Début des travaux de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes
Le 6 juin 2024, l’Assemblée nationale du Québec créait la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes (CSESJ). Douze parlementaires ont été désignés pour y siéger comme membres.
Sept membres de la Coalition avenir Québec font partie du groupe, soit Amélie Dionne, présidente de la Commission et députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata; Audrey Bogemans, députée d’Iberville; Yannick Gagnon, député de Jonquière; Marie-Belle Gendron, députée de Châteauguay; Stéphane Sainte-Croix, député de Gaspé; François St-Louis, député de Joliette et Suzanne Tremblay, députée de Hull.
Les membres du Parti libéral du Québec qui y siégeront sont Enrico Ciccone, vice-président de la Commission, député de Marquette; Madwa-Nika Cadet, députée de Bourassa-Sauvé et Elisabeth Prass, députée de D’Arcy-McGee.
De Québec Solidaire, c’est Alexandre Leduc, député d’Hochelaga-Maisonneuve qui assurera la représentation du parte. Du côté du Parti québécois il s’agit de Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia
Au cours de leur mandat, ces 12 parlementaires se pencheront sur les enjeux suivants : le temps d’écran chez les jeunes; les mesures d’encadrement des écrans, notamment à l’école et sur le Web, y compris l’accès aux outils numériques d’apprentissage; l’accès aux réseaux sociaux, y compris par l’entremise des jeux vidéo; la cyberintimidation, y compris le partage de matériel sexuellement explicite; l’accès des mineurs et mineures à la pornographie sur le Web; les mécanismes visant à créer une dépendance utilisés par certaines applications et la publicité destinée aux enfants sur les plateformes et les applications.
«Les conséquences des contenus en ligne que consomment les jeunes préoccupent de nombreux parents, scientifiques et experts du sujet. Je suis très heureuse d’avoir la chance de les entendre à l’occasion d’éventuelles auditions , déclare Mme Dionne. Notre commission déposera un rapport étoffé qui comprendra des pistes de solution précises et concrètes.»
Pour ce faire, la CSESJ pourrait tenir des auditions publiques, entendre des spécialistes de ces enjeux, tenir une consultation en ligne et aller à la rencontre de la population, notamment les jeunes, à l’extérieur de l’Assemblée nationale.
«Les questions que mes collègues et moi approfondirons sont tout aussi nombreuses que fondamentales. Nous le ferons dans un esprit de collaboration au bénéfice des jeunes et de leurs parents», affirme M. Ciccone.
Mme Dionne et M. Ciccone, M. Leduc et M. Bérubé constituent le comité directeur de la Commission. Leur première rencontre se tiendra le 27 juin.
La CSESJ déposera son rapport au plus tard le 30 mai 2025.