Le 18 octobre 2017
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infodimanche
ACTUALITÉ
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Le projet Maillon c’est une mobilisation
d’organismes et d’individus pour aider des per-
sonnes démunies de la MRC des Basques. Des
citoyens-maillons sont ainsi recrutés pour guider
des personnes qui vivent des périodes difficiles
et qui ne savent pas qui contacter pour obtenir de
l’aide. Les citoyens-maillons ne sont pas des
intervenants, c’est le chainon manquant entre la
personne et l’intervenant. Ils font preuve de soli-
darité, de confidentialité et d’absence de juge-
ment.
Mme Drouin, qui travaille deux jours par
semaine, a été engagée pour favoriser le déploie-
ment du projet Maillon dans la MRC des Basques.
«J’habite dans cette magnifique région des
Basques depuis 5 ans. Cette région m’a choisie et
vice-versa. Depuis mon arrivée, je me suis plon-
gée dans plusieurs projets éducatifs, culturels et
communautaires me donnant accès à des
réseaux divers de notre région et de chaque vil-
lage», a-t-elle mentionné.
Chantal Drouin relève ce nouveau défi avec
cœur, représentant justement le Maillon qui fait
une différence dans son milieu. «Parce qu’aucune
personne de notre région, jeune ou moins jeune,
ne devrait se retrouver si isolée et vulnérable
qu’elle n’a personne à qui demander de l’aide»,
a-t-elle souligné.
Mme Drouin définit le citoyen-maillon comme
une personne disponible et à l’écoute, qui peut
faire toute la différence dans la vie d’une per-
sonne en besoin. Vous avez le gout de devenir un
citoyen-maillon? N’hésitez pas à contacter
Chantal Drouin au 418-851-4068, poste 224 –
dans les locaux du Centre d’action bénévole - ou
par courriel à
[email protected].
Chantal Drouin recrute des Maillons dans les Basques
Chantal Drouin, nouvelle ressource pour le projet Maillon.
•
[email protected]MARIO PELLETIER
«Tricotons ensemble une région des
Basques chaleureuse, ouverte et solidaire»,
c’est en ces termes que Chantal Drouin,
nouvelle ressource pour le projet Maillon,
invite des personnes à joindre le mouve-
ment et devenir des agents actifs pour
créer un lien avec des gens plus démunis.
«Tout ce qui est en papier, nous l’avons», faisait
inscrire en gros caractères Maurice Rioux dans
les publicités vantant les produits de sa librairie-
papeterie du 94 rue Notre-Dame Ouest à Trois-
Pistoles dans les années 1960. «Tout ce qui se
rapporte à l’électronique et aux télécommunica-
tions et tout ce qui est en papier, nous l’avons»,
peut maintenant se targuer le propriétaire de la
maison Kadorama du 420 rue Jean-Rioux,
Francisco Bélanger. C’est que les deux institu-
tions n’en font plus qu’une seule, logeant à la
même enseigne rue Jean-Rioux.
Ce sont trois cents ans d’histoire qui s’entre-
coupent dans cette transaction commerciale frai-
chement conclue à Trois-Pistoles alors que le
détaillant en informatique et télécommunications
Kadorama se porte acquéreur de la Librairie
Euskara, vénérable institution du milieu connue
pendant plus de cent ans sous l’appellation de
Librairie Rioux.
Les férus d’histoire sont servis à souhait : les
origines de la maison Kadorama remontent à
1950, il y a 67 ans, alors que le commerce affichait
l’enseigne de 5-10-15 Plourde et avait pignon sur
rue au 403 rue Jean-Rioux, les origines de la
Librairie Rioux/Librairie Euskara remontent pour
leur part à 1884 pour une longévité de 133 ans et
l’emplacement qu’occupe aujourd’hui la maison
Kadorama est celui de l’ex-magasin Isidore
Labrie construit en 1918, il y a 99 ans. Histoire et
modernité convolent donc en justes noces au
plus grand bénéfice de la vitalité commerciale du
milieu.
Francisco Bélanger, la jeune quarantaine et
spécialiste en télécommunications, est seul au
gouvernail de la maison Kadorama depuis le 1er
septembre 2015. Sa décision de se porter acqué-
reur de la Librairie Rioux, devenue la Librairie
Euskara au tournant des années 2010 au moment
de son acquisition par Marlène St-Jean, «est en
lien direct avec la vision d’entreprise de
Kadorama : offrir un carrefour en mesure d’offrir
les technologies les plus à jour en plus de pouvoir
perpétuer la tradition et la renommée de Trois-
Pistoles dans le domaine du livre, de la papeterie
et des fournitures scolaires», nous résume M.
