L'Est-du-Québec bien représentée au dernier Conseil National du PQ à Drummondville
Les 13 et 14 avril dernier a eu lieu le Conseil National sur l’habitation du Parti Québécois à Drummondville. Pour l’occasion, 500 militants étaient réunis, dont les membres des conseils exécutifs régionaux de Matane-Matapédia, Rimouski et Rivière-du-Loup Témiscouata-Les Basques, qui faisaient partie de la délégation de l’Est-du-Québec.
Face à une crise du logement sans précédent, les militants du Parti Québécois ont adopté plusieurs propositions et ont eu l’occasion d’assister à trois conférences reliées à différents enjeux sur l’habitation : Raphaël Déry (les coopératives), Béatrice Alain (l’économie sociale) et Maxime Pedneaud Jobin (l’évolution du rôle municipal).
De plus, la co-porte-parole, Méganne Perry Mélançon, a présenté les faits saillants de sa tournée sur le logement, qui lui a permis de consulter plus d’une centaine d’acteurs locaux aux quatre coins du Québec. «En mettant en place des solutions innovantes tout en utilisant les ressources qui existent déjà à leur plein potentiel, il est possible d’améliorer la situation à court terme», a affirmé Mme Mélançon. Le Parti Québécois croit être en mesure d’apporter plusieurs solutions, en prenant également compte des différentes réalités régionales. «Les municipalités du KRTB ont des solutions innovantes pour répondre à la crise du logement. Il faut les considérer et les soutenir activement pour la réalisation de celles-ci», a mentionné Jean-Philip Bernier, conseiller à l’exécutif du Parti Québécois dans Rivière-du-Loup-Témiscouata-Les Basques.
D’autre part, le chef du parti Québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon a dénoncé l’abus de pouvoir du gouvernement fédéral qui ne cesse d’envahir les champs de compétences des provinces. En devenant un pays, le Québec récupèrerait les 82 milliards de dollars envoyés à Ottawa pour les investir en fonction des priorités du Québec : logement, éducation, santé, environnement, souveraineté alimentaire et économie. «On a tout ce que ça prend pour devenir un pays de petite taille, performant et qui est capable de faire sa place dans l’échiquier mondial», a quant à lui déclaré Samuel Ouellet, président de l’exécutif de la circonscription de Rimouski.
Preuve que l’option de l’indépendance du Québec est bien vivante et qu’elle est portée par toutes les générations, 40% des militants présents au dernier Conseil National étaient âgés de 30 ans et moins. Par ailleurs, dans son discours de clôture, le chef du Parti Québécois, qui a réitéré son appui aux revendications des agriculteurs, a invité les autres partis politiques à s’unir pour l’avenir du Québec. «Nous devons penser en entrepreneurs, en bâtisseurs… Penser en gagnants, penser en grands […] Il faut laisser de côté les allégeances politiques et être reconnaissants envers nos ancêtres et nos futures générations»
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