Lancement de la programmation de la Grève sociale au Bas-Saint-Laurent
Dans le cadre de la Grève Sociale ayant pour thématique «Écoeuré·es d’être méprisé·es!», le Bas-Saint-Laurent se mobilise contre les violences commises par l’État envers les droits sociaux. Le comité organisateur lance, ce 25 avril, la programmation de la semaine de grève.
De concert avec plus d’une centaine de groupes à travers la province, de nombreux organismes communautaires, syndicats et collectifs autonomes du Bas-Saint-Laurent ont répondu à l’appel de la grève sociale lancé par l’Organisation populaire des droits sociaux ce printemps.
Cette grève permet aux groupes d’arrêter ou de réaménager leurs services afin de se mobiliser et de participer aux actions politiques qui se tiendront. Ces actions ont pour objectif de dénoncer les violences étatiques des gouvernements provinciaux et fédéraux envers les personnes en situation de précarité.
«Projet de loi dévastateur après projet de loi dévastateur, budget décevant après budget décevant, les organismes communautaires, syndicats et groupes citoyens arrivent à bout de solutions pour les personnes délaissées par le gouvernement caquiste. C’est pourquoi le Comité logement, comme d’autres organismes, ferment leur service d’aide à la population pour sonner l’alarme à nos élu.es!», clame Cassandre Vassart-Courteau, co-coordonnatrice du Comité logement BSL
Au Bas-Saint-Laurent, la semaine de grève s'amorce dimanche 28 avril et prend fin le samedi 4 mai. Chaque journée thématique met en lumière les politiques qui saccagent le filet social et les droits : Solidarité avec les personnes migrantes et le Peuple Palestinien (28 avril), ÉcoeuréEs d’être violentéEs par l’État : grève féministe par la Table de concertation des groupes de femmes Bas-Saint-Laurent (29 avril), Un statut pour tous·tes (30 avril), Accès à un revenu pour sortir de la pauvreté (1er mai), Droit au logement (2 mai), Pour des services publics bien financés, accessibles et gratuits (3 mai et Journée de clôture, renforcement du filet social (4 mai).
Il s’agit d’une programmation non exhaustive puisqu’il s’agit d’une grève autonome et que chaque groupe est invité à se joindre en cours de route en proposant ses propres activités. Dans la région, un grand nombre d'organisations ont voté un mandat de grève, ont affiché leur soutien ou ont confirmé leur participation aux différentes activités et mobilisations.
«Nous nous mobilisons cette semaine pour lutter contre toute les formes d’oppression et d’exclusions sociales créées par les gouvernements fédéraux et provinciaux. La lutte pour les droits des personnes migrantes en fait bien sûr partie», souligne Florian Freuchet, organisateur communautaire au Centre des Travailleurs et Travailleuses Immigrant.e.s.
Au sein de la programmation, on note une variété d'activités: des micro-ouverts, un brunch-collage, des projections, des rassemblements ou encore des causeries politiques se déploient sur le territoire. La semaine se terminera avec un grand rassemblement pour la protection du filet social à Rimouski et une fête de quartier à Trois-Pistoles.
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