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Pour des enfants en santé

durée 9 septembre 2009 | 00h00
  • Rivière-du-Loup • En 2009, le monde roule à un train d’enfer. D’un simple téléphone cellulaire, on planifie et organise notre vie, on communique à tout moment avec notre entourage. Nous sommes rapides et efficaces. Un fait que l’on observe jusque dans les collations préparées à nos enfants. De cinq à dix éléments nutritifs sous un emballage attrayant, de la boîte de carton à la boîte à lunch et la collation est prête.

    Seulement, il semble bien que ça ne suffit pas. Les barres tendres et autres conglomérats d’éléments de fruits secs ne remplacent pas les fruits et légumes frais, ni le yaourt et le lait. Voilà le message l’Agence de la santé du Bas-Saint-Laurent, qui a lancé mercredi dernier sa campagne « Les mmmmeilleurs collations pour mon plaisir et ma santé ».

    Pour la directrice adjointe de la Santé publique et des soins de santé primaires à l’agence, Nicole Bernier, les gens se compliquent la vie en pensant se la simplifier. « Les collations prépréparées et emballées n’apportent pas un nombre suffisant de portions de fruits et légumes. De plus, elles sont sucrées et collantes ce qui n’est pas l’idéal à l’école », souligne M. Bérubé.

    Non seulement les collations préparées ne répondent pas à tous les besoins alimentaires, mais elles représentent un coût beaucoup plus élevé que les collations dites traditionnelles. « Il en coute entre 0,10 $ et 0,30 $ par collation par jour pour un budget de 50 $ à 100 $ par année alors que lorsqu’il s’agit de fruits, de légumes et de fromage il en coute une moyenne 0,70 $ par collation pour un budget annuel de 150 $ à 450 $ », ajoute Mme Bernier.

    La collation santé telle que proposée par l’agence de la santé, qui agit en partenariat avec le milieu scolaire, se veut un choix réaliste et économique. De plus, il s’agit d’une alimentation saine ne comportant ni colorant, ni sel, ni sucre ajouté et qui plus est, a bon goût. Mieux encore, le temps de la collation, les enfants se retrouvent, ensemble et partage le plaisir de bien s’alimenter.

    La main dans le plateau de fruits, la petite Orélie ne s’en est pas cachée : « je préfère les barres tendres ». Puis, après quelques bouchées, elle ajoute : « mais ce que je préfère c’est ça », dit-elle en pointant les morceaux de cantaloup. En mois de temps qu’il m’en faut pour l’écrire, une bonne partie du plateau de fruits et légumes avait disparue et Émile Jaya et Orélie affichaient de jolis sourires.

    SANTÉ DENTAIRE
    Si l’alimentation a une incidence directe sur la santé, les dents n’y échappent pas. La présente campagne de promotion de l’agence vise donc à démontrer l’importance de choisir des aliments qui assurent justement une bonne santé dentaire.

    « En 1998-1999, 56 % des élèves québécois de deuxième année présentaient de la carie dentaire en dentition primaire et 24 % en avaient sur leur dentition permanente. Dans notre région, en 2007-2008, 26,7 % des enfants de la maternelle avaient déjà eu des caries dentaires en dentition primaire », souligne le dentiste-conseil à l’Agence du Bas-Saint-Laurent, le docteur Jean-Roch Lamarre.

    Pour le docteur Lamarre, la consommation de lait, de fromage, de fruits et de légumes frais constitue un moyen sûr de conserver des dents et des gencives en santé. Le fer et le calcium que l’on retrouve en quantité dans ces aliments y contribuent largement.

    PROMOTION
    C’est un napperon très coloré, qui pourra aussi servir d’affiche, qui servira d’outil promotionnel à cette campagne, et qui sera distribué aux élèves de niveau préscolaire, de 1re et de 2e année, ainsi que dans le réseau de services à la petite enfance du Bas-Saint-Laurent.

    Il faut aussi savoir que le Guide alimentaire canadien recommande 5 portions de fruits et légumes chez les jeunes de 4 à 8 ans et 6 portions chez ceux âgés de 9 à 13 ans. Actuellement, chez l’ensemble des Québécois, le nombre de portions consommées est de 4,3. Ce sont 47 % des enfants de 6 à 8 ans qui ne consomment pas les 2 portions de produits laitiers minimalement recommandées et ce taux s’élève à 73 % chez les enfants de 9 à 11 ans.

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