Québec recommande fortement le port du masque
François Legault a de nouveau fait référence au déconfinement progressif et à la reprise de certains secteurs de l'économie, ce vendredi 24 avril. Le premier ministre a convenu que la vie sera différente ces prochains mois, mais qu'elle devait reprendre. Il a également annoncé que le port du masque chirurgical est fortement recommandé.
M. Legault a répété que le gouvernement présentera ses plans pour la réouvertures des écoles et de l'économie, la semaine prochaine (mardi, précisément). Attention : les réouvertures auront lieu plus tard. C'est l'échéancier et le plan de match gouvernemental qui seront partagés à la population.
Le premier ministre a reconnu qu'il y a des risques associés au déconfinement, mais il croit qu'il y a aussi des risques importants pour la santé mentale avec un confinement prolongé. «La vie va être différente. On va rester à deux mètres, pendant plusieurs mois, des autres personnes. Mais on a besoin que le Québec renaisse, on a besoin que la "vie normale" reprenne. On a besoin de nos amis. On a besoin de, tranquillement, en étant prudent, de recommencer la vie en société.»
«Je sais que, depuis plusieurs semaines, je vous ai demandé de rester confinés, et vous avez répondu de façon extraordinaire. Je suis tellement fier des Québécois. Mais, au cours des prochaines semaines, on franchira une autre étape. Il faut changer à nouveau notre façon de penser. La vie va être différente, mais la vie doit reprendre. Le Québec doit renaître. On va sortir grandis de cette épreuve collective. On va en sortir plus forts, plus unis», a-t-il poursuivi.
PORT DU MASQUE
Alors que le déconfinement progressif est dans les plans, le gouvernement a aussi conseillé, «fort recommandé» même, de porter un masque chirurgical lorsqu'il n'est pas possible de respecter la distanciation physique de deux mètres avec une autre personne dans les lieux publics.
Il reste néanmoins une évidence : le port du masque ne remplace pas les autres mesures de prévention, surtout qu'il faut savoir l'utiliser de façon appropriée. «Les masques ou les couvre-visages artisanaux, ça ne remplace pas le lavage des mains, la distanciation. Puis, si vous avez des symptômes, vous restez à la maison», a martelé le Dr Horracio Arruda.
Afin d'aider les Québécois, le gouvernement a produit des brochures expliquant la marche à suivre pour porter le masque de façon sécuritaire. «On va vous expliquer comment le mettre, comment l'enlever, l'utiliser, de vous laver les mains avant de mettre le masque puis de ne pas le toucher, de bien le placer sur le nez, de ne pas l'avoir décroché sur l'oreille, de ne pas l'avoir sous le menton», a imagé le directeur national de la santé publique.
Une vidéo expliquera également aux citoyens comment se fabriquer un couvre-visage à la maison. On recommande notamment l'utilisation d'un tissu serré, mais souple, suggérant un coton qui couvre le nez et la bouche. Au moins deux couches de tissu superposées sont également conseillées pour assurer une bonne étanchéité de l'appareil de protection.
Notons aussi que les enfants de moins de 2 ans, les personnes avec des difficultés respiratoires, les personnes handicapées ou incapables de retirer leur couvre-visage sans l’aide d’une autre personne ne devraient pas porter de couvre-visage.
5 commentaires
Je me fais traiter de gérant d’estrade en tentant de faire comprendre autour de moi la théorie défendue par quelques scientifiques et qui veut que le virus ne stoppe pas soudainement sur ordre du Dr Arruda, lorsqu’il a franchi les 2 mètres recommandés par le Dr Arruda, bien qu’il perde de sa virulence dit-on. Être à plus de 2 m crée une fausse impression de sécurité. Le Dr Arruda est convaincu de son côté que porter un masque crée une fausse impression de sécurité. Étrange raisonnement lorsqu’on connait le contenu de l’air en particules fines dont le virus fait partie.
Le lavage des mains, c’est bon, mais ça ne couvre que la partie terrestre de la contamination. Avant de se déposer sur les surfaces, le virus sort de la bouche et voyage dans l’air. Les mouvements atmosphériques vont le faire voyager plus ou moins loin et plus ou moins longtemps avant qu’il ne se dépose. Et c’est là que nous devons mettre toutes les chances de notre côté en l’interceptant par un masque qui le capte à sa sortie de la bouche de l’individu.
Très peu de gens comprennent cette explication. Lorsque j’associe le masque à un préservatif qui arrête le virus à son point de départ, les quolibets fusent. Dans la population, dès qu’on ne comprend pas une théorie, on la considère comme fausse.
On peut y accéder par: le pharmachien.com-conspirations.