L'incendie du Havre aurait pris naissance dans la cuisine, selon un ex-policier
L’Isle-Verte - En conférence de presse lundi, l’avocat Guy Bertrand et le copropriétaire de la Résidence du Havre, Roch Bernier, ont non seulement décrié la durée de l’enquête de la Sûreté du Québec, mais ils ont soutenu a contrario de la SQ que l’incendie était lié à un article de fumeur. Faux, répond le policier à la retraite Jean-François Brochu.
Dans un article de Kathryne Lamontagne du Journal du Québec, l’ex-sergent aux Crimes contre la personne qui a été le responsable de scène lors du drame de L’Isle-Verte persiste et signe. Selon ce dernier, l’incendie, fatal pour 32 résidants, a pris naissance dans la cuisine.
Il s’est montré sans équivoque. « Je ne sais pas où Me Bertrand prend ses informations, mais ce qu'il a affirmé est complètement démoli par l'enquête qui a été menée à ce moment-là. »
L’ex-policier présente notamment les divergences de versions entre celles du gardien de nuit de la résidence, Bruno Bélanger, et les faits observés sur la scène ainsi que des témoignages recueillis. À noter que M. Bélanger a refusé, ce qui est son droit, de se soumettre au test du polygraphe.
Selon M. Brochu, les deux meilleurs techniciens incendie de la SQ ainsi qu’un ingénieur civil ont ainsi pu déterminer « hors de tout doute » que l’incendie trouve son origine dans la cuisine.
RÉPLIQUE
Sur les ondes de TVA, Me Guy Bertrand n’a pas manqué de répliquer. « Maintenant qu’on parle pour dire qu’on démolit notre thèse, c’est farfelu. Nous avons trois témoins visuels extrêmement crédibles qui ont vu l’endroit où le feu a été pris et c’est complètement faux », a commenté l’avocat des propriétaires.
Me Bertrand appuie une partie de son argumentaire sur une vidéo mise en ligne en juillet 2013 où des pompiers français font la démonstration qu’un mégot de cigarette oublié peut embraser une pièce en quelques minutes. Une vidéo que l’avocat compte déposer en preuve.
Toujours sur les ondes de TVA, Guy Bertrand souligne ne pas être au courant de l’enquête, mais trouve « que ça ne tient pas la route. »
ENQUÊTE EN COURS
De son côté, la Sûreté du Québec précise que le temps n’est pas un facteur et que l’enquête policière, toujours en cours, ne se repose que sur des faits et non sur des spéculations et des opinions.
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4 commentaires
Je ne voulais pas m'impliquer, une simple procédure n'est qu'une simple procédure. Mais le clown qui fait son numéro publiquement sur le dos d'une simple procédure commence à me faire drôlement ...!
Qu'est ce ça changerait! Est-ce que les entrepreneurs et les avocats (oups, je voulais dire les assureurs) changeraient leurs mobile$ pour autant?
Si l'assureur mettait ses culottes et assumait son rôle dans le société on n'en serait pas là. Mais on connait bien le grand sens de l'honneur de nos chasseurs de primes! Toute cette histoire n'est qu'affaire d'assurance!! Rien de rassurant!
Il faut être solidaire pour se relever d'un tel événement et c'est une coopérative d'ici qui vient nous braver!! C'est un accidents suivit d'une chasse aux sorcières ...un raquette bien payant mais combien indécent.
Quant à Ti-guy! Y en a deux, un héro et un zéro! Et attention, je comprend très bien la procédures, une poursuite au cas! Mais oui, à d'autre l'ami! Vous oubliez qu'il ne s'agit que d'une formalité justement alors que vous déblatérer à tout vent, dans les médias, sans scrupule! Ce n'est pas une procédure c'est déjà votre cause! Et elle vous collera à la peau comme un linceul!
Je ne sais pas où cette énième bassesse nous mènera mais je je veux qu'on sache que je suis fier de nos pompiers, de leur travail et de celui de tous les bénévoles de L'Isle-Verte et d'ailleurs qui comprennent encore aujourd'hui ce qu'est la coopération!
Merci