L’usine de biométhanisation atteint un volume suffisant
Après moult péripéties et reports, l’usine de biométhanisation de la SEMER a atteint un volume suffisant de biogaz pour le démarrage du bioraffinage qui devrait s’effectuer au plus tard à la fin mai. La nouvelle a été confirmée par le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé.
«Ça fait un bout que les volumes convergent. Malgré le froid, la production du biogaz actuellement via le LET et les matières accueillies à l’usine a atteint 450 mètres cubes par heure. On sait qu’avec les températures plus chaudes nous aurons aussi plus de matières», souligne M. Lagacé. La hausse marquée de l'augmentation de la valeur de la molécule du biogaz observée cet hiver s'est donc maintenue.
Ce dernier avance que des discussions avec des partenaires tant publics que privés visant l’approvisionnement en matières allaient rondement. En ce sens, il a encensé le travail effectué par la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet, qui a contribué à ouvrir certaines portes.
«Son contact avec les autres, principalement avec les partenaires publics, donne des résultats très positifs. Elle sait rejoindre les gens, elle sait comment les rassurer», a lancé le préfet. Il n'a toutefois pas voulu identifier les partenaires potentiels.
SEMER
La SEMER est donc à pied d’œuvre depuis quelques semaines afin d’assurer pleinement le succès des deux dernières étapes du bioraffinage, soit la transformation du biogaz en gaz naturel liquéfié renouvelable « GNL-R ». Selon M. Lagacé, la mise en route et l’entretien préparatoire sont en voie de réalisation à ce moment-ci.
Plusieurs embuches ont parsemé le parcours de la première usine de biométhanisation de ce type au monde, retardant du même coup la liquéfaction du méthane à y être produit. «Il y a eu la suspension des deux dernières étapes en 2016, des bris, mais nous avons continué de regarder vers l’avant, en nous attaquant aux problèmes un à un. Nous aussi procédé à l’augmentation de la robustesse de pièces critiques», précise M. Lagacé.
Rappelons qu'en décembre dernier, l’organisation a présenté un déficit de 3,1 M$. Un exercice financier qui ne tenait pas compte de l'année 2017.
D'ici quelques semaines, concordant avec le début de la production du GNL-R, une vaste campagne de sensibilisation sera lancée.
8 commentaires
Ouais...si vous avez d'autres solutions en ce qui concerne la transformation de nos déchêts en enérgie renouvelable et la réduction par tonnes d'ordures facturées à la municipalité par le dépotoir, je suis très ouvert de vous entendre là-dessus...
Bien que ça n'a pas été facile de produire du biogaz, c'est de loin la meilleure solution.
Bravo
C’est un peu comme de dire : »mon automobile à besoin de 150 litres dans le réservoir sinon quand je vais monter une côte , il va arrêter!! «
c’est quand même un beau projet j’espère que ça va marcher un peu. Imaginez-vous le danger avec toutes ces installations. Nous devrions avoir des caméras, gardien de sécurité , clôture barbelés , être prêt pour au cas d’incendi ,, c’est sérieux ce projet là ces pas n’importe quois , on l’oublie. Parfois on traite cette usine comme la cantine à patate frittes du coin .