Saint-Arsène : le secteur des Framboisiers en développement
Pelles mécaniques, camions lourds, amoncèlements de sable… le chantier du secteur domiciliaire des Framboisiers de Saint-Arsène est officiellement ouvert. Dans quelques semaines, le quartier accueillera 21 nouveaux terrains résidentiels.
Situé perpendiculairement à la rue du Rocher, au centre de la municipalité, le nouveau développement aura nécessité un investissement approximatif de 800 000 $. Les terrains, qui sont la propriété de la municipalité jusqu’à la vente, seront aménagés aux abords d’une rue en forme de «U», afin de maximiser l’espace et d’éviter les culs-de-sac.
Les travaux ont débuté la semaine dernière et se poursuivront ainsi jusqu’en novembre. Éventuellement, sur la rue du Rocher, entre les deux deux voies d’accès à la rue des Framboisiers, on retrouvera aussi trois immeubles à logements.
«C’est un rêve. Après toutes ces années d’efforts, ça se réalise. Il y a beaucoup de demandes pour Saint-Arsène et on pourra enfin y répondre», la maire de la municipalité Claire Bérubé.
Notons que le secteur des Framboisiers peut offrir une possibilité de 29 terrains. Huit d’entre eux ne sont toutefois pas disponibles pour le moment. La municipalité tente toujours d’obtenir les droits auprès Commission de protection du territoire agricole du Québec. «Ces terrains seront desservis par la municipalité. On procèdera au dézonage dès que ce sera possible.»
RUE DES CÈDRES
En abordant le sujet du développement de la rue des Framboisiers, il est impossible d’ignorer le projet domiciliaire de la rue des Cèdres, dont il a été souvent question dans les derniers mois.
Selon Claire Bérubé, la municipalité procèdera à l’abattage des arbres, au déracinement des souches et à l’épandage de gravier «incessamment». Dans ce dossier, la municipalité souhaite avancer et ne souhaite plus regarder en arrière. «Nous avons tourné la page. Trop de temps et d’argent ont malheureusement été perdus dans cette histoire», regrette-t-elle.
CENTRE DES LOISIRS
Par ailleurs, la municipalité est toujours en attente d’une réponse du Fonds des petites municipalités concernant une possible aide financière. Dans ce cas, il s’agirait d’un financement municipal, provincial et fédéral en tiers. Cette demande a été faite tout de suite après un refus du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM).
«Le dossier va très bien. Il est pris en mains par les fonctionnaires, parce que nous avons eu des demandes d’information. On nous a dit d’attendre une réponse entre le 15 octobre et la fin novembre», a souligné Claire Bérubé.
En parallèle, un groupe de travail œuvre à revoir les anciens plans du centre. Selon la maire, c’est un projet évolutif et «on essaie de revoir si on ne peut pas s’améliorer et optimiser l’espace».
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