Le Mystère du 1313
9 mai 2013 |
09h12
Voici le rapport de police pour un étrange cas survenu à Rivière-du-Loup dans les années 1940:
« Le dimanche 7 courant, un appel est logé au poste pour signaler la disparition de Marguerite D., 22 ans. Ses voisins de l’immeuble sis au numéro 1313 de la rue Lafontaine s’inquiétaient de ne plus l’avoir vue depuis quelques jours, et les religieuses de l’Hôpital St-Joseph, où elle travaillait comme fille de ménage, avaient envoyé une novice pour s’informer, mais elle a trouvé porte close et personne n’a répondu quand elle a frappé à plusieurs reprises.
Trois agents se sont déplacés au 1313, qui se trouve être une bâtisse de quatre étages, la jeune Marguerite habitant une chambre meublée au quatrième étage. La concierge a débarré la serrure, mais la porte était retenue de l’intérieur par un gros verrou.
Les agents ont été obligés d’enfoncer la porte avec beaucoup d’efforts, après quoi ils ont fait une macabre découverte : le corps de la jeune Marguerite, visiblement morte depuis une couple de jours, pendait au bout d’une corde attachée au plafonnier. Elle était toute habillée et portait des bottines bien lacées. Entre ses pieds et le plancher, il y avait bien un espace d’une douzaine de pouces, mais autour d’elle aucun objet sur lequel elle aurait pu monter avant de se jeter dans le vide. La chambre était parfaitement rangée, le plancher venait d’être lavé, il semblait ne rien manquer du peu qui avait appartenu à la pauvre Marguerite.
Les agents ont soigneusement fouillé la chambre : la seule fenêtre était solidement bloquée par en-dedans, et de toute façon elle était au quatrième étage et personne n’aurait pu sauter de là sans se casser les reins. »
Meurtre? Suicide? La police a eu beau chercher, interroger pratiquement toute la ville, on n’a jamais résolu ce mystère. Vous, saurez-vous trouver ce qui s’est passé? Au besoin, je vous fournirai quelques indices dans le courant de la semaine…
« Le dimanche 7 courant, un appel est logé au poste pour signaler la disparition de Marguerite D., 22 ans. Ses voisins de l’immeuble sis au numéro 1313 de la rue Lafontaine s’inquiétaient de ne plus l’avoir vue depuis quelques jours, et les religieuses de l’Hôpital St-Joseph, où elle travaillait comme fille de ménage, avaient envoyé une novice pour s’informer, mais elle a trouvé porte close et personne n’a répondu quand elle a frappé à plusieurs reprises.
Trois agents se sont déplacés au 1313, qui se trouve être une bâtisse de quatre étages, la jeune Marguerite habitant une chambre meublée au quatrième étage. La concierge a débarré la serrure, mais la porte était retenue de l’intérieur par un gros verrou.
Les agents ont été obligés d’enfoncer la porte avec beaucoup d’efforts, après quoi ils ont fait une macabre découverte : le corps de la jeune Marguerite, visiblement morte depuis une couple de jours, pendait au bout d’une corde attachée au plafonnier. Elle était toute habillée et portait des bottines bien lacées. Entre ses pieds et le plancher, il y avait bien un espace d’une douzaine de pouces, mais autour d’elle aucun objet sur lequel elle aurait pu monter avant de se jeter dans le vide. La chambre était parfaitement rangée, le plancher venait d’être lavé, il semblait ne rien manquer du peu qui avait appartenu à la pauvre Marguerite.
Les agents ont soigneusement fouillé la chambre : la seule fenêtre était solidement bloquée par en-dedans, et de toute façon elle était au quatrième étage et personne n’aurait pu sauter de là sans se casser les reins. »
Meurtre? Suicide? La police a eu beau chercher, interroger pratiquement toute la ville, on n’a jamais résolu ce mystère. Vous, saurez-vous trouver ce qui s’est passé? Au besoin, je vous fournirai quelques indices dans le courant de la semaine…
Commentaires
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Ou bien, il y aurait un passage secret dans la pièce.
Je ne vous demanderai pas le résultat de l’autopsie ni si l’enquête a conclu que le corps a été déplacé (pas tout de suite...), mais je serais pas mal curieuse de connaître la longueur totale de la corde qui pend au plafonnier par exemple, si c’est possible bien sûr.
C'est sûr qu'elle n'a pas été vue depuis quelques jours puisqu'elle est morte depuis quelques jours. En quoi cela peut-il nous aider?
Ceci dit, puisqu'on n'a "jamais résolu ce mystère", je ne sais pas si ça va changer aujourd'hui...
