Normand Savoie ira se faire traiter au Costa Rica
Le 18 novembre prochain, il s’envolera vers le Costa Rica pour un séjour de 12 jours. Il ira alors en clinique privée où il subira certains tests qui, s’ils s’avèrent concluants, seront suivis d’un traitement qui pourrait améliorer sa situation. Mais il prévient que rien n’est garanti. Ce traitement consiste à déboucher les veines jugulaires. Cette technique fait suite à une découverte récente d’un spécialiste italien du nom de Zamboni et elle en est encore au stade expérimental.
« J’ai 69 ans et je n’ai plus envie d’attendre. Je m’en vais subir le traitement sans espérer un résultat miracle dans l’immédiat ou à court terme. Je veux simplement freiner ma lente descente aux enfers et voir ma situation s’améliorer graduellement », commente-t-il.
Cette clinique compte quatre spécialistes et on y effectue en moyenne 18 opérations par semaine chez des patients atteints de sclérose en plaques. Des Québécois y sont allés, dont une dame de la région de Charlevoix qui lui a recommandé de s’y faire traiter, elle-même ayant senti une nette amélioration après qu’elle eut subi ledit traitement.
Le spécialiste Zamboni aurait découvert dans ses recherches que les gens atteints de sclérose en plaques auraient les veines jugulaires bouchées, ce qui provoque un faible afflux sanguin du cerveau vers le cœur, et porterait atteinte au système nerveux.
M. Savoie indique que les tests qu’il subira consisteront dans un premier temps à voir l’état de son système vasculaire, si effectivement ses jugulaires sont bouchées. Si c’est le cas, on procédera alors au traitement. Et ce qu’il y a d’intéressant, explique-t-il, c’est que les résultats ne se font pas attendre. Il saura sur place même de quoi il en retourne pendant son traitement.
Étant encore récente, la procédure du Dr Zamboni n’est pas reconnue par notre système de santé. Certains médicaments sont prescrits aux gens qui sont atteints de sclérose en plaques, dont l’Interferon, dont il reçoit des injections tous les deux jours et qui garantit au moins le ralentissement de la maladie dans sa progression sans toutefois l’enrayer. Ce médicament qu’il prend depuis 12 ans est très dispendieux à 1 500 $ par mois.
Totalement dépendant des gens qui l’entourent, Normand Savoie se déplace à l’aide d’un déambulateur depuis huit ans mais il ne peut faire plus de 15 pieds à la fois. Sa jambe gauche est tout à fait inopérante et elle porte une orthèse. Sa maison est dotée d’équipements adaptés pour ses besoins avec salle de bain et douche, ascenseur à trois niveaux pour aller au sous-sol ou dehors. Son épouse Lise Dubé doit être présente pour ses besoins hygiéniques.
8 commentaires