L’énigme de Marienbad
30 août 2012 |
21h45
Je ne me souviens plus exactement du nom de cette énigme… ou de ce jeu… mais je crois me souvenir qu’on y jouait (avec des allumettes) dans le film L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD. Film qui, bien sûr, ne dit rien à ceux qui sont nés après 1975.
Voici donc l’énigme (ou le jeu) :
Deux adversaires sont placés devant une table sur laquelle reposent onze allumettes (ou onze crayons, ou onze lingots d’or, peu importe! Nous nous en tiendrons ici aux allumettes…).
Chacun son tour, les adversaires ont le droit de prendre une, deux ou trois allumettes sur la table. Celui qui ramassera la dernière aura perdu.
Or il y a une manière, pour celui qui commence, d’être absolument certain de gagner.
Vous, que feriez-vous pour gagner à coup sûr?
XXX
En y réfléchissant, lisez donc ce qui suit. Puis vous me direz « de quel bord vous êtes »…
Pessimiste ou optimiste?
Pessimiste ou optimiste : lequel a raison? Quand on regarde le monde, la nature, les humains, on voit très vite qu’il y a deux façons de voir, deux facettes à chaque réalité, deux côtés à chaque médaille. Si l’on est optimiste (comme moi), on a tendance à voir le « bon côté ». Si l’on est pessimiste comme mon ami Marc, c’est le « mauvais côté » qui nous frappe d’abord.
Il fait grand soleil : c’est magnifique, les baigneurs jubilent, les frileux exultent, tout resplendit… Mais c ‘est terrible aussi : le niveau du fleuve est bas, les framboises manquent d’eau, la chaleur nous écrase, le gazon est tout jaune!
Vienne la pluie : les arguments inverses sont évoqués par les mêmes personnes.
On pourrait croire, comme dit Boileau, que « l’on naît optimiste, mais qu’on devient pessimiste ». Autrement dit, les plus jeunes ont des lunettes roses, et les plus vieux des lunettes noires. Mais c’est faux! Les jeunes ne sont pas tous optimistes, il s’en faut : combien se plaignent que « le monde s’en va à sa perte, qu’il n’y a pas d’avenir (« no future… »), que tout va de travers —principalement par la faute des vieux, bien sûr. Lesquels vieux, quand ils sont pessimistes, disent que le monde s’en va chez le diable à cause des jeunes, bien entendu.
Moi qui suis optimiste, je relis les historiens de l’Antiquité, et j’y vois la preuve que le monde a déjà été sinon pire, du moins aussi désespérant… Et qu’il s’en est sorti!
Monsieur le monde est bien plus robuste qu’on pense!
Voici donc l’énigme (ou le jeu) :
Deux adversaires sont placés devant une table sur laquelle reposent onze allumettes (ou onze crayons, ou onze lingots d’or, peu importe! Nous nous en tiendrons ici aux allumettes…).
Chacun son tour, les adversaires ont le droit de prendre une, deux ou trois allumettes sur la table. Celui qui ramassera la dernière aura perdu.
Or il y a une manière, pour celui qui commence, d’être absolument certain de gagner.
Vous, que feriez-vous pour gagner à coup sûr?
XXX
En y réfléchissant, lisez donc ce qui suit. Puis vous me direz « de quel bord vous êtes »…
Pessimiste ou optimiste?
Pessimiste ou optimiste : lequel a raison? Quand on regarde le monde, la nature, les humains, on voit très vite qu’il y a deux façons de voir, deux facettes à chaque réalité, deux côtés à chaque médaille. Si l’on est optimiste (comme moi), on a tendance à voir le « bon côté ». Si l’on est pessimiste comme mon ami Marc, c’est le « mauvais côté » qui nous frappe d’abord.
Il fait grand soleil : c’est magnifique, les baigneurs jubilent, les frileux exultent, tout resplendit… Mais c ‘est terrible aussi : le niveau du fleuve est bas, les framboises manquent d’eau, la chaleur nous écrase, le gazon est tout jaune!
Vienne la pluie : les arguments inverses sont évoqués par les mêmes personnes.
On pourrait croire, comme dit Boileau, que « l’on naît optimiste, mais qu’on devient pessimiste ». Autrement dit, les plus jeunes ont des lunettes roses, et les plus vieux des lunettes noires. Mais c’est faux! Les jeunes ne sont pas tous optimistes, il s’en faut : combien se plaignent que « le monde s’en va à sa perte, qu’il n’y a pas d’avenir (« no future… »), que tout va de travers —principalement par la faute des vieux, bien sûr. Lesquels vieux, quand ils sont pessimistes, disent que le monde s’en va chez le diable à cause des jeunes, bien entendu.
Moi qui suis optimiste, je relis les historiens de l’Antiquité, et j’y vois la preuve que le monde a déjà été sinon pire, du moins aussi désespérant… Et qu’il s’en est sorti!
Monsieur le monde est bien plus robuste qu’on pense!
Commentaires
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3 commentaires
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Peu importe le nombre d'allumettes que le deuxième joueur choisi ensuite, il suffit au premier de s'arranger pour qu'il reste 5 allumettes sur la table après son second tour.
Ainsi, il est assuré de la victoire.
Emile-Auguste Chartier a dit :
Le pessimiste est d’humeur; l’optimiste est de volonté.
Du vrai là-dedans, non?