Le 1 mars 2017
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infodimanche
ACTUALITÉ
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Citoyens de Saint-Arsène, j’ai une honnête inten-
tion de vous expliquer la fierté des ancêtres qui
sont à l’origine de ce bâtiment qu’on nomme
O.T.J. (Centre des loisirs). Le regard sur ce bâti-
ment nous porte à croire à un dérapage de cette
structure par manque d’entretien.
Notre municipalité perd ses acquis petit à
petit : caisse populaire, centre de prévention pour
l’incendie et l’O.T.J., etc… Tout ce qu’on reproche
au Centre des loisirs selon le rapport de la MRC
de Rivière-du-Loup, c’est peu en comparant tous
les jugements faux que l’on véhicule. Ça ne justi-
fie pas une démolition. Vous pourrez le constater
vous-même en vous procurant les documents du
dit centre à la Municipalité de Saint-Arsène.
Notre Centre des loisirs a tout simplement besoin
de rénovations.
Le vécu de ce bâtiment nous rappelle
les réunions ancestrales de chaque famille de
Saint-Arsène pour les baptêmes, mariages,
loisirs, décès, remise de prix et médailles
et différents cours, etc. Je demande donc un
moment de réflexion avant de démolir ce bâti-
ment.
Pourquoi la Municipalité met autant de temps
et d’argent pour le parc Mailloux que la plupart
des citoyens ne connaissent pas? Devrait-on pas
rénover l’O.T.J. avec ce même montant d’argent?
Voici une solution, je tends la main à Mme
Bérubé pour former deux équipes. Mme Bérubé,
maire, avec son équipe de démolition pour enle-
ver le vieux revêtement extérieur. Je lui fournis :
bottes, casques et marteaux. La deuxième équipe
avec Jean-Claude pour la rénovation. Ensemble
tous, nous réaliserons un des plus beaux projets
dans la meilleure entente.
Pour terminer, j’explique les couts de ce petit
projet : l’équipe 1 avec pause-café et petits
gâteaux et les débris de démolition pour 5 000 $;
l’équipe 2 avec Jean-Claude à environ 600 $ par
fenêtre et revêtement extérieur au choix de 59
cents à deux dollars par pied carré. Je vous invite
tous à faire ce petit calcul loin des millions pour
la rénovation de ce bâtiment.
Jean-Claude Chouinard, Saint-Arsène
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
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31 420 copies
Je suis un père de famille de quatre enfants et ma
conjointe est infirmière depuis 20 ans. Elle fait
souvent des semaines de neuf jours consécutifs
et malgré cet horaire de fou, on lui impose des
heures supplémentaires. La restructuration du
ministre Barrette oblige les infirmières à se
déplacer pour compléter leur semaine de travail.
Donc, je ne vois plus ma femme. Elle se fait sou-
vent demander par ses patients «Dors-tu ici?».
Parfois, elle se rend au travail même malade
car elle ne veut pas obliger une autre infirmière à
se retrouver face à du temps supplémentaire
obligatoire. Elle se sent coupable. Elle songe des
fois à quitter sa profession en raison de l’aug-
mentation de la surcharge de travail et parce
qu’elle craint les risques d’erreurs médicales.
Quant à moi, je vois que tout ceci ouvre la
porte au privé. Mais si toutes les infirmières pas-
sionnées quittent leur métier, qui nous soignera
lorsque nous serons malades?
Guy Sénéchal, Rivière-du-Loup
Je ne vois plus ma femme
SOS citoyens de la municipalité de Saint-Arsène
Yoann Palacio, illustrateur
SATIRE DE PARTOUT
Selon ce dernier, la construction de murets de
béton afin de mieux définir les entrées des com-
merces est la seule avenue qui pourra être sup-
portée financièrement par la Fromagerie des
Basques et la Municipalité. L’embauche de signa-
leurs professionnels pour contrôler le flot de pié-
tons a également été évoquée pour améliorer la
situation. «Ça fait partie de la solution. Il y aura
aussi un petit travail à faire du côté de l’affichage
pour rediriger les gros véhicules», souligne M.
Leblond.
Selon Miryam Leclerc, porte-parole du minis-
tère des Transports du Québec, plusieurs options
sont toujours envisagées pour améliorer la
circulation dans ce secteur de la route 132,
malgré les prétentions du maire. «On a évoqué
entre autres l’installation de glissières de sécurité
en béton au centre de la chaussée pour empêcher
le virage à gauche, et mieux définir les entrées
et sorties des commerces.» La construction
d’un ilot central s’ajoute aux options de créer
une passerelle surélevée ou un passage sous-
terrain pour les piétons et l’ajout d’un feu de cir-
culation.
Le directeur général de la Municipalité de
Notre-Dame-des-Neiges,
Philippe
Massé,
souligne qu’elle ne prend pas part aux négocia-
tions. «C’est sûr que la situation sur la route 132
cause des inconvénients. On a des plaintes, tout
ce qu’on peut faire, c’est mettre de la pression
pour changer la configuration», explique
M. Massé.
Les échéanciers seront définis lorsqu’une
décision finale sera fixée sur la marche à suivre.
L’objectif est de commencer les travaux le plus
rapidement possible étant donné la demande
pour améliorer la situation dans le secteur.
Circulation
sur la route 132 :
la solution se fait attendre
•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
En vue de la prochaine saison touristique,
plusieurs options sont toujours envisagées
par le ministère des Transports du Québec
pour éviter les congestions sur la route 132
à Notre-Dame-des-Neiges. Le maire de la
Municipalité, André Leblond, déplore
qu’une seule solution proposée par le MTQ
soit à ses yeux «réalisable».
OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.