Rivière-du-Loup – Dans sa décision rendue mercredi matin, le juge Martin Gagnon a déclaré Mario Charrette de Saint-Jean-de-la-Lande coupable d’avoir accédé à de la pornographie juvénile entre les mois de décembre 2012 et juillet 2013.

Cent vingt fichiers de pornographie juvénile ont été retrouvés sur les deux ordinateurs dont Mario Charrette était le propriétaire. Ils  étaient sauvegardés dans la mémoire cache des périphériques informatiques.

L’accusé a gardé le silence et n’a soumis aucune preuve à la défense tout au long du procès. Le juge a expliqué que l’accusé avait fait enregistrer le service Internet à un autre nom que le sien, qu’il avait effectué des recherches visant à trouver de la pornographie juvénile sur Internet et qu’il avait sauvegardé certains sites pornographiques dans ses favoris. Tous ces éléments ont favorisé son jugement de culpabilité.

La poursuite effectuera une demande au tribunal afin que Mario Charrette soit reconnu comme un délinquant à contrôler. La peine pour avoir accéder à de la pornographie juvénile peut varier entre 6 mois et 5 ans, selon la gravité du geste.

MARIO CHARRETTE

Mario Charrette est un récidiviste notoire qui a été reconnu coupable, en 1983, d’une peine d’emprisonnement de 9 ans pour viol. En 1992, il a comparu de nouveau devant la justice et a été condamné à une peine de deux ans de prison pour agression sexuelle et une autre de trois ans en 1995 pour un même crime.

Arrêté mercredi 25 mars 2009, Mario Charette faisait alors l’objet de 14 mandats d’arrestations dont certains en lien avec des cas d’agressions sexuelles. Il était recherché à l'époque pour s’être livré à des gestes à caractère sexuel sur un jeune garçon d’à peine 13 ans dans la petite municipalité de Saint-Zéphirin-de-Courval le 4 mars 2009.