Karine Major arrêtée pour méfait public
La chimiste de 26 ans de Rimouski, Karine Major, qui a été retracée tôt dans la nuit du mercredi 17 mai en Saskatchewan après avoir été portée disparue le 9 mai dernier a été arrêtée pour méfait public par des enquêteurs de la Sûreté du Québec qui se sont rendus dans la province de l’Ouest canadien.
Les policiers de la SQ ont rencontré hier Mme Major. Leur enquête a démontré que cette dernière serait partie d’elle-même pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées, et qu’elle n’aurait jamais été victime d’un enlèvement ou victime de tout acte criminel.
«(…)suivant l’interrogatoire, elle a été mise en état d’arrestation sur place pour méfaits publics, l’enquête se poursuit et le dossier sera soumis à l’étude du DPCP par nos enquêteurs du service des enquêtes sur les crimes majeurs de la SQ. Madame Major a été confiée aux membres dans sa famille qui s’étaient rendus en Saskatchewan», a communiqué le sergent Claude Doiron.
MÉFAIT PUBLIC
Selon la SQ, Karine Major est accusée de méfait public pour avoir donné de fausses informations aux policiers durant son interrogatoire en Saskatchewan, initiant ainsi une fausse enquête.
«Quitter son domicile ce n’est pas criminel, mais dès le moment où on est rencontré par des policiers, si on donne des renseignements qu’on sait être faux et qu’à la base de ces faux renseignements, une enquête est ouverte, ça c’est criminel. C’est ce qui est reproché à Mme Major et qui pourrait, le conditionnel est important, être accusée de méfait public», a précisé le sergent Doiron.
Karine Major a été identifié par un citoyen d’une municipalité de la Saskatchewan qui a alerté les policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Elle avait ensuite été amenée, comme le veut le protocole en cas de disparition, dans un centre hospitalier.
Rappelons qu’une importante opération de recherche avait été mise en branle à la suite de sa disparition, notamment avec des recherches héliportées et l’établissement d’un poste de commandement à Cacouna.
CODE CRIMINEL
L’article 140 au sujet du méfait public du Code criminel précise :
(1) Commet un méfait public quiconque, avec l’intention de tromper, amène un agent de la paix à commencer ou à continuer une enquête :
a) soit en faisant une fausse déclaration qui accuse une autre personne d’avoir commis une infraction;
b) soit en accomplissant un acte destiné à rendre une autre personne suspecte d’une infraction qu’elle n’a pas commise, ou pour éloigner de lui les soupçons;
c) soit en rapportant qu’une infraction a été commise quand elle ne l’a pas été;
d) soit en rapportant, annonçant ou faisant annoncer de quelque autre façon qu’il est décédé ou qu’une autre personne est décédée alors que cela est faux.
Note marginale :Peine
(2) Quiconque commet un méfait public est coupable :
a) soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
2 commentaires
Idiot!
#UnderTheDome
Relis l'article, t'es dans le champs de patates! Pour dire cela, tu ne dois certainement pas avoir lu l'article!!!