Le gouvernement investit plus de 580 000 $ afin de prévenir les féminicides au Bas-Saint-Laurent
Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et députée de Rimouski et Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup Témiscouata ont annoncé au nom de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, l’octroi d’une subvention de 581 945 $ pour soutenir le Carrefour Sécurité en violence conjugale (CSVC) coordonnant une cellule d’intervention rapide dans le Bas-Saint-Laurent.
Les cellules d’intervention rapide sont des mécanismes de concertation entre plusieurs organismes communautaires et institutionnels qui permettent d’assurer un filet de sécurité autour des personnes victimes de violence conjugale, de leurs enfants, de leurs proches et de leur nouveau partenaire. Ces cellules visent principalement la prévention des homicides conjugaux.
«Le Carrefour Sécurité en violence conjugale joue un rôle crucial dans le Bas-Saint-Laurent. Notre gouvernement est mobilisé à lutter contre la violence conjugale. Ma collègue, la ministre responsable de la condition féminine, travaille ardemment pour que des solutions concrètes soient déployées sur le terrain», a souligné la députée Blanchette Vézina.
Le CSVC est le seul organisme au Québec dont la principale mission est d'apprécier et de gérer les risques homicides en contexte de violence conjugale. Il a débuté ses activités en 2010 en Mauricie pour ensuite s'implanter dans la Capitale-Nationale et au Bas-Saint-Laurent en 2015.
En mars 2021, l'organisme a reçu un financement pour ses activités dans ces trois régions. En mars 2022, l'organisme il s’est vu octroyer un autre financement pour coordonner des cellules d'intervention rapide en Estrie, sur la Côte-Nord, en Chaudière-Appalaches et au Centre-du-Québec. En août 2022, l'organisme a obtenu un financement complémentaire pour couvrir entièrement l'Estrie. Le CSVC coordonne maintenant des cellules d'intervention rapide dans 7 régions.
« Je salue le travail et l’implication du Carrefour Sécurité en violence conjugale de Rivière-du-Loup et Témiscouata, qui met l'accent sur la prévention des risques d'homicides liés à la violence conjugale[…] La violence sous toutes ses formes, c’est inacceptable et il est essentiel pour notre Gouvernement d'agir en amont pour prévenir les homicides conjugaux», a partagé Amélie Dionne.
Rappelons que la lutte à la violence conjugale est une priorité du gouvernement du Québec. Depuis 2019, c’est plus de 1,1 G$ qui ont été consacrés à la lutte contre la violence sexuelle et la violence conjugale.
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