X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Jean D’Amour intervient à la Commission de la représentation électorale

durée 14 septembre 2010 | 15h58
  • Rivière-du-Loup – Le député de Rivière-du-Loup, comme ses collègues du Bas-Saint-Laurent, est intervenu mardi après midi vers 15 h 10 à la Commission de la représentation électorale. À l’enjeu, le sort de trois comtés dits régionaux du Québec, dont celui le Témiscouata/Kamouraska.

        » Suivez François Drouin sur Twitter

    Jean D'Amour a été solide en représentation devant la Commission. Son message au président de la Commission et directeur général des élections (DGE), Marcel Blanchet a été clair. Il l'a martelé à maintes reprises durant son allocution.

    « Si la Commission croit, considère ou est convaincue que la présence du député sera accrue avec la disparition de trois comtés dans l’Est-du-Québec, dans le cadre de la future carte électorale et bien que la Commission impose sa décision et procède » a lancé d’entrée de jeu le député D’Amour.

    Il a rapidement enchaîné avec une réalité tout autre, s’opposant vertement avec la décision de la Commission. Il a rappelé le nombre d’organismes et d’organisations avec laquelle un député est appelé à travailler.

    Jean D’Amour a aussi rappelé que les dossiers de développement économique, de revitalisation, d'éducation, d'infrastructures sont tous interreliés et que le député se doit d'être présent afin d'y travailler. « Il faut du temps pour ça, M. le président », a tranché le politicien.

    « Si la Commission croit que les organismes de développement qu’ils soient communautaires, sociaux, culturels, touristiques ou sportifs, auront moins besoin des services d’un député, que la Commission applique sa décision. Si la Commission est convaincue que le déploiement des services de santé en région se fait sans la complicité d’un député, que l’on impose la décision », a lancé Jean D’Amour.

    Il a rappelé le soutien inconditionnel de la Fédération québécoise des municipalités et de l’Union des municipalités du Québec au projet de loi 92, dont Claude Béchard est l'auteur. « Ça se peut pas que tout le monde se soit trompé, sauf la Commission », a-t-il commenté.

    Jean D'Amour a ensuite formulé une sévère critique à l'endroit de la Commission. « J'ai parfois l'impression, et je le dis en tout respect, qu'on est allé avec la solution de la facilité. On s'est ainsi devant une carte et on s'est dit : c'est comme ça que ça marche », a lancé le député qui a exhorté la Commission à aller au bout de sa réflexion.

    Il a ensuite conclu en soulignant que cette décision était un mauvais message qui était envoyé aux régions du Québec.

    Marcel Blanchet a ensuite répondu au député de Rivière-du-Loup. « C'est un problème extrêmement difficile à résoudre (...) on est très coincé par les règles (...) et je pense qu'elles sont valables sur le plan juridique », a répondu M. Blanchet.

    Jean D'Amour a ensuite repris la parole pour souligner son regret que le Parti québécois n'ait pas apporté son appui au projet de loi 92, tout en soulignant les interventions de ses collègues péquistes du Bas-Saint-Laurent, un appui qui est selon lui, marginalisé au sein du PQ.

