Beauté sauvage

L’autre jour j’ai sarclé une plate-bande.  Mon travail m’a montré une chose :  la nature, quand on la laisse libre, se débrouille pour créer de la beauté, souvent plus de beauté que les jardiniers maladroits que nous sommes.

J’ai enlevé quelques foins fous, mais le jargeot qui s’étendait par-dessus les couvre-sol jaunes ou mauves était tout fleuri d’épis bleus.  Je n’ai pas eu le cœur de l’arracher.

Et puis il y avait de nombreuses fleurs que je ne connaissais pas, qui n’ont certainement pas été plantées par nous, mais qui sont belles comme tout.

Je suis sûr qu’une grande pelouse, si on la laissait à l’abandon, deviendrait un « terrain vague » de toute beauté, avec des tournesols, des monardes, des graminées (j’ai trouvé du blé le long de la maison, à travers les hostas!) et toutes sortes de plantes plus jolies les unes que les autres.  Les écureuils, les suisses et les oiseaux se chargeraient des semences.

Mais, bon!  je vais garder ma pelouse encore un peu, quand même…

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À la suite de mon PESSIMISTE OU OPTIMISTE de la semaine dernière,   M. Thériault m’a fait parvenir le texte et l’image qui suivent :

Il y a un petit test pour connaître notre tendance naturelle (optimiste ou pessimiste) d’un seul coup d’œil.

À savoir qu’on entrevoit la jeune fille ou la dame âgée en premier.



Et vous, que voyez-vous en premier ?  Il paraît que si vous avez des tendances à l’optimisme, vous voyez d’abord la jolie jeune fille.  Si vous êtes plutôt pessimiste, vous voyez en premier la vieille dame.