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Le Groupe Lebel en total désaccord avec une nouvelle aire protégée

durée 6 novembre 2013 | 15h03
  • Info Dimanche
    Par Info Dimanche

    [email protected]

    Rivière-du-Loup - Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Faune vient de faire connaître aux différents intervenants régionaux son intention de mener une analyse visant à implanter une aire protégée polyvalente sur le territoire de la réserve faunique de Matane.

    Si le projet est accepté, ce dernier viendrait ajouter le territoire de la réserve faunique de Matane aux secteurs ciblés par la CRÉ du Bas-Saint-Laurent pour devenir des aires protégées. Inévitablement, cette démarche réduirait le volume de bois disponible à la récolte et augmenterait les coûts d'approvisionnement. Sans hésitation Fréderic Lebel, président-directeur général du Groupe Lebel, lance un appel au bon sens en affirmant que «...ce projet menace l’ensemble de ce qui reste de la structure industrielle forestière du Bas-Saint-Laurent. Moins de volume transformé en région signifie moins d'emplois et moins de richesses pour les communautés bas-laurentiennes qui pourtant en auraient grand besoin».

    Frédéric Lebel, du même souffle, admet qu'un tel projet menace «sans l’ombre d’un doute l'intégrité de son plan d'affaire» et entraînera la remise en question d'investissements futurs en plus de mettre en péril des dizaines d'emplois. Tel que le projet est actuellement proposé, cette démarche laisse perplexe les dirigeants de l'entreprise. Souvenons-nous déclare M. Lebel que pas plus tard qu'en octobre dernier, le gouvernement de Mme Marois rendait publique sa «politique économique» et faisait de la priorité à l'emploi son cheval de bataille.

    À qui cette nouvelle mesure de conservation telle que présentée peut-elle bien servir s’interroge le dirigeant de l’entreprise?
 Aux travailleurs en usine et en forêt?
 Aux producteurs privés? À l'économie bas-laurentienne et à l’avenir du Québec?
 «Je suis persuadé que nous faisons fausse route» de conclure Frédéric Lebel.

    Groupe Lebel, tout comme l'ensemble de l'industrie forestière, sort à peine de la pire crise forestière connue de l'histoire, et déjà pointe un autre sérieux problème qui est la tordeuse d'épinette.

    Pour terminer, rappelons que l'histoire de Groupe Lebel débute en 1956, lorsque Deniso Lebel acquiert une scierie à Squatec. C'est le début d'une longue aventure caractérisée par plusieurs acquisitions et constructions. Depuis 2004, Frédéric assure la relève avec près de 300 emplois directs répartis dans 11 emplacements. Il est l'un des principaux manufacturiers de bois d'œuvre de l'est du Canada à être parfaitement intégré verticalement, de la coupe des arbres à la distribution de produits finis. Aujourd'hui, Groupe Lebel est fier de poursuivre son développement avec toujours le même désir de favoriser l'économie régionale.

     

    commentairesCommentaires

    8

    • E
      Eugen
      temps Il y a 11 ans
      Bof on s'en fout pas mal on n'a pas de scierie ou trucs du genre dans les Basques
      Ils peuvent bien toutes fermer leurs usines.... Bien entendu on vous défendrait plus si vous aviez ouvert une usine dans les Basques genre st jean de dieu ou en banlieue..... Tant pis!!!
      Eugen
    • H!
      herman !!!
      temps Il y a 11 ans
      C est ça Eugène !!! Pense juste à ta tite personne !!! Ya des familles dans le temiscouata qui ont besoin de ses emplois pour mettre du pain sa table . Mais toi ce qui importe c est que tu peuve te remplir le cu... sa bin l air !
    • P
      Perdrix
      temps Il y a 11 ans
      Je trouve les administrateurs du Groupe Lebel un peu beaucoup cynique envers une population régionale. Je suis bien d'accord qu'ils emploient plus de 340 employés, mais il ne faut passer sous silence que cette entreprise reçoit assez souvent des subventions et ce sont les citoyens ordinaires qui paient cela par l'entremise du gouvernement. Il est essentiel d’avoir des aires protégées afin que nos jeunes puissent avoir encore le gout de vivre dans un environnement sain et agréable. Sinon, si on donne tout à des entreprises forestières sans des balises, ils coupent à blanc tout ce qui rentable pour eux sans s'occuper des habitats de la faune et des citoyens qui s'y intéressent. Je trouve leur déclaration un peut plate et j'aurais souhaité de leur part plus de diplomatie .Il me semble que cette entreprise est habituellement plus souple et n'avance pas souvent des «menaces» de ce genre envers une population libre de ces décisions. Il faut penser à l'avenir et pas seulement aux bénéfices immédiats. C'est ce que je pense et souhaite une meilleure collaboration.Libre à vous de penser autre chose.
    • E
      Empathique
      temps Il y a 11 ans
      Je suis outre de lire le commentaire de eugen.....j'espère que le Québec ne compte pas trop de ce type de personnes!!!
      C'est désolant de constater qu'avec votre commentaire vous n'avez aucune conscience sociale pour ceux qui pourraient perdre leur emploi avec le changement (300 emplois)
      Vous êtes du genre de personne bien accroché à son nombril!
      Très déçu de constater qu'il y a encore des gens comme ça...
    • S
      Steph
      temps Il y a 11 ans
      @Eugen

      Sachez que ce n'est pas parce qu'il n'y en a pas dans les basques qu'il n'y en a pas ailleurs, des scieries, et que les personnes qui y sont employées aimeraient bien conserver leurs emplois. Si vous vous en foutez, vous, dites-vous bien que pour d,autres ça a beaucoup d'importance.
    • EAMF
      Empathique au marché forestier
      temps Il y a 11 ans
      Je suis outré de lire les commentaires de Eugen. Comment pouvons nous au Québec espéré grandir avec ce genre de personnes qui ne considère pas leur entourage. J'espère que ce n'est pas la majorité des gens qui pense comme cela.
      pour ma part, peu importe la provenance des impacts sur les emplois au Québec, ca me touche! Le positif amène le positif!
    • I
      Isabelle
      temps Il y a 11 ans
      En réponse à Eugen:
      Pourtant plusieurs producteurs forestiers des Basques approvisionnent les usines de sciage... Plusieurs cacmionneurs qui transportent les billors et le bois scié viennent des Basques. Il faut comprendre que ce n'est pas que les scieries qui sont touchées, mais bien toute l'économie régionale...
    • FD
      F. Desjardins
      temps Il y a 11 ans
      Je comprends la position corporative du Groupe Lebel mais la responsabilité sociale et environnementale doit être partagée.

      C'est pourquoi j'aimerais bien savoir, depuis 1956, quel pourcentage du bois coupé par vos employés sur les terres du Bas-St-Laurent avez-vous reboisé de manière a assurer votre croissance et maintenir le bois disponible à la récolte?
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