Encore un Québécois sur trois a de grandes difficultés en lecture
Difficile d’accepter que le Québec détienne de telles statistiques. Mais pour les adultes faibles lecteurs, le problème est bien concret et les prive de compétences essentielles pour exercer leurs différents rôles sociaux.
Des adultes analphabètes vous dites ? Mais qui sont-ils ? Vous pensez uniquement aux ainés et aux immigrants : Détrompez-vous. La moitié a moins de 45 ans.
Comment expliquer qu’en 2016, le Québec détienne encore ce triste bilan. Pour répondre à cela, il faut d’abord comprendre et accepter qu’il s’agisse d’un problème social, qui va bien au-delà des difficultés personnelles de ces adultes.
En misant sur la promotion de la lecture et de l’écriture tout au long de la vie, en investissant dans des programmes de formation adaptés aux réels besoins des québécois et québécoises et surtout, en travaillant tous ensemble à la lutte à la pauvreté, il est possible d’espérer réduire le taux d’analphabétisme.
Depuis 25 ans ABC des Portages offre des formations de base aux adultes peu scolarisés. Dans le K.R.T.B., près de 18 000 adultes ont de faibles compétences en lecture et en écriture. De ce nombre, à peine 5% entreprennent une démarche de formation.
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