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Le 26 octobre 2016
CULTUREL
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Mieux encore, ces jeunes musiciens issus du
programme musical auront l’opportunité de se
produire devant un parquet au sein duquel se
retrouveront deux ministres du gouvernement
Couillard et qui se déroulera dans le cadre de la
remise des Prix reconnaissance Essor.
Déjà en mars dernier, 12 élèves de l’École Joly
formant l’ensemble «Guit 72» avaient rejoint sur
les planches du Centre culturel Berger le groupe
«Collectif9». Un pari audacieux que venait de
remporter Mme Jalbert avec le projet la Voie
Musicale et qui n’est pas passé inaperçu.
Le projet a donc remporté le volet régional du
Prix de reconnaissance Essor. Mieux encore, il
est aussi finaliste pour le volet national. Les Prix
de reconnaissance Essor soulignent l’excellence
de projets pédagogiques à caractère artistique et
culturel réalisés à l’école et visant la valorisation
et la reconnaissance des enseignants.
RÉACTION
Pour la dynamique enseignante, la surprise
est totale. «C’est un immense honneur. Je ne m’y
attendais pas, alors d’y être avec neuf élèves, d’y
performer, c’est une belle surprise. On est un peu
sous le choc. Les jeunes ne le réalisent pas
encore», nous a mentionné Sophie Jalbert.
La cérémonie dans laquelle performeront les
neuf élèves se déroulera devant les ministres
Sébastien Proulx et Luc Fortin. Les jeunes musi-
ciens se produiront en début de cérémonie. Les
élèves qui seront présents sont : Malorie Aubut,
Roxanne Bouchard, Kim Després, Marianne
Drouin, Laurence Dubé, Alexis Mayer, Alyssa
Ouellet, Héloïse de la Sablonnière, et Dylan Viel
Deschamps.
De l’école primaire au Musée des Beaux-Arts de Québec
PRIX DE RECONNAISSANCE ESSOR
Guit 72 en mars dernier.
PHOTO : FRANÇOIS DROUIN
•
[email protected]FRANÇOIS DROUIN
Il y a de la fébrilité dans l’air à l’école Joly,
plus particulièrement du côté de la Voie
Musicale, un projet mis sur pied par l’ensei-
gnante Sophie Jalbert qui, décidément,
n’en finit plus de s’attirer des éloges et qui
propulsera neuf élèves au Pavillon
Lassonde du Musée des Beaux-Arts de
Québec le vendredi 2 décembre.
Plongé dans l’univers sportif et scolaire de
Tim, un jeune de 15 ans, le spectateur assiste à
son parcours, une histoire de dépassement de soi
et de rivalité authentique. 1:54, c’est le chrono de
la course de 800 mètres qui permettra à Tim de
battre Jeff, son bourreau et intimidateur depuis
quatre ans. L’athlétisme s’impose au personnage
principal comme une solution au problème d’inti-
midation qu’il subit depuis trop longtemps.
«Mon but avec ce film était de faire réagir et
de faire vivre des émotions au public. J’ai eu de
belles discussions à la suite des projections, elles
passent bien», raconte Yan England.
Il insiste, son film n’est pas une histoire vécue,
ni un documentaire, mais plutôt un thriller psy-
chologique. Les athlètes du club d’athlétisme Les
Vaillants ont par ailleurs contribué en tant que
figurants dans 1:54. Afin d’ajouter du réalisme,
certaines scènes ont été tournées dans une école
secondaire, avec les vrais élèves en tant que figu-
rants.
«Le secondaire, c’est une microsociété à
laquelle les parents et même les enseignants
n’ont pas complètement accès. Je voulais rentrer
dans cet univers et tourner de la manière la plus
vraie possible, en me collant cette réalité», expli-
que Yan England. Il souhaite également discuter
avec son public, afin d’avoir un réel retour et des
réactions sur son œuvre. Elle saura sans doute
bousculer quelques idées préconçues. Sans être
moralisateur, le film traite d’une réalité difficile,
d’un point de vue authentique. Il est projeté tous
les jours au cinéma Princesse de Rivière-du-Loup.
Yan England à Rivière-du-Loup pour son film 1:54
PHOTO :
154-LEFILM.COM•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
Sorti le 13 octobre, le nouveau long-
métrage 1:54 signé Yan England ne man-
que pas de faire réagir. Le réalisateur était
présent lors de la projection du 23 octobre
au cinéma Princesse de Rivière-
du-Loup.
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