Vite, faites appel à NCIS Rivière-du-Loup ! ;)
Mais de toute façon, ça ne règle pas le cas des vêtements qui ne sont pas souillés (on sait probablement tous ce qu'une mort par pendaison donne comme résultat) ni de l'odeur que les "voisins du 1313" et non "les voisins de la chambre de la demoiselle", n'ont pas sentie malgré sa mort depuis "une couple de jours"... J'ai encore du mal à croire à la thèse du suicide...
La seule chose dont je suis certaine, c'est que ce n'est pas une mort accidentelle!!! M. Levesque, j'imagine qu'avec ce que Sarah et Vincent ont donné comme indices, on ne peut pas en attendre de votre part?
Des fois je me demande si c'est moi l'écrivain, ou bien vous autres... Au fait, quand je vous soumets des énigmes, mon rôle est bien plus celui d'un animateur, comme lorsque j'anime des ateliers de création littéraire. Et j'adore ça!
Alors je vous en prie, continuez à chercher, à imaginer, à soumettre des hypothèses!
Qu'est-ce que le professeur, Vincent et Sarah en disent? Pitié, dites-moi que c'est bien ça... ce serait tellement plausible (il me semble...)
Ouais..., il est vrai que les policiers n'auraient pas eu à défoncer la porte, la chaîne aurait sauté avant! Hum......... OK debord... Mauzus que j'aimerais ça être comme vous, Vincent et Paul...
Mais je ne suis toujours pas la thèse du suicide. Le fait qu'elle et ses vêtements étaient propres ne colle pas au résultat d'un suicide par pendaison, je n'en démords pas (mais j'en paierai probablement le prix, je gagerais là-dessus)... Je crois toujours au meurtre, bien que je ne puisse pas du tout expliquer comment le meurtrier aurait pu quitter la chambre de Marguerite.
Ce qu'elle aurait pu avoir ses ses pieds si elle s'est suicidée, c'est très lourd et également difficile pour la jeune femme à apporter au 4e étage. On ne sait pas si c'est en hiver ou non. Elle vivait en plein centre-ville de RDL, pas près d'un cours d'eau. Elle vivait dans une chambre très peu meublée, et dans ces années-là, les électroménagers n'étaient pas ce qu'ils sont aujourd'hui et n'étaient même pas présents dans toutes les maisons, surtout pas celui qui aurait pu contenir ce qu'elle aurait pu avoir sous les pieds...
Bref, même si je crois avoir trouvé ce qu'elle aurait pu avoir sous les pieds, ça ne colle pas plus!!! Et là, je ne parle même pas de l'indice de Sarah à l'effet qu'"Elle n’a pas été vue depuis quelques jours". ...
Zut, j'aurais fait une bien piètre policière.........
Je pense que ta nuit a vraiment porté conseil pour le principal en tout cas.
"le corps de la jeune Marguerite, visiblement morte depuis une couple de jours, pendait au bout d’une corde attachée au plafonnier. Elle était toute habillée et portait des bottines bien lacées. Entre ses pieds et le plancher, il y avait bien un espace d’une douzaine de pouces (un gros cube de glace, d'accord, c'est possible mais oh! combien difficile dans ce temps là...), mais autour d’elle aucun objet sur lequel elle aurait pu monter avant de se jeter dans le vide. La chambre était parfaitement rangée (pas sûre du tout qu'elle aurait fait du ménage avant de se pendre!), le plancher venait d’être lavé, il semblait ne rien manquer du peu qui avait appartenu à la pauvre Marguerite"
Je sais que je suis fort probablement totalement dans le champ mais je ne vois vraiment pas, ce n'est pas logique du tout! OK pour qu'elle ait pris le temps de s'habiller, ça je vis avec ça, c'est o.k. Ils semblerait qu'ils mettent souvent des vêtements propres avant de commettre l'irréparable, qu'ils prennent le temps de se préparer, de se doucher, de se raser, etc.... Mais pourquoi tout serait rangé, pourquoi elle ne serait pas souillée????????
...
Bon o.k., le rapport policier ne dit pas si elle est ou non souillée, ça dit juste qu'elle est habillée et bien chaussée! Mais si elle avait été souillée, les policiers n'auraient pas cru au meurtre, il aurait été clair que c'était un suicide... un élément ne colle pas dans tout ça... ils ont eu des doutes!!! Ils ne savent pas si c'est un suicide ou un meurtre... Je sais que je me répète mais je ne peux vraiment pas adhérer à la thèse du suicide, j'en suis vraiment incapable.
La glace, peut-être le meurtrier l'a-t-il montée lui-même pour faire croire au suicide, peut-être qu'il s'est sauvé par le plafond? Elle restait au 4e étage d'un immeuble de 4 étages, peut-être que l'entrée du grenier ou du toit était dans sa chambre.
