La mairesse de Cacouna Suzanne Rhéaume lance elle aussi un cri du cœur
En réaction à la lettre transmise par le maire de la Ville de Rivière-du-Loup Mario Bastille, le 30 avril, la mairesse de Cacouna Suzanne Rhéaume a lancé, elle aussi, un cri du cœur. Il s’adresse toutefois au premier ministre du Québec, François Legault.
«[Il ne concerne] pas le choix qui doit être fait, mais bien l’urgence d’avoir une réponse rapidement. Je veux une confirmation de la part de M. Legault que notre dossier est prioritaire et qu’on pourra avoir une réponse d’ici la fin de la session parlementaire.»
Mme Rhéaume rappelle que toute la région est dans l’attente d’une conclusion à ce dossier afin de pouvoir passer à autre chose.
«Je comprends les préoccupations du maire de Rivière-du-Loup. Tout ce qu’on fait, c’est d’opposer deux projets. Nous sommes convaincus d’avoir le meilleur dossier et un potentiel de développement énorme», ajoute-t-elle.
La mairesse de Cacouna souligne que le port de Gros-Cacouna se trouve en eaux profondes. Il n’a donc pas besoin de faire l’objet de dragage annuel et l’option d’opérer une traverse à l’année serait possible.
«Je sens qu’il y a des choses en attente, des décisions qu’on ne prend pas tout de suite parce qu’on ne sait pas où ira la traverse. On sent de la fébrilité. Il faut que ça se règle et qu’on en finisse avec ce dossier.»
La Société des traversiers du Québec a annoncé une étude d’opportunité en décembre 2020. À ce moment la circonscription était représentée par le député de la Coalition avenir Québec, Denis Tardif. Les conclusions de ce rapport devaient être connues au printemps 2022.
«On attend toujours deux ans plus tard. On est patient et on sait que le dossier est sensible. On va laisser la décision aux experts et au conseil des ministres.»
Au début du mois de mars, la STQ a lancé un appel d’intérêt s’adressant aux armateurs privés qui voudraient opérer la traverse. Présentement, l’opérateur privé Clarke inc. exploite la traverse Rivière-du-Loup-Saint-Siméon depuis plus de 50 ans, tandis que la Société des traversiers du Québec gère les infrastructures. L’entreprise assurera le service jusqu’à la fin de la saison 2025 au quai de Rivière-du-Loup.
1 commentaires