L’énigme des deux oignons
11 octobre 2012 |
10h55
Un explorateur, bien gras et pour tout dire bien appétissant, a été capturé par une tribu de cannibales. Le chef de la tribu veut évidemment en faire le plat principal du prochain banquet! Mais l’explorateur, qui était avocat dans une vie antérieure, plaide sa cause avec tant de verve que l’ensemble de la tribu commence à s’émouvoir…
Alors le vieux chef, qui était très gourmand et un peu croche, déclare qu’il va lui donner une chance de ne pas passer à la casserole. Il va déposer dans une calebasse deux petits oignons, l’un blanc et l’autre rouge. Le lendemain matin, devant toute la tribu réunie, le prisonnier va devoir tirer au hasard une seul oignon. S’il tire le blanc, il sera libéré. S’il tire le rouge, on l’embroche et on le fait cuire à feu doux!
Or la nuit suivante, l’explorateur apprend de son gardien que le vieux chef a placé deux oignons rouges dans la calebasse…
Comment va-t-il s’y prendre pour être libéré malgré tout, en ne tirant qu’un seul oignon?
Quelques pensées de Marc-André
Les grandes pensées élaborées dans des bureaux climatisés sont toujours loin de la réalité des gens ordinaires.
Plus les politiciens se salissent mutuellement, moins les électeurs s’intéressent à leurs idées.
Que dire de ceux qui s’accrochent alors qu’ils devraient partir, et de ceux qui partent alors qu’ils devraient rester?
En se cachant derrière un comité, les décisions sont plus faciles à prendre.
Il y a tellement d’erreurs faciles à éviter qui se perpétuent dans notre société que l’on est en droit de se demander si nos décideurs ne sont pas tous débiles!
Le meilleur moyen pour un gouvernement de rester en place, c’est d’amener son peuple à être indifférent à quoi que ce soit.
Les révolutions se font quand il ne reste plus rien d’autre que la vie à perdre.
Des solutions qui amélioreraient le monde sont rejetées par les puissants parce qu’elles vont à l’encontre de leurs intérêts égoïstes.
Beaucoup d’élus s’arrogent des privilèges que leurs électeurs n’ont jamais voulu leur donner.
Pour certains politiciens, il y a toujours une façon élégante de fuir…
Celle-ci est de Lampelusa : « Si nous voulons que les choses restent comme elles sont, elles doivent nous donner l’impression de changer ».
Marc-André ne la renierait pas… De même que celle-ci, de Donna Leon :
« Après tout, il n’y a guère de preuves que les institutions publiques ou l’État s’intéressent en quoi que ce soit au bien public. »
Alors le vieux chef, qui était très gourmand et un peu croche, déclare qu’il va lui donner une chance de ne pas passer à la casserole. Il va déposer dans une calebasse deux petits oignons, l’un blanc et l’autre rouge. Le lendemain matin, devant toute la tribu réunie, le prisonnier va devoir tirer au hasard une seul oignon. S’il tire le blanc, il sera libéré. S’il tire le rouge, on l’embroche et on le fait cuire à feu doux!
Or la nuit suivante, l’explorateur apprend de son gardien que le vieux chef a placé deux oignons rouges dans la calebasse…
Comment va-t-il s’y prendre pour être libéré malgré tout, en ne tirant qu’un seul oignon?
Quelques pensées de Marc-André
Les grandes pensées élaborées dans des bureaux climatisés sont toujours loin de la réalité des gens ordinaires.
Plus les politiciens se salissent mutuellement, moins les électeurs s’intéressent à leurs idées.
Que dire de ceux qui s’accrochent alors qu’ils devraient partir, et de ceux qui partent alors qu’ils devraient rester?
En se cachant derrière un comité, les décisions sont plus faciles à prendre.
Il y a tellement d’erreurs faciles à éviter qui se perpétuent dans notre société que l’on est en droit de se demander si nos décideurs ne sont pas tous débiles!
Le meilleur moyen pour un gouvernement de rester en place, c’est d’amener son peuple à être indifférent à quoi que ce soit.
Les révolutions se font quand il ne reste plus rien d’autre que la vie à perdre.
Des solutions qui amélioreraient le monde sont rejetées par les puissants parce qu’elles vont à l’encontre de leurs intérêts égoïstes.
Beaucoup d’élus s’arrogent des privilèges que leurs électeurs n’ont jamais voulu leur donner.
Pour certains politiciens, il y a toujours une façon élégante de fuir…
Celle-ci est de Lampelusa : « Si nous voulons que les choses restent comme elles sont, elles doivent nous donner l’impression de changer ».
Marc-André ne la renierait pas… De même que celle-ci, de Donna Leon :
« Après tout, il n’y a guère de preuves que les institutions publiques ou l’État s’intéressent en quoi que ce soit au bien public. »
Commentaires
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4 commentaires
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De retour après un exil auto-infligé... Mais j'ai adoré le récit de Saint-Honoré. :)
Pour l'énigme, je crois connaître la réponse parce qu'il s'agit de petits oignons. S'il s'agissait de gros oignons jaune et rouge, il serait beaucoup plus difficile à l'explorateur de s'en sortir, n'est-ce pas? :)
Est-ce que je suis proche?
C'est le vieux chef qui n'est pas content. Mais j'y pense, un avocat qui mange un élément de preuve, est-ce bien crédible?...