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Retour sur 20 années passées à la Ville de Rivière-du-Loup

durée 5 novembre 2016 | 06h26
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Entrée en fonction à la trésorerie de la Ville de Rivière-du-Loup en 1997, Marie Lapointe a été la première femme à occuper ce poste. Denise Michaud-Lévesque était alors maire de la Ville de Rivière-du-Loup, avec un mandat s’étalant de 1991 à 1999. Elle prendra sa retraite au printemps prochain.

    Marie Lapointe a vu l’entrée en poste de Jean D’Amour, Michel Morin et Gaétan Gamache à la mairie. «Beaucoup de choses ont changé depuis mes débuts. Dans les premières années, j’ai connu l’annexion du secteur Casgrain, et la fusion avec Saint-Patrice. Cela a fait augmenter la population de la ville», raconte-t-elle. Les années 1990 ont également marqué l’apparition des programmes de subventions gouvernementales pour la réfection des systèmes d’aqueduc et d’égout. Certains datent même d’une centaine d’années, et restent encore à réparer ou remplacer. La côte Saint-Pierre fera partie de ces projets en 2017.

    Au fil des ans, de plus en plus d’importance a été accordée aux services de loisirs et aux programmes communautaires. «La construction d’une deuxième glace, avec le Centre Premier Tech a amené beaucoup d’activité économique, on a été en mesure de tenir des gros tournois de hockey et de voir l’arrivée des Albatros», rappelle-t-elle.

    BON COUP

    Parmi ses bons coups, elle souligne un plan de contrôle de la dette élaboré avec le maire Michel Morin en 2009. Il consiste à payer plus d’immobilisations dans le cadre du programme triennal et de miser sur le respect des ratios. «La dette, ça fait peur, mais il faut la contrôler. On s’assure qu’on n’emprunte pas pour ce qu’on fait à chaque année. On a un contrôle du niveau d’endettement».

    Ce plan a fait l’objet d’une réflexion lors de l’arrivée en poste de Gaétan Gamache, mais a finalement été conservé tel quel et bonifié par la suite. Elle se souvient aussi de son implication dans les comités organisateurs des Jeux de la Francophonie et du Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle. «Ces expériences ont démontré que la Ville sait recevoir et organiser des évènements d’envergure», souligne-t-elle.

    TAXES

    Les taxes ont souvent de quoi faire jaser les citoyens. Marie Lapointe souligne qu’elles sont imposées dans le respect des lois en vigueur. «Séparer le Service incendie de la police, c’est certain que ç’a couté des sous, mais c’était nécessaire pour la sécurité des citoyens», soutient-elle. Les taxes permettent selon elle de payer les infrastructures utilisées quotidiennement par les citoyens. «Que ce soit simplement aller marcher dans un parc, utiliser les trottoirs, ouvrir le robinet, tirer la chasse aux toilettes, tout cela provient de services offerts par la Ville.»

    Marie Lapointe présentera le prochain budget en janvier prochain et prendra sa retraite au printemps, après 21 ans au service de la trésorerie et des finances à la Ville de Rivière-du-Loup.

     

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