    commentairesCommentaires

    6

    • P
      Pistoléros
      temps Il y a 14 ans
      Ça c'est de l'implication. De vraies paroles de futur ministre. Il est essentiel de se faire voir et entendre présentement si l'on désire que le PM nous nomme à un ministère.Cependant il manque un petit quelque chose. IL faudrait que le parlement change les normes et les règles et alors le président de la commission pourrait faire son travail en toute logique et nos se faire "engueuler" sur des points dont il n'a aucun pouvoir. Que les parlementaires fassent leur travail de base et ensuite le DG pourra faire le sien.
    • P
      Pistoléros
      temps Il y a 14 ans
      Monsieur D'Amours, lâchez pas , vous êtes en forme. Prenez donc la même attitude envers les membres du club Appalache, vous allez rendre les aimants de la nature et de la forêt publique heureux et enfin libre de pratiquer leurs activités préférées. Après tout ce sont les normes en vigueur qui sont en fautes.
    • BM
      BenoIt Michaud
      temps Il y a 14 ans
      Est t-il possible pour un député d'un trop vaste comté rural de représenter efficacement ses électeurs ? Ainsi l'équité ne se résumerait donc seulement qu'a ce principe qui veut q'un homme égale un vote et ce sans représentation politique proportionnelle ? La dénatalité et l'actuelle urbanisation accélérée tuent nos trop grandes régions rurales . Ces mêmes régions ou ces immenses territoires doivent t-ils être " étirés" ad nauseam ? Et au fait, cette commission travaille t'elle vraiment sur les véritables enjeux quand tout simplement elle propose l'abolition de trois comtés ruraux ? Sommes nous devenus simplistes à ce point ?
    • SA
      Sylvain Arbour
      temps Il y a 14 ans
      Un non sens sanctionné, sans retenu et malgré une discorde évidente au sein même de se troupes, par Mme Pauline Marois. Une refonte qui ne fera qu'amplifier la ghettoïsation déjà trop grande de nos régions. Ce qui n'a pas empêché les partis d'oppositions de faire la sourde oreille à l'appui apporté au projet de loi 92 par l'Union des municipalités du Québec, la Fédération québécoise des municipalités, l'Union des producteurs agricoles, Solidarité rurale et plusieurs conférences régionales des élus... La souvraineté du DGE ne devrait pas causer préjudice au pouvoir de représentation des régions et priver leurs citoyens d'une proximité essentielle avec leur député. Sylvain Arbour
    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 14 ans
      Choquant de voir que notre représentation perdra de son importance le jour de la disparition de notre circonscription! Mais la simpiternelle équation,un citoyen égale un vote, demeure toujours pour nos grands penseurs de la démocratie le seul critère pour arrêter le nombre de comtés. Y a des comtés qui méritent plus d'attention que d'autres parce que les problèmes sont aussi plus épineux. La proportionnelle est une solution, mais depuis le temps qu'on en parle, personne n'ose agir de peur d'y perdre ses avantages et de bousculer l'ordre établi. On vante toujours les mérites de la convergence ou de la concentration des services pour supposément les rentabiliser. Mais le prix humain est énorme puisqu'on y perd toujours son âme. Doit-on concevoir l'importance d'un territoire en fonction de ceux qui l'habitent ou de sa superficie? Il semble normal de croire qu'un environnement "hostile" mérite pour sa protection des accomodements raisonnables puisque la démocratie l'exige pour ne pas voir disparaître des acquis qui sont devenus avec le temps les assises de notre société. Pas certain que les opportunistes se fassent beaucoup de souci à propos "des régioneux". Pas assez payant sur tous les plans. Ce n'est certainement pas en donnant à un député plus de bureaux de comté à cause de la surperficie du territoire que le problème sera résolue. Ces nouvelles gens viendront compliquer la tâche du député en mettant plutôt du sable dans l'engrenage ou en se faisant plus importants qu'ils ne le seront jamais. Des fonctionnaires, y en a plein dans les ministères et ils ne desservent pas toujours bien les citoyens qui paient leur salaire. Si des minorités ont droit à des accomodements, les citoyens des régions ont aussi droit d'être représentés sans intermédiaire.
    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 14 ans
      Tout à fait d'accord avec Pistoléros pour que Monsieur D'Amour mette son poids dans la balance pour que change le statut du club Appalaches. Une petite subvention ($$) aux amis de ce territoire leur permettra de se sentir les égaux de ces prévilégiés en attendant que la norme s'applique pour tous sans exception.
    AFFICHER PLUS AFFICHER MOINS
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 11h01

    Pierre Poilievre en visite à Rivière-du-Loup

    Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, s’est arrêté à Rivière-du-Loup le 22 janvier, à l’entreprise Premier Tech, afin de rencontrer le président et chef de la direction, Jean Bélanger. Ils étaient également accompagnés du député de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux. Ensemble, ils ont échangé ...

    Publié à 6h58

    Le 31e Quillethon Lorraine Ouellet-Castonguay sous le signe de la relève

    Le Salon de quilles Témis tiendra son 31e Quillethon Lorraine Ouellet-Castonguay du 8 au 16 février. Ce n’est pas un changement de propriétaire qui va secouer les fondations de l’évènement, au contraire. Karine Lepage-Pellerin, la nouvelle personne à la tête de l’entreprise est prête à prendre la relève. Propriétaire depuis un peu plus de quatre ...

    Publié à 6h33

    Un nouveau partenariat artistique pour la Fondation du Collège Notre-Dame

    La Fondation du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup lance « Parten’Art », un nouveau partenariat en collaboration avec l’artiste-peintre de renommée internationale, Pierre Montgrain. Cette nouvelle activité de financement s’adresse particulièrement aux sociétés ou particuliers en affaires désirant acquérir, en tant que revenu d’entreprise, une ...