Sa grange dépouillée de son bois !
Depuis quelques années, le bois de grange a la cote en matière de décoration intérieure. Si les designeurs l’ont compris, les voleurs aussi. Les cas de granges dépouillées de leur bois s’accumulent depuis deux ans. C’est le cas d’un propriétaire de Saint-Pierre-de-Lamy, Viateur Lebel, qui a fait la malheureuse découverte le weekend dernier.
«Comme chaque samedi ou à peu près, je me rendais sur ma terre pour faire mon bois de chauffage quand je me suis rendu compte qu’il manquait des planches. C’est choquant, parce que la grange abrite de la machinerie, et que je devrai fermer ça, ces ouvertures-là, et que je n’avais pas prévu faire ces travaux-là», a raconté M. Lebel.
Une plainte a donc été déposée à la Sûreté du Québec qui traite le dossier pour méfait et vol. Le mur ciblé par le ou les voleurs est situé du côté sud du bâtiment, «le côté caché de la route», observe M. Lebel. Ces derniers ont donc pu commettre leur méfait à l’abri des regards.
D’ici quelques semaines, Viateur Lebel s’est résolu à recouvrir le bâtiment de tôle. Une dépense imprévue, engendrée par l’appât du gain facile d’individus sans scrupule. «Tant qu’à ça, je l’aurais vendu moi-même le bois. Au moins, j’aurais empoché l’argent», a-t-il ironisé.
Sur des sites tels Kijiji ou LesPAC, on retrouve du bois de grange à partir de 2,90$ le pied carré.
SÛRETÉ DU QUÉBEC
Du côté de la Sûreté du Québec, le sergent Claude Doiron a servi une mise en garde à ceux qui seraient tentés par ce type d’activités illicites. «Peu importe la valeur, il s’agit d’un vol, et des accusations criminelles en vertu du Code criminel pourraient être déposées.»
Le sergent Doiron confirme que des cas de vol de bois de grange ont été rapportés l’an dernier en Gaspésie. «On parle de quelques cas, mais le phénomène semble perdurer. Tant qu’il y aura un marché, il y aura des gens pour le fournir.»
La SQ invite donc toute victime ou témoin de vol à communiquer avec elle en composant le 310-4141.
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