435 rue Lafontaine : la Ville de Rivière-du-Loup mise en demeure
La Ville de Rivière-du-Loup a confirmé avoir reçu une mise en demeure dans le dossier de la demande de démolition de la maison du 435, rue Lafontaine, ce mercredi 20 avril. Le citoyen de Saint-François-Xavier-de-Viger Roger Plante exige que le conseil municipal n’émette pas de permis en se basant sur la décision du comité de démolition, qu’il estime «déraisonnable et viciée», et qu’il commande l’expertise indépendante d’un ingénieur sur l’état de santé du bâtiment.
Après avoir porté la récente décision du conseil municipal dans ce dossier en appel, et fait part de ses arguments contre la démolition de l’ancienne résidence du photographe Stanislas Belle lors d’une audition tenue le 13 avril, Roger Plante revient à la charge. Il prétend que le comité de démolition, qui a analysé la demande et accordé le permis, n’a pas respecté certaines dispositions et critères prévus au règlement municipal 1078 relatif à la démolition d’immeuble.
Dans la lettre, datée du 18 avril, il cite l’article 20 du règlement qui prévoit que le comité ne peut accorder de permis que s’il est «convaincu de l’opportunité de la démolition compte tenu de l’intérêt public et de l’intérêt des parties».
Or, «le comité de démolition ne disposait d’aucune expertise indépendante faite par exemple par un ingénieur en bâtiment pour juger de plusieurs critères déterminants, parmi lesquels l’état de l’immeuble visé par la demande et le coût de la restauration», juge-t-il.
Roger Plante estime également que «le comité de démolition n’a tenu aucune considération du caractère historique ou culturel de l’immeuble», ce qui devait aussi être fait, selon l’article 20.
Le porte-parole du Réseau d’information sur les municipalités croit enfin que le comité de démolition n’a pas respecté l’article 27 du règlement municipal lorsqu’il a présenté sa décision «sans aucune délibération» le 21 février, alors qu’il devait auparavant «considérer en séance publique les oppositions reçues».
Le comité de démolition avait toutefois tenu une audition publique en janvier 2022, après que la demande de démolition ait été déposée. Des dizaines de commentaires en faveur ou en défaveur avaient alors été exprimés.
PROCESSUS SUIT SON COURS
La Ville de Rivière-du-Loup n’a pas souhaité commenté la démarche de Roger Plante, ni le contenu de la lettre de mise en demeure. Karine Plourde, du Service des communications, a assuré que le dossier suivait son cours et que le conseil municipal allait rendre sa décision finale, concernant l’octroi du permis de démolition, le 25 avril.
Rappelons que le ministère de la Culture et des Communications, de même que la MRC de Rivière-du-Loup, auront par la suite jusqu'au 26 mai pour intervenir.
8 commentaires
Les citoyens de Rivière-du-Loup n’ont pas à défrayer des coûts inutiles demandés par un citoyen ne payant pas de taxes dans cette ville. Les administrateurs louperivois n’ont pas à se plier aux élucubrations de ce fauteur de troubles.
Les gens de Rivière-du-Loup ne reconnaissent nullement les compétences en architecture, en ingénierie ou en urbanisme de cet individu. Qui est-il pour donner la leçon aux élus et fonctionnaires municipaux?
Un jour, il faudra bien qu’il comprenne qu’il est personne none grata. Mais je me doute que pour lui ce jour est fort lointain.
Le conseil municipal, le droit de parole aux citoyens. Passez-donc un règlement.
Personne ne veut le voir ni l'entendre, mais est ce que c'est son droit d'agir de cette façon?
S'il a le droit de le faire on y peut pas grand chose, mais s'il n'a pas les droit hé bien qu'on l'empêche tout simplement d'entrée dans la salle du conseil ou à tout le moins l'empêcher de parler.