Mario Charrette envoyé à l’Institut Philippe-Pinel
Rivière-du-Loup – Le juge Martin Gagnon a ordonné mardi le 3 juin que Mario Charrette, récidiviste de crimes à caractère sexuel, soit envoyé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pour une durée maximale de 60 jours afin d’y subir une évaluation psychiatrique.
De son côté, l’avocat de la défense, Me Ronald Lebel, s’opposait à la rédaction d’un rapport psychiatrique si la peine à laquelle s’exposait son client était de moins de deux ans.
La Couronne a fait entendre un témoin qui agissait en tant qu’agent de probation à Rimouski dans le dossier de Mario Charrette. Il a affirmé que le détenu refusait de participer à des thérapies et ne montrait pas d’intérêt en ce sens. Ce même témoin estime que Mario Charrette représente un risque de récidive très élevé, étant donné son imposant dossier criminel et ses antécédents judiciaires.
Ce dernier a été reconnu coupable le 14 mai dernier d’avoir accédé à de la pornographie juvénile entre les mois de décembre 2012 et juillet 2013. La peine minimale qu’il encourt pour ce crime est de 6 mois. La Couronne souhaite qu’il soit reconnu comme délinquant à contrôler au terme de l’évaluation psychiatrique à l’Institut Philippe-Pinel, imposée par le juge Marc Gagnon.
MARIO CHARRETTE
Mario Charrette est un récidiviste notoire qui a été reconnu coupable, en 1983, d’une peine d’emprisonnement de 3 ans et 9 mois pour viol. En 1992, il a comparu de nouveau devant la justice et a été condamné à une peine de deux ans de prison pour agression sexuelle et une autre de trois ans en 1995 pour un même crime.
Arrêté le mercredi 25 mars 2009, Mario Charette faisait alors l’objet de 14 mandats d’arrestations dont certains en lien avec des cas d’agressions sexuelles. Il était recherché à l'époque pour s’être livré à des gestes à caractère sexuel sur un jeune garçon de 13 ans dans la petite municipalité de Saint-Zéphirin-de-Courval, le 4 mars 2009.
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