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Le 9 novembre 2016
CULTUREL
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L’écriture de petit livre, d’à peine 60 pages,
aura été un processus ardu. «Ça a été long!,
confirme l’auteur. C’est un drôle de livre, très
différent de mes précédents. Je suis incapable
de le qualifier, il y a de tout dedans. Il est en
gestation depuis six ou sept ans», raconte-t-il.
Richard Levesque admet avoir hésité à le
publier, trouvant son ouvrage trop… frêle. Mais
c’est à la recommandation et l’insistance d’amis
à qui il a fait lire son manuscrit, qu’il s’est fina-
lement engagé sur la voie de l’édition.
«On m’a dit que ce n’était pas mon écriture
habituelle. Que c’était nouveau, surprenant et
que ça n’avait pas à être plus long. C’est un livre
qu’on peut lire d’une traite, mais auquel on
reviendra pour un passage.» C’est un livre aussi,
qu’il partage avec ce brin de malice qui le carac-
térise si bien, ce clin d’œil littéraire, comme une
bouteille à la mer, comme un livre à attraper.
LA NUIT
Et la nuit, sous le regard de Richard Levesque
devient réflexion, elle se transforme aussi, en un
vol d’outardes, tantôt une histoire, tantôt un
poème, qu’on lit comme si l’on regardait un
tableau de velours qui s’animerait soudainement
au gré d’un verbe comme le vent soufflant une
feuille d’automne.
Le livre propose 52 courts textes, qui se déro-
bent entre les pages de papier blanc comme les
semaines sur un calendrier nous roulant trop
rapidement entre les doigts. Sous les saisons se
dépose la nuit, à raison de treize textes par cycle.
Un chiffre qui n’est pas anodin pour l’auteur.
Treize (suivi d’Ophélia), publié en 1965, est le pre-
mier recueil de poésie de
Richard Levesque. Treize
aussi pour les chandelles
de Musset, auteur des
Nuits.
LANCEMENT
D’entrée
de
jeu,
l’auteur nous pose la ques-
tion, «(…) faut-il une raison
précise pour qu’un thème
s’impose à l’écrivain ?»
Vous pourrez écouter sa
réponse le 13 novembre à
14 h à la salle des contes
de
la
bibliothèque
Françoise Bédard, au 67,
rue du Rocher à Rivière-
du-Loup.
Pour ceux qui ne peu-
vent assister au lance-
ment, «La nuit» sera aussi
disponible à la Librairie J.A.
Boucher.
La nuit de Richard Levesque
La nuit.
PHOTO : FRANÇOIS DROUIN
Richard Levesque.
PHOTO : FRANÇOIS DROUIN
•
[email protected]FRANÇOIS DROUIN
Le 13 novembre prochain, à la bibliothè-
que François Bédard de Rivière-du-Loup,
Richard Levesque lancera son 13e - ou est-
ce son 15e - livre. Si l’auteur a perdu le
compte, il n’a pas perdu la plume...ni la
main.
«
La nuit
»
, c’est surtout son premier
livre depuis
«
Le Reliquaire
»
, publié en
2011.
La première présentation bas-laurentienne de
Muséomix se déroulera du 11 au 13 novembre à
Rivière-du-Loup. Au cours de ces trois jours, une
trentaine de participants réunis en cinq équipes
auront pour mission de réinventer la diffusion
des contenus du Musée du Bas-Saint-Laurent et
du Manoir seigneurial Fraser, à l’aide des techno-
logies numériques.
Pour l’occasion, le Cégep de Rivière-du-Loup
mettra à la disposition des participants une pano-
plie d’outils technologiques allant de l’impri-
mante 3D à la découpeuse laser.
Afin de stimuler la réflexion des participants
et les accompagner dans leur processus créatif,
cinq propulseurs seront présents à Muséomix
BSL. Ils sont des experts dans divers domaines
qui rencontreront les équipes tout au long de la
fin de semaine pour les inspirer, les conseiller ou
les orienter dans la concrétisation de leurs proto-
types. Il s’agit de Kim April, gestionnaire de pro-
jet chez Servlinks Communication, Mathieu
Barrette, propriétaire de Lorel Design, Joane
Bérubé, journaliste web à Radio-Canada
Gaspésie-Les Îles, Jean-François Malouin, prési-
dent fondateur de Momentum et Monique
Savoie, présidente fondatrice et directrice artisti-
que de la Société des arts technologiques.
Le public pourra visiter les installations du
Cégep de Rivière-du-Loup (FabLab, Dustroom,
Tech Shop) et voir les équipes à l’œuvre toute la
journée du vendredi, au dimanche de 9 h à 16 h,
départ à toutes les heures. À compter de 15 h le
dimanche 13 novembre, sera invité à découvrir et
tester les prototypes créés pour mettre en valeur
tant les collections que les espaces du Musée du
Bas-Saint-Laurent et du Manoir seigneurial
Fraser.
Les personnes qui souhaitent s’impliquer ou
être partenaires sont invitées à communiquer
avec Rachel Berthiaume, co-coordonnatrice de
l’évènement,
à
l’adresse
museo-
[email protected]ou au 418-551-1449, ou à rem-
plir le formulaire disponible sur le site web de
l’événement :
museomixbsl.org/benevoles.Muséomix BSL : le sprint commence
dans moins d’une semaine
PHOTO : DAVID GUIMONT
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