Un pas de plus vers un meilleur signal cellulaire sur l’ensemble du Témiscouata
La qualité du réseau cellulaire continuera de s’améliorer au Témiscouata au cours des prochaines années. Le gouvernement du Québec a confirmé, ce mardi 2 juillet, que le territoire avait été priorisé dans le cadre d’une deuxième phase d’investissements visant à brancher les régions du Québec. Un mystère plane toutefois sur l’emplacement exact de l’éventuelle tour, l’entreprise devant statuer à ce sujet au cours des prochains mois.
Actuellement, au Témiscouata, des «trous noirs» de service sont observés à Auclair, Biencourt/Lac-des-Aigles, Saint-Marc-du-Lac-Long et Saint-Athanase. Un de ces cas problématiques sera toutefois régularisé par l’annonce de Québec, ont confirmé la députée Amélie Dionne et le préfet de la MRC de Témiscouata, Serge Pelletier.
Il faudra donc attendre le mois d’aout avant de savoir quel secteur sera choisi par Telus, l’entreprise qui a levé la main pour «connecter» le Témiscouata. Entre-temps, cette dernière basera sa décision sur certains critères, dont la faisabilité, la rapidité d’installation et le nombre d’habitants par kilomètres carrés.
Quoi qu’il en soit, la nouvelle demeure positive pour la MRC du Témiscouata qui travaille «très fort» sur le dossier du réseau cellulaire. «C’est une très bonne nouvelle. C’est un investissement majeur de plus de 1M $ qui viendra répondre à des besoins sur le territoire», s’est réjoui M. Pelletier au sujet de cette annonce provinciale attendue.
«C’est un incontournable d’avoir accès au cellulaire, au même titre qu’à Internet haute vitesse, a-t-il ajouté. Il y a de plus en plus de gens qui font du télétravail. On se dit aussi une région touristique et il y a des besoins technologiques à ce niveau-là, autant pour les touristes du Québec que de l’extérieur.»
La semaine dernière, le premier ministre François Legault s’est déplacé en Gaspésie pour annoncer la conclusion d’ententes avec trois entreprises de télécommunication, Telus, Vidéotron et Sogetel, pour concrétiser des branchements dans 9 des 17 régions du Québec.
Une somme de 170 M$, prévue au sein du budget provincial 2024-2025, sera octroyée pour ce travail complexe. En plus du Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches, l'Estrie, la Mauricie, le Centre-du-Québec, les Laurentides et l'Abitibi-Témiscamingue sont également ciblés.
Au total, 100 nouveaux chantiers visant l’amélioration de la couverture cellulaire seront réalisés d’ici la fin 2026. Ils s’ajoutent aux 84 précédents qui ont été lancés dans le cadre d’une première phase. À ce moment, une tour a été ajoutée dans le secteur de Squatec.
«La couverture cellulaire pour l’ensemble du Québec comporte de nombreux défis. Dans un objectif de poursuivre les efforts pour en améliorer sa couverture, il est essentiel de se concentrer sur les régions où le signal est très faible ou voire, inexistant», a souligné la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne.
«Le territoire de la MRC de Témiscouata s'étend sur 3 921 km² avec de nombreuses routes, forêts, montagnes et lacs. Ce qui fait en sorte que la connectivité cellulaire est inexistante à plusieurs endroits», a-t-elle dit.
La MRC de Témiscouata compte poursuivre ses efforts pour que l’ensemble de son territoire aille accès à une bonne connexion au réseau cellulaire et elle ne cache pas souhaiter que ce soit fait d’ici la fin du mandat du gouvernement actuel.
Serge Pelletier croit qu’il s’agit d’un projet réalisable, malgré l’ampleur de la tâche. Il convient cependant que d’autres avenues, comme la connexion satellite, devront être analysées pour y arriver.
D’autres détails suivront…
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