Pas plus d'orignaux qu'à l'habitude
3 juillet 2010 |
13h45
Ce phénomène se reproduit chaque année, dit-il, à cette période de mise bas chez l'orignal, de même que chez le cerf de Virginie. Selon M. Lamoureux, la période du mois de juin, jusqu’au début de juillet, est propice à la présence d’orignaux dans les zones urbaines, puisque les jeunes individus nés l’année précédente sont à la recherche d’un territoire.
Les jeunes restent avec leur mère jusqu’à ce qu’elle mette bas à nouveau le printemps suivant. Avant la prochaine mise bas, les femelles chassent leurs jeunes. Certains resteront dans l’entourage alors que d’autres vont, naturellement, tenté de se trouver un nouveau territoire, explique le biologiste.
Mouches
« C’est lors de cette période de dispersion, dit-il, que les jeunes orignaux peuvent se retrouver en zone habitée ou sur les routes. » Contrairement à la croyance populaire, la présence des mouches n’y est pour rien, selon M. Lamoureux.
Même si le phénomène semble accentué cette année, on ne peut, selon lui, parler d’une augmentation récente. La seule affirmation que l’on peut faire, selon le biologiste, est que « l’on compte trois fois plus d’orignaux présentement dans la région qu’il y a 15 ans. » Et ce, malgré une hausse du nombre de chasseurs.
Statistiques
Pour l’année 2009, Transports Québec rapporte huit collisions impliquant un cervidé, soit deux impliquant un chevreuil et six, un orignal. Causes de dommages matériels, ces collisions ne sont pas toujours à l’origine de blessures graves ou de décès.
Jean Lamoureux note que la présence de panneaux sur les routes indique les secteurs où des incidents ont eu lieu. « Quand on voit ce genre de panneaux, on doit faire plus attention », dit-il.
Si vous avez aperçu un orignal ou un chevreuil sur la route ou sur votre propriété, laissez-nous un commentaire à la suite de cet article.
Collaboration : Maurice Gagnon, leplacoteux.com
Commentaires
