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Le 8 novembre 2017

ACTUALITÉ

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«J’ai été surpris par ce prix, car c’est une évalua-

tion à laquelle nous n’avions pas à nous inscrire.

Protégez-vous a pris les

bouteilles directement à

la Société des alcools du

Québec», a-t-il expliqué.

Son gin Thuya a donc

reçu une excellente

note, la meilleure à 91 %,

parmi 16 spiritueux tes-

tés. Trois dégustateurs

experts ont gouté 16

gins à l’aveugle, dont

13 québécois, vendus

entre 24 et 48 $. Les

quatre meilleurs sont

faits au Québec, ils ont

surclassé les grands

classiques

étrangers

Beefeater, Bombay Sapphire et Hendrick’s.

«Quand on envoie nos bouteilles pour un con-

cours, on s’assure du gout car il peut varier très

légèrement, surtout qu’on utilise des cultures à la

maison. De légères variations, ça fait partie du

gout artisanal», a expliqué M. Roy. Rappelons que

le gin Thuya a également gagné la médaille d’or au

San Francisco World Spirits Competition.

Cette année seulement, la distillerie Fils du Roy

a remporté 10 distinctions pour ses divers produits,

notamment l’or pour son absinthe La Courailleuse

à la «Berlin International Spirits Competition», puis

deux médailles d’argent à la «International Wine &

Spirits Competition» de Londres en aout 2017 pour

ce spiritueux et sa Grande Bagosse (vodka), ver-

sion Al Capone.

GROS PROJET

Jonathan Roy n’est pas emballé que par les prix

que reçoit la distillerie Fils du Roy. Lui et sa con-

jointe, Hélène Dumont, pourront suite à un change-

ment au niveau de la législation du Québec, vendre

leurs produits directement à leur lieu de produc-

tion. «Au début du printemps, nous allons com-

mencer la construction du bâtiment pour accueillir

les visiteurs qui pourront gouter et acheter nos pro-

duits à la distillerie. C’est un gros changement,

avec la boutique nous pourrons avoir plus de pro-

duits et les rendre disponibles plus rapidement.

Pour faire accepter un nouveau produit à la SAQ, ça

prend un an», a-t-il expliqué. D’ailleurs, il espère

qu’il recevra une bonne nouvelle pour son pastis

«La Grande Hermine», une boisson dont le début

de la démarche remonte à neuf mois.

Jonathan Roy ne travaille pas complètement en

terre inconnue puisque la distillerie Fils du Roy du

Nouveau-Brunswick, propriété de membres de sa

famille, a reçu l’autorisation de vendre ses produits

sur son lieu de production en 2012. «Cette année

au cours de la saison touristique, ils ont accueilli

entre 300 et 400 visiteurs par jour», a-t-il souligné.

Bien entendu il ne s’attend pas à un tel

engouement au début, mais cela lui permet

d’espérer de bons résultats. «Je pense que

notre production de 1 500 bouteilles par

mois pourrait doubler. Nous pourrions développer

des variétés en plus petites quantités, des produits

saisonniers du terroir, comme avec des petits

fruits ou du sirop d’érable», a-t-il conclu.

L’année 2018 pourrait donc permettre à Jonathan

Roy et Hélène Dumont de concrétiser un autre

rêve!

Une première place

pour la distillerie Fils du Roy

Jonathan Roy et Hélène Dumont, propriétaires de la distillerie Fils du Roy.

[email protected]

MARIO PELLETIER

On pourrait penser que Jonathan Roy,

copropriétaire de la distillerie Fils du Roy

de Saint-Arsène, n’est plus impressionné

quand il reçoit un prix pour ses spiritueux.

Et bien non, il est toujours emballé par ce

qui peut démontrer que son travail est

exceptionnel. Encore récemment, le maga-

zine Protégez-vous a décerné le premier

prix à son gin Thuya.

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MERCI!

Merci de votre confiance

pour ce troisième mandat!

Jacques Minville

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2017

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