Résidence Sainte-Hélène: un des trois accusés plaide coupable
Yves Tardif, qui faisait face à deux chefs d’accusation de voies de fait était de passage en cour vendredi matin afin d’admettre sa culpabilité dans les deux dossiers de maltraitance de deux personnes âgées qui résidaient à la Résidence Sainte-Hélène de Sainte-Hélène-de-Kamouraska. Ce dernier a reçu une absolution conditionnelle et devra respecter de nombreuses conditions.
L’absolution de l’accusé est une suggestion conjointe du ministère public et de la défense. La Couronne a considéré les forces et les faiblesses de son dossier, des admissions d’Yves Tardif. Elle a donc jugé plus opportun de faire le nécessaire pour que l’ensemble des témoins n’ait pas à revenir témoigner encore, compte tenu de toute la lourdeur que ça occasionne pour ces gens âgés.
La procureure de la couronne attitrée au dossier, Me Pascale Gaudet n’a pas caché sa satisfaction. «L’ensemble du dossier aurait nécessité beaucoup de temps de cour, il y avait beaucoup de témoins, alors que monsieur admette les faits qu’on lui reproche dans certaines parties, fait en sorte que l’intérêt de la justice y gagne.»
L’avocat de la défense, Me Simard, a rappelé les gestes qui étaient reprochés à son client. «Deux gestes ont été mentionnés sur deux patientes. Une pichenette et d’un ramassage de pied et ce sont les seuls gestes que l’on reprochait à mon client. (…) Ça évite un long procès de quatre à cinq jours. Nous avons reconnu notre responsabilité à des gestes qui sont quant à moi des voies de fait à leur plus simple expression.»
Ce dernier a souligné que le dossier de son client aurait pu se régler hors cadre judiciaire.
Rappelons qu’Yves Tardif est le conjoint de la propriétaire de la Résidence Sainte-Hélène, Ginette Landry. Une employée, Sylvie Dumais fait elle aussi face à des accusations de voies de fait contre deux femmes âgées.
À la suite de dénonciations de maltraitance de résidents, dans les jours qui ont suivi un incendie survenu en février 2016, la résidence Sainte-Hélène a été fermée.
1 commentaires
MAis on ne fait pas Ça ici... quasiment triste