La FCM présente le cas de Lac-des-Aigles
La Fédération canadienne des municipalités (FCM) s’est portée à la défense des petites municipalités dans le dossier des logements sociaux. L’organisme présente d’ailleurs le cas de Lac-des-Aigles au Témiscouata pour illustrer certaines difficultés rencontrées.
Pour régler les problèmes de logements sociaux, la FCM demande au gouvernement du Canada d’établir immédiatement une réserve de 12,66 milliards de dollars à même le Fonds de l’infrastructure sociale de 20 milliards de dollars. La Fédération a publié L’avenir du logement au Canada, dans lequel elle énonce le plan qu’elle a conçu pour faire en sorte que tous les Canadiens aient accès à un logement sûr et abordable. Un locataire sur cinq peine à assurer sa subsistance parce qu’il consacre plus de la moitié de son revenu à ses frais de logement.
«Il faut protéger les logements sociaux actuels», soutient la FCM qui donne en exemple la situation vécue par les Habitations économiques de Lac-des-Aigles qui gèrent un petit ensemble de 10 logements pour personnes âgées (logements seulement sans services). Lac-des-Aigles compte 528 résidents. «Il s’agit du seul ensemble de logements abordables pour ainés de la municipalité. Un milieu de vie essentiel à cette communauté, qui risque de devenir invivable au cours des prochaines années», soutient la FCM.
La Fédération mentionne que «tant que l’entente d’exploitation de ce petit ensemble était en vigueur, chacun des 10 logements bénéficiait d’une subvention au loyer. En raison de la fin de son entente d’exploitation et parce qu’il n’était pas admissible aux nouveaux programmes annoncés par la SCHL, il a été admissible à un programme temporaire spécial établi par la Société d’habitation du Québec, qui a permis de prolonger les subventions au loyer pendant un maximum de cinq ans.»
La FCM précise que l’entente d’exploitation de ces logements s’est terminée le 1er décembre 2015. La fin de l’entente étant antérieure au 1er avril 2016, ces logements n’étaient pas admissibles aux nouveaux programmes annoncés par la SCHL. «Toutefois, ces subventions sont liées aux logements et se terminent une fois qu’un logement se libère (ex: au décès d’un locataire). Par conséquent, il ne reste que six logements subventionnés à l’heure actuelle, et il est devenu de plus en plus difficile au fournisseur de louer ces logements non subventionnés à un cout abordable. Dans cette situation et en l’absence de tout surplus financier, le financement de réparations et de rénovations est tout simplement impossible. Et les personnes âgées à faibles revenus ne peuvent pas y avoir accès», soutient la FCM.
2 commentaires
Quand on demeure dans une ville privilégiée à laquelle le gouvernement du Québec et du Canada octroie des subventions pour des stades de soccer, de hockey et des pistes d'athlétisme il faudrait se rappeler qu'une partie de cet argent a été payée par les impôts de gens qui demeurent dans des petites minicipalités comme Lac des Aigles.
Peut-être que les gens de Lac-des-Aigles aimeraient mieux que le gouvernement donne de l'argent pour loger leurs gens en lieu et place de payer du luxe (car oui un stade de soccer et une piste refaite aux 10 ans c'est un luxe) aux gens de villes telles que RDL.