La traverse Trois-Pistoles-Les Escoumins joint le rang des observateurs de baleines
L’équipage de la Traverse Trois-Pistoles-Les Escoumins participera désormais à la conservation des baleines du Saint-Laurent en joignant les rangs des membres observateurs du Réseau d’observation de mammifères marins (ROMM).
Après avoir été formé en deux temps par une biologiste du ROMM, soit lors d’une première traversée le 28 juin puis plus récemment le 1er aout, le personnel navigant est désormais habilité à collecter des données d’observation pour enrichir les connaissances sur la présence des baleines sur leur trajet régulier entre Trois-Pistoles et Les Escoumins. Déjà plusieurs observations ont été transmises.
«Nous sommes heureux de pouvoir contribuer à la prise de données sur les mammifères marins qui agrémentent nos journées de leur présence tout au long de la saison. Cette collecte requiert un léger effort pour nous, mais nous sommes conscients que l’implication des transporteurs maritimes aide les scientifiques à mieux comprendre leur mode de vie tout en limitant les couts de voyage à bord des navires de recherche», souligne Jean-Philippe Rioux, Premier Maître de l’Héritage I.
Le projet d’engagement de l’industrie maritime dans la collecte de données sur les mammifères marins a été initié par le ROMM en 2015 avec le Groupe Desgagnés et CSL. L’Alliance verte s’est ensuite jointe au projet afin de faciliter le maillage entre les univers de la conservation et des armateurs et d’élaborer des outils de formation adaptés. «Cet été, deux autres joueurs ont confirmé leur participation au projet, soit la Traverse Trois-Pistoles-Les Escoumins de la Compagnie de navigation des Basques et la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout de la Société des traversiers du Québec. En espérant que ce ne soit qu’un début», explique Esther Blier, directrice générale du ROMM.
Les quelque 700 données collectées à ce jour sont diffusées publiquement sur le site de l’Observatoire global du Saint-Laurent au www.ogsl.ca. Ce projet est rendu possible grâce à un financement du Programme d’intendance de l’habitat des espèces en péril du gouvernement du Canada.
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