30 mois de prison pour Alexis Lévesque
Alexis Lévesque de Trois-Pistoles, âgé de 26 ans, passera les 30 prochains mois derrière les barreaux puisqu’il a plaidé coupable le 27 avril à des accusations de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic, de conduite dangereuse causant des lésions et d’entrave au travail des policiers.
Un mois de détention préventive sera retiré de son temps total à purger derrière les barreaux. À sa sortie de prison, il lui sera interdit de conduire un véhicule à moteur pendant une période d’un an et de posséder des armes à feu pendant 10 ans.
Les évènements remontent au 7 décembre 2017. Alors suspecté de s’adonner à du trafic de stupéfiants, Alexis Lévesque a été pris en filature par les agents de la Sûreté du Québec. Seulement quelques heures après une première perquisition de drogue au domicile d’Alexandre Verville à Saint-Jean-de-Dieu le 7 décembre, les policiers ont tenté d’intercepter Alexis Lévesque dans le stationnement du centre de tri situé sur la route à Coeur à Trois-Pistoles. Lévesque était alors accompagnée par sa conjointe dans son véhicule.
Quatre agents de la Sûreté du Québec ont créé une boite autour de la Honda CRV conduite par l’accusé afin de procéder à son arrestation. Lorsqu’un des policiers a tenté d’ouvrir la porte du côté conducteur, le suspect a fait marche arrière et l’a heurté. Souffrant d’importantes blessures à un pied, une épaule et aux côtes, il a dû être immédiatement transporté vers l’hôpital.
Voyant le refus d’obtempérer de Lévesque et la situation dangereuse de leur collègue, deux des policiers qui participaient à l’intervention ont fait feu en direction du véhicule suspect. Dans sa course, l’accusé a également heurté un véhicule de la Sûreté du Québec banalisé qui formait un point de blocage. Le véhicule s’est par la suite immobilisé par lui-même environ un kilomètre plus loin et les agents ont ainsi procédé à l’arrestation d’Alexis Lévesque et de sa conjointe, qui a été remise en liberté après son interrogatoire.
Un téléphone cellulaire ainsi qu’un sac contenant 250 grammes de cocaïne ont été retrouvés en bordure de la route après l’incident, jetés hors du véhicule par Lévesque et la passagère.
Une enquête de la Sûreté du Québec a d’ailleurs démontré que l’accusé avait violé à plusieurs reprises ses conditions de remise en liberté entre le 25 février et le 15 mars. L’accusé et son père s’étaient engagés à plus de 50 000$ afin qu’il puisse être remis en liberté, une somme qui leur a été retirée en raison de ses bris d’engagement.
Le juge Martin Gagnon a accepté la suggestion commune de la défense et de la Couronne qui demandaient 31 mois de détention. Les antécédents judiciaires d’Alexis Lévesque remontent à 2010. Il avait alors plaidé coupable à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies et d’agression armée.
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