

Le 26 octobre 2016
|
infodimanche
ACTUALITÉ
12
ÉDITEUR : Hugo Levasseur
DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :
Martin Morissette
ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé
DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin
JOURNALISTES :
Mario Pelletier, rédacteur en chef
Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin
Hugues Albert • Cathy Gagnon • Marc Larouche
COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :
Patrice Picard
CORRECTEUR : Hugo Levasseur
CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :
Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté
Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé
SECRÉTARIAT :
Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste
Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes
PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :
Marie Eve Dubé
GRAPHISTES :
Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche
Julie Aubut, coordonnatrice
infodimanche.comJo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial
Denise Beaulieu • Julie Migneault • Véronique
Sénéchal
IMPRESSION :
TC Imprimeries Transcontinental / Transmag
DISTRIBUTION :
Distributions F. Levasseur
JOURNAL HEBDOMADAIRE
PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :
Les Éditions Info Dimanche Inc.
72, rue Fraser
Rivière-du-Loup, G5R 1C6
Téléphone : 418 862-1911
Télécopieur : 418 862-6165
Site :
www.infodimanche.comCourriel informations :
[email protected]Courriel journalistes :
[email protected]Courriel administration :
[email protected]Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.
DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
T
I
R
A
G
E
C
E
R
T
I
F
I
É
H
E
B
D
O
S
Q
U
É
B
E
C
I
N
C
.
31 420 copies
Au cours du dernier mois, ce journal a publié trois
opinions que je leur avais fait parvenir en regard
du projet du Carrefour maritime à la Pointe. Pour
ceux et celles qui ne les ont pas lues, mon propos
interpelait nos élus, leur projet éludant (selon moi)
la question de la pollution engendrée par le dra-
gage récurrent du fleuve pour les besoins du tra-
versier et la possibilité que l’espace occupé par la
marina soit également dragué.
Je demandais particulièrement à nos élus de
travailler au transfert des activités maritimes de
Rivière-du-Loup vers Gros Cacouna, soulignant
qu’un tel transfert ne pouvait se concrétiser qu’à
travers une fusion de Rivière-du-Loup avec
Cacouna. À la suite de la parution de ces trois opi-
nions, j’ai décidé d’aller à une séance du conseil
municipal pour questionner directement nos élus,
ma participation citoyenne à la vie municipale! J’ai
été accueilli chaleureusement par M. le maire,
Gaétan Gamache. Il savait pertinemment pourquoi
j’étais présent. À la période des questions, je me
suis présenté au lutrin et voilà…
M. Gamache est celui qui répond aux questions
des citoyens, et c’est bien correct, c’est le maire. Je
m’attendais à être écouté et répondu avec empa-
thie... M. le maire avait fourbi ses réponses. J’ai
introduit mon sujet et M. Gamache a commencé à
me répondre. Il était, comment dirais-je, tendu, sur
la défensive. Quand j’ai parlé des vases draguées,
il a souligné sèchement que je n’étais pas biolo-
giste, comme pour me dire tu n’y connais rien. À
ma question à savoir si des tractations de fusion
étaient en cours avec la Municipalité de Cacouna,
il a été clair, il n’y en a pas du tout, un point c’est
tout. J’ai vite compris que mon intervention était
dérangeante. La Ville était trop avancée dans ce
projet pour le remettre en question, il ne s’agit que
de 14 millions $!
M. Gamache a pris le contrôle du micro. Quand
il a commencé à dire : avez-vous une autre ques-
tion? J’ai su qu’il m’avait assez entendu, mon
temps au micro était compté! Autour de la table
tous les élus semblaient d’accord avec M. le maire.
Avant que je ne quitte, le conseiller Steve Drapeau
a souligné que ce projet allait être soumis à des
vérifications environnementales, pour mettre un
peu de baume sur mon air déconfit.
Je n’allais là que pour avoir des réponses fran-
ches, sans tension et animosité. Sincèrement, la
participation citoyenne aux séances du conseil, on
ne m’y reprendra pas.
Martin LeBlond
Participation citoyenne aux séances du conseil municipal...
«Ils m’ont privé de sa tendresse et de son amour.
Ils l’ont privée de me voir rire, jouer, et devenir un
homme. Tout ça à cause d’un vieux grimoire qui
raconte des sornettes d’il y a vingt siècles, à une
époque où on croyait la terre plate, les étoiles
suspendues à un plafond qu’on appelait le ciel ou
encore le paradis, où le soleil tournait autour de
la terre, et où les anges se tenaient assis sur les
nuages.