En plus, elle était accrochée à un plafonnier. A moins que la jeune femme ne pèse que 100 livres mouillées, serait-il resté accroché au plafond, pendant plusieurs jours, si elle s'y était accrochée pour se suicider? Ce n'est pas solide, des plafonniers... et même à 100 livres de fille alors imaginez si elle était plus costaude ... en plus, l'instinct de survie étant ce qu'il est, elle aurait dû se débattre et là, il aurait dû décrocher, il n'aurait pas tenu si longtemps, il me semble... A mon avis, elle avait dû être accrochée pendant un très court laps de temps pour qu'il reste au plafond. ...
Bref... j'espère juste que les pauvres policiers étaient comme Mme Thériault, Sarah ou Vincent et non comme moi... sinon, ils chercheraient encore aujourd'hui!
UN ENFANT SUR LE POINT DE VENIR AU MONDE
Au ciel,
un enfant,
sur le point de venir au monde,
demande à Dieu :
- On m'a dit que vous m'envoyez sur la terre demain,
mais comment est-ce que je vais vivre là étant si petit et sans
défense ?
Dieu répond :
- Parmi tous les anges,
j'en ai choisi un pour toi.
Ton ange t'attendra et prendra soin de toi.
L'enfant demande encore :
-Mais dites-moi,
ici au ciel,
je n'ai rien à faire que de chanter et rire pour être heureux…
Dieu dit :
- Ton ange chantera pour toi
et sourira aussi pour toi tous les jours.
Tu sentiras aussi l'amour de ton ange et tu seras très heureux.
L'enfant demande :
-Comment est-ce que je serai
capable de comprendre quand les gens
me parleront si je ne connais pas leur langage?
Dieu dit :
- Ton ange te dira les plus beaux
et plus tendres mots que tu n'entendras jamais et,
avec patience et attention,
ton ange te montrera à parler.
L'enfant :
-Et qu'est-ce que je ferai quand je voudrai vous parler ?
Dieu:
-Ton ange placera tes mains ensemble
et te montrera comment prier.
L'enfant :
-J'ai entendu dire que sur la Terre,
il y a des hommes méchants.
Qui me protègera ?
Dieu:
- Ton ange te défendra même au risque de sa propre vie.
L'enfant:
-Mais je vais être triste de ne plus vous voir !
Dieu:
- Ton ange te parlera de moi
et te montrera la façon de revenir à moi.
Et, je serai toujours là, à côté de toi…
À ce moment là,
c'était très calme au ciel,
mais des voix venant de la Terre
pouvaient être entendues et l'enfant demanda :
Dieu, si je dois partir maintenant,
s.v.p. dites-moi le nom de mon ange.
Dieu répondit :
- Son nom n'est pas important,
tu l'appelleras tout simplement maman…
Et pour ce qui est du mystère du 1313, je le redis, je n'en reviens pas de votre imagination! Je lis vos commentaires comme un livre de nouvelles policières...
Mais je ne dis rien de plus!
Lorsqu'on aura la réponse, comme je suis la seule à ne pas y croire, M. Levesque nous confirmera fort certainement que c'est moi qui se trompe, mais je l'assume...
Sauf que d'ici là, une autre chose me turlupine: dans les années '40, où la religion avait force de loi, où le suicide était un billet direct pour les Enfers, et en plus pour une jeune fille qui travaillait avec des religieuses, comment a-t-elle pu avoir le courage de se suicider, sachant qu'elle n'irait jamais au Paradis? La religion les menait par le bout du nez. Ceux qui se suicidaient dans ce temps-là faisaient en sorte que ça ne paraisse pas et là, c'est plus qu'apparent, c'est le moins qu'on puisse dire...
C'était un métier en 1940, livreur de glace. Elle avait juste à attendre que le monsieur lui en apporte un avec sa pince et dire quelle grosseur elle voulait.
Mon "ça va faire mal!" s'adressait à la future réaction d'Annie....;o)
Moi je pense selon toute logique, que pour que la jeune Marguerite décide de mettre fin à ses jours en 1940, elle devait avoir quelque chose de terrible à cacher et qu’elle ne voyait dans son cas aucune issue possible.
Donc, je pense qu’elle est tout simplement tombée enceinte du chauffeur de fournaise de l’hôpital St-Joseph, et que celui-ci ne voulant pas prendre ses responsabilités l’a tout simplement rejetée. La jeune Marguerite qui commençait déjà à apercevoir des rondeurs sur son petit ventre se rendait bien compte qu’elle ne pourrait plus cacher son état à la mère supérieure bien longtemps. Dans ce temps-là, c’était un scandale, les filles-mères étaient montrées du doigt et la mère supérieure dans son établissement si catholique ne pourrait faire autrement que de la congédier sur-le-champ. Elle savait qu'elle serait sans pitié d’autant plus que Marguerite avait remarqué que la mère supérieure elle aussi la vlimeuse, faisait toujours les yeux doux à son chauffeur de fournaise dès qu’elle l’apercevait. Se voyant déjà bafouée de tous, sans ressources, ne pouvant supporter le malheur dans lequel elle se trouvait, elle décida d’en finir.
