, la Maison de la Culture, le parc Blais, les jolies maisons…  ce coin de notre petite ville n’a rien à envier aux « places » de la vieille Europe.  Avec les arbres, les oiseaux, le bruit de la fontaine de Piloup, la grande paix du matin, c’est un endroit magnifique.  Et comme les places de la vieille Europe, parfois la rue du Rocher s’anime et s’emplit : il y a les danses dans la rue, le théâtre de la Goélette, le café des mauvaises habitudes…

On est bien, le matin, rue du Rocher!

commentairesCommentaires

2

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  • LP
    La Palice
    temps Il y a 12 ans
    J'ai connu ce temps où le parc Blais était le lieu de ces concerts de l'harmonie de Rivière du Loup lors des beaux soirs d'été sous le chapiteau d'époque.
    Vrai que j'étais jeune, très jeune même, mais quelle musique envoûtante qui faisait le délice des citoyens réunis en grand nombre.
    Et pis! Il y avait cette partie du couvent du Bon Pasteur réservé aux garçons et qui depuis a été démolie.
    On voyait ces jeunes en rang et accompagnés des religieuses se rendre chaque dimanche à la messe par le petit trottoir, la grande il va s'en dire.
    Le premier jubé nord était leur domicile pour cette cérémonie et le silence était de mise sinon un rappel s'imposait sur le champ.
    Le presbytère gouillait de curés et vicaires et des bréviaires, il y en avait tout autour et sur les balcons où marchaient ces derniers dans un va et vient incessant.
  • R
    Richard
    temps Il y a 12 ans
    Merci La Palice, pour ces souvenirs d'un autre temps pourtant pas si lointain... Vous vous rappellerez aussi, sans aucun doute, que la religieuse avait une claquette avec laquelle elle donnait les signaux pour se lever, se mettre à genoux, se relever... Du moins, à Saint-Hubert, ça se passait ainsi au temps béni de mon enfance.

    Il y avait aussi la clochette agitée par le servant de messe lors de l'élévation (c'est comme ça que ça s'appelait, il me semble). Je trouvais ça très joli, cette clochette; je me demande pourquoi on a abandonné cette pratique... Mais peut-être y a-t-il encore des clochettes dans certaines paroisses? Quelqu'un peut me renseigner?
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