L’être humain a beaucoup évolué depuis ce
temps d’ignorance où la magie et la peur du sur-
naturel menaient le monde, et qu’on s’inventait
des histoires pour se rassurer. Aujourd’hui, on va
au dessus des nuages, on sait de quoi est consti-
tué le ciel, on l’a exploré sans jamais y découvrir
ce fameux paradis.
On sait même que l’homme est un amalgame
électrochimique d’atomes dont l’assemblage est
fragile et éphémère si on considère l’espace
temps, mais dont on connait les rouages,
qu’on peut même modifier, grâce aux progrès
de la médecine. On sait donc que les humains
sont tous faits de la même matière, et
donc que les morceaux sont interchangeables, y
compris le sang, et hormis ce qu’ils appellent
l’âme.
On va sans doute m’envoyer dans des écoles
publiques, financées par les impôts, où on me
fera perdre mon temps à étudier ces soit-disan-
tes sciences qu’on appelle les religions. Mais
elles sont contradictoires, non prouvées et trop
nombreuses. Il y a sur cette petite planète une
multitude d’ethnies qui revendiquent chacune
avoir été créées par des dieux différents.
Pourtant, avec les progrès de la science dans le
domaine du génome humain, nous serions tous
frères ! Elle est où l’erreur? Les dieux se seraient-
ils copié les uns sur les autres ?
Pourquoi nos états ne s’en tiennent-ils pas à
enseigner des matières vérifiables et réelles,
dont les résultats sont concrets, et se dissocier
de la sorcellerie de ces gourous dangereux? Je
considère que c’est la faiblesse et l’inaction de
ceux que mes parents ont élus, et qui perpétuent
la prévalence de ces croyances sur le monde des
connaissances, qui m’ont enlevé celle auprès de
qui j’aurais aimé grandir.»
Voilà ce que je dirais si j’étais le fils de cette
jeune mère, morte à cause de règles religieuses
inhumaines et illogiques.
Gilbert Blachon
Rivière-du-Loup
Morte à cause de règles religieuses
«En rapprochant nos experts à ceux de la
Société d’aide au développement des collectivi-
tés (SADC), nous pourrons mieux positionner nos
forces sur le terrain et ainsi accélérer la crois-
sance de nos clients. Le nombre grandissant de
PME et le dynamisme du secteur manufacturier à
Rivière-du-Loup font de la ville un choix naturel
pour consolider la présence de la BDC», a déclaré
François Séguin, directeur, centre d’affaires.
À partir de son bureau en sol louperivois, la
BDC sert la clientèle des MRC de Kamouraska, de
Rivière-du-Loup, du Témiscouata et des Basques.
BDC est la seule banque qui se consacre unique-
ment aux entrepreneurs. Sa mission consiste à
soutenir l’entrepreneuriat canadien, plus particu-
lièrement les petites et moyennes entreprises.
«Nous sommes fiers de pouvoir compter
depuis plusieurs années sur BDC dans nos activi-
tés de développement des collectivités», a souli-
gné Gilles Goulet, directeur général de la SADC
de la MRC de Rivière-du-Loup. «Cette nouvelle
proximité nous permettra de servir encore mieux
nos clientèles et d’offrir aux entreprises d’ici
davantage de moyens pour soutenir leur crois-
sance.»
La SADC de la MRC de Rivière-du-Loup a
déménagé ses bureaux au deuxième étage du
Centre commercial Rivière-du-Loup le 1er sep-
tembre dernier. Plus d’espace, des locaux mieux
appropriés et un nouvel emplacement central
offrant davantage de visibilité, voilà les motifs
invoqués pour ce déménagement.
Rappelons que le 29 juin dernier, quatre orga-
nismes offrant des services en employabilité ont
ouvert leurs bureaux au premier étage du Centre
commercial Rivière-du-Loup pour former le gui-
chet unique Univers Emploi. Il s’agit de l’entre-
prise d’entrainement Bioglobe, du Carrefour jeu-
nesse-emploi (CJE) Rivière-du-Loup / Les
Basques, du Club emploi-carrière et du Service
externe de main-d’œuvre (SEMO). On parle d’un
regroupement physique de ces organismes afin
de réaliser des économies.
Au tour de la BDC de choisir le Centre commercial
Les premier et deuxième étages du Centre commercial Rivière-du-Loup ont accueilli six organismes
au cours des derniers mois.
PHOTO : MARIO PELLETIER
•
[email protected]MARIO PELLETIER
Depuis la fin du mois de juin dernier, plu-
sieurs organismes ont choisi d’installer
leurs bureaux au Centre commercial
Rivière-du-Loup. C’est maintenant au tour
de la Banque de développement du
Canada (BDC) de rejoindre la SADC de la
MRC de Rivière-du-Loup au deuxième
étage du bâtiment.
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.