La solution a été trouvée par plusieurs en plusieurs étapes. Il s'agit d'un suicide (mais je comprends qu'Annie ait pu penser à un meurtre...), puisqu'il n'était visiblement pas possible qu'un éventuel meurtrier se soit échappé de la chambre close.
Nous sommes en 1940, et cette situation dans le temps est importante pour expliquer à la fois le motif et le "modus operandi" du suicide. En ces années-là, il n'y avait pas de réfrigérateurs, mais des glacières. Un glacier venait à intervalles réguliers apporter un gros bloc de glace (qui pouvait facilement avoir 12 pouces carrés, et même pas mal plus). Marguerite est montée sur un bloc de glace récemment livré puis... comme Ghislain l'a expliqué plus haut. La glace fondue a laissé croire que le plancher, encore humide après une couple de jours, était fraîchement lavé. D'autre part, en 1940, peu d'édifices avaient le chauffage central... ce qui explique l'absence de grande puanteur après seulement deux jours. Autre élément que M. Thériault a bien deviné: l'autopsie a révélé que Marguerite était enceinte. De qui? Annie et M. Thériault ont des hypothèses qui en valent bien d'autres!
Pour le reste, je dirai seulement ceci: ce commentaire que j'écris est le 50e... soit un record pour mon blogue, je pense! Merci à tous ceux qui me lisent et qui participent avec tant d'imagination et de talent à mes efforts pour apporter un peu de rire, d'émotion et de mystère dans les pages d'Info-Dimanche.com
J'espère que vous continuerez non seulement à me lire, mais à réagir, et j'espère que d'autres se joindront à vous!
Tiens, en attendant jeudi: je connais deux mots français qui sont composés de 8 lettres chacun. Mais si on leur en enlève 3, on obtient 12 à chaque fois. De quels mots s'agit-il?
Mme Thériault, je vous le concède! Ayoye, c'est vraiment douloureux... Bien non, c'est une blague, c'est de bonne guerre, depuis le début que vous tentez de me mettre en garde à l'effet qu'il s'agit d'un suicide, que je suis dans le champ (et le pire, je savais que vous aviez, tous, raison). Merci de votre patience mais... snif, snif... (soupir)... un jour...
Je n'essaierai même pas (enfin, si j'y résiste jusqu'à jeudi!) de solutionner la nouvelle énigme. Je vais tenter de reposer mon pauvre vieux cerveau, qui s'est beaucoup fatigué à se poser tant de questions (pour rien, on le sait maintenant!!!). De toute façon, c'est dans les cordes de Vincent et de Paul, qui sont des rapides à des questions comme ça.
Mais M. Levesque, si vous avez encore une énigme jeudi, je serai d'attaque! Un jour, je vaincrai (avec l'aide des autres, ça va de soi!). Bonne semaine.
Mais je ne la dis pas pour vous laisser la chance de la trouver, comme vous le faites souvent!!!
Dormez là-dessus...
Un dernier commentaire. Pauvre petite Marguerite. Elle devait partir tout en haut de la rue Lafontaine jusqu’à l’hôpital St-Joseph à pied pour aller travailler chaque jour. Déjà là, c’était un bon petit bout de chemin, le 1313…. C’était une bonne marche, elle devait arriver essoufflée sus la job…. Avec ses modestes gages, elle loue une chambre meublée en ville et au moment où elle décide de mettre fin à ses jours, elle n’a pas de tabouret, ni table de lit, pas non plus de ti-banc, pas même une pauvre petite chaise pour monter dessus pour parvenir à se lancer dans le vide. Elle doit à ce moment-là, pour parvenir à ses fins, attendre le livreur de glace! Je comprends qu’elle était déprimée….. ;o)
@Annie, moi j'ai le cerveau lent... Peut-être pour ça que je suis toujours dans les nuages....
@Yoann: Cerveau lent? En tout cas fort sur les jeux de mots...
Oui, je l'avoue, je suis atteint de "FrançoisPérussite" aiguë, je ne pense qu'en jeux de mots et calembours !
http://blogue.infodimanche.com/aujourlejour/category/le-grand-dadais/
L'important, c'est le plaisir que ça procure de s'arracher les cheveux! ;o)
@M. Levesque: je dois dire que ça avait l'air assez hot mais j'imagine sans problème le travail que ça a dû demander de faire cette histoire. Une chance que je n'étais pas là l'été passé, ouf! Je pense que j'aurais passé la moitié de mes nuits de vacances à tenter de trouver les réponses au lieu de me reposer.