Bélanger.
Transaction commerciale à forte saveur historique à Trois-Pistoles
Kadorama devient donc un complexe
Technologie-Librairie unique en région.
C’est les 25 et 26 octobre prochains qu’aura
lieu, pour tous les élèves des écoles primaires
du Transcontinental, le Salon du livre 2017.
Dans le cadre de ces journées, les élèves, du
préscolaire 5 ans à la 6e année, auront le privi-
lège de rencontrer deux auteurs extraordinai-
res.
Les plus grands découvriront Alain M.
Bergeron, auteur prolifique à l’humour unique,
s’il en est. Quant aux plus jeunes élèves, on leur
propose l’univers de Katia Canciani où la sensi-
bilité et les valeurs humanistes sont largement
mises en scène pour les toucher et les émou-
voir. C’est pendant les journées scolaires que
ces ateliers seront offerts aux élèves. Ils profite-
ront de leur passage à la Salle Léon-Desjardins
pour, en plus de découvrir ces écrivains formi-
dables, sillonner le Salon du livre tenu, cette
année, par la librairie J.A. Boucher de Rivière-du-
Loup. Des centaines de livres à portée de leurs
mains et de leurs yeux, du bonheur assuré.
Pour que les parents et toute la communauté
profitent aussi de ces livres, vous êtes invités le
mercredi 25 octobre, de 15 h à 20 h, à la Salle
Léon-Desjardins de Pohénégamook. On vous
attend en grand nombre.
Le Salon du livre : une tradition
au Transcontinental
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Chronique municipale
Des
bouh
, mais pas de boum!
Un costume de zombie, ça fait peur aux petites sœurs et ça ne revient pas cher par caramel au
beurre ! Si les déguisements mortuaires sont efficaces pour faire pleurer les princesses à lulus,
ils le sont moins pour marcher prudemment dans la rue. Les revenants, aussi assoiffés de sucre
soient-ils, devraient s’assurer d’être bien visibles avant de sortir en même temps que la noirceur à
l’Halloween. De 16 h à 20 h, le 31 octobre, pompiers et autres services d’urgence sillonneront les
quartiers résidentiels pour rappeler aux automobilistes comme aux piétons masqués d’adopter un
comportement sécuritaire. Pas besoin de jouer les casse-cou pour faire le plein de casse-gueule…
Une bibliothèque comme je l’aime
Pour souligner la Semaine des bibliothèques publiques du Québec, la bibliothèque Françoise-
Bédard recevra de la grande visite. Marcia Pilote, auteure à succès et motivatrice (et blonde de
Gregory Charles dans
Chambres en ville
, pour les nostalgiques du téléroman), passera son samedi
prochain à la salle Bon-Pasteur pour donner sa conférence
La vie comme je l’aime
. De 10 h à
16 h, elle partagera les outils qui lui permettent de s’épanouir. Les intéressés doivent acheter leur
billet au comptoir du prêt d’ici vendredi. Les classiques de cette semaine de festivités seront aussi
renouvelés, comme la vente de livres à la livre les 20 et 21 octobre, l’amnistie des frais de retard
et l’expédition de cartes postales partout dans le monde, sur le bras de la biblio.
Es-tu sur la liste?
Pas la liste d’invitations du prochain souper «meurtre et mystère » de ton cousin Jeannot ni la
liste d’attente de ton dentiste pour une greffe de gencives… La liste électorale, pardi ! Au cours
des derniers jours, vous devriez tous avoir reçu un avis d’inscription par courrier. Si votre nom n’y
apparaît pas, vous ne pourrez pas voter aux élections municipales du 5 novembre. Il n’est toutefois
pas trop tard pour changer votre destinée et vous manifester à la Commission de révision, qui
siégera du 19 au 21 octobre, au 75, rue de l’Hôtel-de-Ville. Les heures d’ouverture et les conditions
pour s’ajouter à la liste se trouvent sur notre site web :
VilleRDL.ca.
Venez jouer dans les feuilles !
Vous avez des sacs remplis de feuilles mortes ? Et vous avez des enfants qui vous demandent tous
les soirs de plonger dedans ? Apportez les sacs et accompagnez les enfants au chalet des loisirs
du parc Cartier dimanche, à 15 h. Tout le monde est invité à venir sauter, nager, danser dans les
croustilles orangées. D’autres classiques automnaux, comme du chocolat chaud et la décoration de
citrouilles, sont au programme. La pluie froide d’octobre ? Ça, on pourrait s’en passer.