Incendies extérieurs
Interdiction de faire des feux à ciel ouvert à Saint-Pascal
La Ville de Saint-Pascal rappelle à ses résidents, de même qu’à ses visiteurs qu’il est interdit de faire des feux à ciel ouvert sur son territoire.
Dans les derniers jours, le Service intermunicipal de sécurité incendie a dû intervenir à deux reprises pour gérer des feux causés par des comportements négligents. L’un d’entre eux, majeur, a nécessité l’intervention de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) sur le sentier du Parc des Sept-Chutes.
Le Service intermunicipal de sécurité incendie de la Ville de Saint-Pascal applique un règlement sur les feux à ciel ouvert et l’utilisation de foyers extérieurs conformes. Dans ce règlement il est stipulé qu’«il est interdit à toute personne d’allumer, de laisser allumer ou autrement de permettre que soit allumé un feu de camp sans obtenir au préalable un permis émis par l’autorité compétente».
Selon la SOPFEU, au Québec, 80 % des feux de forêt sont causés par des comportements négligents, comme des feux de camp non surveillés, des mégots de cigarette ou le brulage de rebuts.
«Je comprends que le retour de la belle saison donne envie de profiter de l’extérieur, mais il est important d’adopter des comportements sécuritaires lorsqu’on se trouve en milieu forestier, que ce soit pour des randonnées ou d’autres activités, mais aussi sur les terrains résidentiels. Un accident est vite arrivé : un simple mégot de cigarette jeté au mauvais endroit peut enflammer toute une forêt. Soyons vigilants, c’est notre responsabilité», a tenu à rappeler la mairesse de Saint-Pascal, Solange Morneau.
SOPFEU
La SOPFEU dénombre jusqu'à présent 70 feux sur l'ensemble du territoire de la province. Aux KRTB, le risque est considéré comme «élevé».
Rappelons qu'au printemps, le risque de feux de forêt est plus important qu’il n’y parait puisque c’est au printemps que surviennent la majorité des incendies forestiers québécois, notamment en raison de la perte de maitrise de nombreux brulages de rebuts initiés par des résidents.
Avant l’apparition de la feuillaison et de la verdure, le combustible au sol est composé d’herbes fanées, de feuilles mortes et de broussailles sèches, qui sont hautement inflammables. Il suffit de quelques heures d’ensoleillement et d’un peu de vent pour que la végétation morte s’assèche rapidement et que le niveau du danger d’incendie grimpe de façon substantielle. Un feu peut alors se propager sur une bonne distance et menacer la forêt de même que les bâtiments à proximité.
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