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Collectivités écologiques Bas-Saint-Laurent : Vers un monde meilleur

durée 22 avril 2009 | 00h00
  • Rivière-du-Loup - Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis l’arrivée en piste de l’organisme, Co-éco (Collectivités écologique Bas-Saint-Laurent), il y a de cela 14 ans déjà.

    Depuis ce temps, des pas de géant ont été réalisés et encore beaucoup d’autres sont à faire. La directrice générale de Co-éco, Karine Malenfant, est formelle : on doit continuer en ce sens et chaque citoyen doit se sentir concerné. Le moindre petit geste est important.
    Co-éco est un organisme sans but lucratif dont la mission est l’amélioration de la qualité de vie, la conservation de l’environnement et le développement durable des collectivités du territoire. Au quotidien, une équipe multidisciplinaire intervient dans trois champs d’action distincts : la gestion des matières résiduelles; le service-conseil environnemental et l’éducation relative à l’environnement.

    Du côté de la gestion des matières résiduelles, Co-éco travaille particulièrement en collaboration avec les MRC, les municipalités et le secteur industrie, commerce, institution. Implantation de collectes sélectives, écocentres et points de dépôt sont quelques-unes des actions posées en ce sens. Co-éco offre notamment un service d’accompagnement, du support technique, la réalisation de plans de gestion intégrée et le développement de partenariat.

    En ce qui a trait au service-conseil environnemental, il se situe davantage au niveau des entreprises. Il consiste entre autres à offrir un support à l’implantation de systèmes de gestion environnementale, à la réalisation de bilans environnementaux, à la rédaction de politique environnementale et à effectuer des démarches auprès des ministères et des autorités locales. Les spécialistes de Co-éco peuvent également vous accompagner dans votre démarche d’orientation pour entreprendre un virage vert.

    L’éducation relative à l’environnement représente le troisième champ d’action de l’organisme et touche plus précisément le citoyen. Il consiste entre autres à offrir des conférences ou des formations où l’on traite notamment du compostage domestique, de la gestion des matières résiduelles, de développement durable et de consommation responsable. Kiosques d’information, campagnes de sensibilisation et partenariats sont aussi au nombre des activités réalisées par Co-éco.

    UNE VOIE D’AVENIR
    Si 14 années de travail et de sensibilisation ont été effectuées à ce jour, tout n’est pas terminé. Bien au contraire. À titre d’exemple, Karine Malenfant est d’avis que les entreprises devraient utiliser davantage de matériaux recyclés dans la fabrication de leurs produits ce qui permettrait de diminuer les surplus qui s’accumulent en ce moment à la sortie des centres de tri.
    D’autre part, alors que font partie de nos vies la récupération des matières recyclables via les bacs bleus, voilà que sonne à nos portes l’arrivée des bacs bruns.

    On fera ainsi place à la récupération des matières organiques, une pratique déjà bien intégrée pour certains. La résistance se fera certes sentir dans les premiers mois, mais rapidement on s’y habituera et tout le processus s’intègrera à notre quotidien. Bien plus, selon madame Malenfant, on regarde ce qui se fait en ce moment du côté des poubelles intérieures à trois compartiments. C’est inévitablement la voie d’avenir, tout comme l’importance de réduire à la source notre consommation.

    « On oublie que c’est la première chose à faire, souligne Karine Malenfant. Il faut acheter des produits durables et autant que possible des produits locaux. Ce sont des gestes simples pour réduire notre consommation comme prendre une tasse de café au lieu d’un verre jetable. Il faut aussi éviter le suremballage et acheter en vrac. » Bref, chaque personne peut faire sa petite part et Co-éco est là pour nous appuyer dans notre démarche et même nous amener à nous surpasser et tout cela pour sauver notre planète. Cette planète qu’on laissera en héritage à nos enfants.  

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