Amélie Dionne déplore les gestes de vandalisme sur des camions du MTQ
La députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, Amélie Dionne, a déploré ce 18 avril le vandalisme commis sur des véhicules du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD). Selon l’élue, il existe des façons plus respectueuses de s’exprimer.
«J’ai été vraiment troublée de voir ces gestes-là. Le vandalisme, l’intimidation, ça n’a pas sa place, a-t-elle indiqué. Ce n’est pas représentatif de nos citoyens dans la circonscription de s’exprimer de cette façon-là».
Elle a souligné que des comités de suivi et environnemental composés de membres du MTMD et de citoyens ont été mis en place pour permettre aux citoyens de partager leurs opinions. Elle a réitéré que sa porte était toujours ouverte pour entendre les préoccupations de la population.
«Pour moi l’acceptabilité sociale c’est aussi la majorité, ce n’est pas l’unanimité», a-t-elle ajouté. Elle comprend que des personnes s’opposent au prolongement de l’autoroute 20 vers Rimouski : «Les gens qui sont contre, s’ils ont des arguments tangibles, qu’ils me les apportent».
Elle croit que tout comme le Témiscouata, la population de l’Est-du-Québec mérite une autoroute. Elle a rappelé l’importance de la sécurité routière et le côté accidentogène de la route 132 dans le secteur des Basques.
Des travaux de forage ont cours actuellement dans le secteur de Notre-Dame-des-Neiges afin de vérifier la solidité du sol «parce qu’on ne fait pas les choses n’importe comment», a commenté Mme Dionne. Elle a soutenu qu’avant d’aller de l’avant avec de nouvelles étapes, des études et des demandes d’accréditation environnementales allaient être effectuées afin de s’assurer de la conformité du projet et de respecter l’environnement.
Le porte-parole, Sébastien Rioux, a tenu à dissocier le groupe «Le pont de la 20, ça tient pas debout» de ces actes de vandalisme. «Nous n'avons absolument rien à voir avec ces événements», a-t-il mentionné à Info Dimanche.
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