Un printemps différent, un écocentre pris d’assaut
L’écocentre de Rivière-du-Loup a ouvert ses installations le 4 mai dernier dans un printemps marqué par la pandémie COVID-19. Les citoyens ont eu probablement davantage de temps pour faire le ménage sur leur propriété puisque le site louperivois a été pris d’assaut avec 1078 visites pendant la première semaine.
Seulement pour la journée du samedi 9 mai, pas moins de 250 utilisateurs ont été enregistrés. Il s’agit donc d’une moyenne de 180 personnes par jour venues déposer des matières ou chercher des éléments à récupérer. «Cela équivaut à gérer un client à toutes les deux minutes», a noté François Lapointe, chargé de communication et de sensibilisation à Co-éco dont l’équipe supervise également les écocentres de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup et de Saint-Alexandre-de-Kamouraska.
Seulement pour déposer des branches, il y a eu 160 visites. Beaucoup de feuilles mortes ont aussi été acheminées sur le site en cette première semaine d’activités. «On était inquiet du temps d’attente, les utilisateurs ont été compréhensifs. Ils ont bien fait ça en respectant les consignes, on les remercie», a indiqué M. Lapointe.
Pour la journée du samedi, Solange Morneau, directrice générale par intérim de Co-éco et Francis Foy, responsable des écocentres, de même que deux autres employés provenant de la MRC de Kamouraska étaient sur place pour prêter main-forte dans ce contexte très particulier. On comptera en temps de pandémie trois employés réguliers sur le site pour s’assurer que les opérations se déroulent en respectant les règles.
D’ailleurs les employés utilisent les équipements nécessaires pour se protéger. Par exemple, le port de gants, de lunettes de sécurité ainsi que de masques de protection est obligatoire, et un système de distribution d’eau a été mis en place pour permettre aux employés de se laver les mains régulièrement.
Pour avoir accès au site, certaines exigences devront être respectées par les utilisateurs, comme de ne pas avoir des symptômes associés à la COVID-19 ou d’avoir en sa possession les équipements nécessaires - pelle, balai ou autres – pour effectuer ses déchargements sans l’aide d’un préposé.
«La relance des activités des écocentres provoque une forte fréquentation de nos services les premières semaines. Si on ajoute à ça la nécessité d’imposer des mesures de distanciation à la clientèle, il est possible qu’il y ait un temps d’attente plus important à certains moments. Nous avons confiance que nous pourrons compter sur la collaboration des citoyens pour que les choses se fassent avec cordialité et respect», a expliqué Mme Morneau.
La collaboration des gens qui se rendent sur place pour acheter certains matériaux est également demandée dans la manière d’effectuer le paiement. «Au début, la moitié des acheteurs payaient en argent, à la fin de la semaine on était rendu aux deux tiers qui procédaient à la transaction par carte», a noté François Lapointe qui espère que cette proportion ne pourra qu’augmenter.
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