Le 11 janvier 2017
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
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Dernièrement, je fus sollicité pour fournir des
questions à un parti politique dont je fais partie,
nonchalamment. Ces questions devaient s’adres-
ser à des candidats à la chefferie de ce parti, voici
ma réponse.
En Amérique du Nord, les politiciens les plus
gradés ont une rétribution de 500 000 $. Les PDG
des grandes corporations touchent à partir de
quelques millions jusqu’à une vingtaine de mil-
lions annuellement. Les conseils d’administration
consentent à ceci sous prétexte d’attirer la com-
pétence. J’y vois plutôt l’idée de créer une situa-
tion où tous les dirigeants de grandes entreprises
peuvent emplir leurs poches «complicitement»
(mot inventé par l’auteur pour dire : de façon
complice). Aussi longtemps que ça durera, la poli-
tique sera un ramassis de gens à inclinaisons cro-
ches et de profiteurs de caisses électorales,
exemple : Jean Charest et Mario Dumont à l’épo-
que de leurs chefferies. Dans la politique, il se
trouve des hommes de bien, dont Mario Dumont
fait partie, qui succombent et qui sont fort mal à
l’aise dans cet environnement où ces comporte-
ments font partie de la routine.
Voici mes questions :
1. Comme chef de votre parti, seriez-vous prêt à
lutter sans merci contre les paradis fiscaux?
2. Seriez-vous prêt à lutter sans merci contre les
dirigeants qui dilapident nos corporations en
s’octroyant des rétributions qui sont du vol? Ceci
est un fort mauvais exemple à leurs travailleurs et
aux gens du peuple qui ne peuvent jamais être
contents de leurs conditions.
3. Pour optimiser la compétence de nos diri-
geants et éradiquer le graissage de pattes de la
politique, seriez-vous d’accord de monter la rétri-
bution des hauts dirigeants politiques égale aux
PDG des banques et autres corporations impor-
tantes et à prendre des mesures nécessaires pour
garder ces gens au-dessus de tout soupçon?
Suite aux exemples donnés par la haute
société, nos gens en sont venus à penser que tout
est beau et bon comme aux derniers temps des
empires grecs et romains, emportés par la cor-
ruption et les dettes.
Jean-Paul Gagnon
Trois-Pistoles
Comment attirer la compétence en politique ?
Une dame de 91 ans a été sauvée d’une situation
qui aurait pu très mal tourner, dans la matinée du
6 janvier, grâce au programme d’appels de sécu-
rité à domicile PAIR, offert gratuitement par le
Centre d’action bénévole des Seigneuries.
La dame de l’Isle-Verte, qui vit seule et qui
éprouve d’importants problèmes de santé, a été
victime d’un malaise le jeudi 5 janvier en soirée.
Elle a chuté au sol dans sa cuisine et était incapa-
ble de se relever. En détresse, elle a réussi à se
trainer jusqu’au salon et y a passé la nuit, sans
jamais avoir la capacité de se relever ou d’appe-
ler des secours.
Heureusement, elle savait qu’elle recevrait
son appel de programme PAIR le matin à 9 h 30.
À l’heure prévue, le premier appel a été logé par
la centrale opérée par le Centre d’action béné-
vole des Seigneuries à Rivière-du-Loup. Comme
la dame n’a pas été en mesure de répondre, deux
autres appels ont été logés à des intervalles de 10
minutes.
«Après trois tentatives, une alerte est déclen-
chée», explique le directeur général du Centre
d’action bénévole, Marc Fraser. «Un signal
sonore retentit dans nos bureaux et un rapport
d’alerte s’imprime automatiquement. Nous avons
une liste de proches des abonnés, qui peuvent se
déplacer pour vérifier l’état de santé de la per-
sonne. Nous avons communiqué avec un de ces
répondants, un voisin qui possédait la clé. Il s’est
immédiatement rendu sur les lieux pour décou-
vrir la pauvre dame en détresse sur le sol», pour-
suit-il.
Les services ambulanciers ont été contactés
par le voisin et la dame a été hospitalisée au
CHRGP après une très longue nuit d’angoisse.
«Cet évènement illustre parfaitement l’utilité
du programme PAIR pour les personnes vulnéra-
bles de notre communauté», souligne Marc
Fraser. «Nous avons aussi ajouté un service de
rappel pour la prise de médicaments. Pour ce
volet, le système communique avec l’usager
autant de fois par jour qu’il est nécessaire, sans
toutefois déclencher d’alerte. Évidemment, rien
n’empêche une personne de s’inscrire aux deux
services, tout à fait gratuitement», conclut-il.
Pour s’inscrire ou pour abonner un proche aux
services gratuits du programme PAIR, il est possi-
ble de communiquer avec Nicole Sheink, au (418)
867-3130, poste 212.
Une vie sauvée grâce à PAIR Rivière-du-Loup
À la fin de l’année 2016, le parc Simard de Rivière-
Bleue a vu apparaitre une enseigne faisant la pro-
motion des activités et services de la municipa-
lité.
Cette enseigne est une construction artisa-
nale et originale témoignant de l’histoire particu-
lière de Rivière-Bleue en s’inspirant de l’époque
du bootlegging. Dessinée par Hélène Ouellet et
fabriquée par son frère Jean, un artisan forgeron,
elle s’agence aux enseignes du circuit des bancs
installés en 2015 et 2016. «Nous voulions une
enseigne unique et à notre image», mentionne le
maire Claude H. Pelletier.
L’enseigne, en plus de comprendre un affi-
cheur électronique qui pourra annoncer les activi-
tés à venir ou encore les promotions en cours des
entreprises, présente aussi quelques entreprises
de Rivière-Bleue. Pour afficher un message, sim-
plement communiquer avec Marie-Jo Cormier au
418 893-5559 poste 26 afin d’en connaitre les
modalités.
Cette enseigne sera donc un moyen supplé-
mentaire pour publiciser le dynamisme de
Rivière-Bleue.
Une enseigne à l’image
de Rivière-Bleue
L’enseigne installée dans le parc Simard.
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.