Jean D’Amour intervient à la Commission de la représentation électorale
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Jean D'Amour a été solide en représentation devant la Commission. Son message au président de la Commission et directeur général des élections (DGE), Marcel Blanchet a été clair. Il l'a martelé à maintes reprises durant son allocution.
« Si la Commission croit, considère ou est convaincue que la présence du député sera accrue avec la disparition de trois comtés dans l’Est-du-Québec, dans le cadre de la future carte électorale et bien que la Commission impose sa décision et procède » a lancé d’entrée de jeu le député D’Amour.
Il a rapidement enchaîné avec une réalité tout autre, s’opposant vertement avec la décision de la Commission. Il a rappelé le nombre d’organismes et d’organisations avec laquelle un député est appelé à travailler.
Jean D’Amour a aussi rappelé que les dossiers de développement économique, de revitalisation, d'éducation, d'infrastructures sont tous interreliés et que le député se doit d'être présent afin d'y travailler. « Il faut du temps pour ça, M. le président », a tranché le politicien.
« Si la Commission croit que les organismes de développement qu’ils soient communautaires, sociaux, culturels, touristiques ou sportifs, auront moins besoin des services d’un député, que la Commission applique sa décision. Si la Commission est convaincue que le déploiement des services de santé en région se fait sans la complicité d’un député, que l’on impose la décision », a lancé Jean D’Amour.
Il a rappelé le soutien inconditionnel de la Fédération québécoise des municipalités et de l’Union des municipalités du Québec au projet de loi 92, dont Claude Béchard est l'auteur. « Ça se peut pas que tout le monde se soit trompé, sauf la Commission », a-t-il commenté.
Jean D'Amour a ensuite formulé une sévère critique à l'endroit de la Commission. « J'ai parfois l'impression, et je le dis en tout respect, qu'on est allé avec la solution de la facilité. On s'est ainsi devant une carte et on s'est dit : c'est comme ça que ça marche », a lancé le député qui a exhorté la Commission à aller au bout de sa réflexion.
Il a ensuite conclu en soulignant que cette décision était un mauvais message qui était envoyé aux régions du Québec.
Marcel Blanchet a ensuite répondu au député de Rivière-du-Loup. « C'est un problème extrêmement difficile à résoudre (...) on est très coincé par les règles (...) et je pense qu'elles sont valables sur le plan juridique », a répondu M. Blanchet.
Jean D'Amour a ensuite repris la parole pour souligner son regret que le Parti québécois n'ait pas apporté son appui au projet de loi 92, tout en soulignant les interventions de ses collègues péquistes du Bas-Saint-Laurent, un appui qui est selon lui, marginalisé au sein du PQ.
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